Bonjour à tous,
Nouveau dans le club des malades du Cap,
Je voulais savoir si avec le recul ceux qui prennent le prostaphane depuis une longue période et à doses importantes (6 par jour) ont ressenti des effets secondaires néfastes et lesquels; je me pose des questions en ce qui concerne les quantités de souffre et les effets sur les reins.
merci de vos réponses.
Bonjour Andrew, bonjour toul’monde !
Personne pour vous répondre…
Soit tout le monde est en vacances, soit pas grand-monde se « shoote » au Prostaphane tout simplement…
Pour ma part et jusqu’à preuve médicale de leur efficacité sur les tumeurs malignes (et donc reconnus par la communauté scientifique), je range de tels produits dans la catégorie « poudre de perlimpinpin » (selon la nouvelle formule présidentielle qui va bien).
Désolé d’être aussi cru mais à propos de crudités, on m’a toujours dit qu’il valait mieux croquer les légumes à pleine dents plutôt qu’en gélules ?
Amicalement
Bonjour,
Je prends du prostaphane (6/jour) depuis le 04/06/2016, Je n’ai pas remarqué d’effets secondaires en lien avec cette posologie. J’ai 57 ans. J’ai eu une prostatectomie en 06/2014 puis une radiothérapie (66 Gy) en Mars 2015. J’ai constaté un ralentissement significatif de la croissance du PSA (2,49 en 06/2016, 3,41 en 06/2017) en lien peut-être avec ce traitement. Je prends aussi d’autres compléments (Curcuma, propolis …) et fais pas mal de sport.
Gérard
j’ai été opéré d’un cancer de prostate âgé de 56 ans (prostatectomie totale le 23 octobre attente de la radiothérapie et je suis sous hormonothérapie
est ce que je peux prendre prostaphane ? Y a t-il un bénéfice à ce stade et combien par jour? Merci.
J’ai fait une recherche sur le mot : «prostaphane» sur le site de L’ANAMACaP. Le résultat de cette recherche c’est 8 témoignages + la réponse du Pr Cussenot ci-dessous. (cf. site de l’ANAMACAP)
– Question de la salle : Dans le cadre des suppléments nutritionnels, quel est l’intérêt du curcuma et du brocoli à titre préventif ?
Rép. Pr CUSSENOT : Sur des bases scientifiques, certains produits ont des mécanismes biologiques précis démontrés, de façon expérimentale, par des équipes. L’effet brocoli existe, il s’agit du sulforaphane sous forme d’extrait concentré. L’effet curcuma également.
– Une question d’ANDREW : Je voudrais savoir si, avec le recul, ceux qui prennent du Prostaphane depuis une longue période et à doses importantes (6 gélules par jour = 60mg) ont ressenti des effets secondaires néfastes et lesquels ? Je me pose également des questions en ce qui concerne les quantités de souffre et les effets sur les reins.
• WODJIDJI : 6 gélules / jour et je n’ai pas remarqué d’effets secondaires. J’ai constaté un ralentissement significatif de la croissance du PSA. Je prends aussi d’autres compléments (Curcuma, Propolis …) et je fais pas mal de sport.
• ANDREW a pris du Prostaphane pendant 4 mois : il n’a pas d’effets secondaires (vu le dosage de la créatinine, les reins fonctionnent bien).
• VAUBAN05 prend du Prostaphane depuis 3 mois et ne se plaint pas d’effets secondaires.
• PB88 prend du Prostaphane depuis un mois et n’a, pour l’instant, rien à signaler.
– ANISS se demande si, dans sa situation, il doit prendre du Prostaphane, et, PAPIPOUM pense que c’est de la « poudre de perlimpinpin ».
Voilà, je pense avoir résumé les différentes interventions.
NB : les questions que se pose FRED574 restent d’actualité, d’autant plus que le prix des gélules est dissuasif (68,90 euros la boîte de 90 gélules).
Le site du fournisseur indique :
Prostaphane Nutriniv 90 gélules à base d’extrait de graines de brocoli titré en sulforaphane.
• Posologie : 1 à 6 gélules par jour au moment des repas.
• Durée de cure : 3 à 6 mois à renouveler.
• Ingrédients : Maltodextrine, gélule végétale (hydroxypropyméthycellulose), extrait de graines de brocoli titré en sulforaphane, épaississants : gomme arabique et stéarate de magnésium.
• Informations nutritionnelle par gélule : Extrait de graines de brocoli : 220 mg, dont sulforaphane : 10 mg.
Ce sulforaphane stabilisé et actif est exclusivement commercialisé par la société NUTRINOV sous la forme d’un complément alimentaire en gélules de 10 mg. Une gélule de 10 mg de sulforaphane actif stabilisé équivaut à la consommation de 200 g de brocolis crus indique l’étude du Dr B. Cipolla, service d’urologie, centre hospitalier de Mont-de-Marsan, Sulforaphane et cancer de la prostate (cf. site de l’ANAMACaP).
Extrait de l’étude ci-dessus : « Une étude clinique en double aveugle réalisée en France, a montré que la consommation quotidienne de 60 mg de sulforaphane stabilisé (6 comprimés) pendant six mois pourrait aider à ralentir la progression de la récidive biochimique (stabilisation du PSA) après traitement du cancer de la prostate par prostatectomie totale ± radiothérapie complémentaire ou de rattrapage chez les patients sous traitement par rapport aux patients sous placebo. Les effets secondaires rapportés sont minimes et il n’existe pas de retentissement sur les constantes sanguines ou la testostérone soulignant son mode d’action non-hormonal.»
Mais il y a également les graines de brocoli qui contiennent :
• 614 mg / 100g de sulforaphane,
• 732 mg / 100g de glucopharane,
pour les graines de brocoli du Dr Jacob (qualité premium, très riche en soufre de NATURAMédicatrix), sachet de 250 g. Faire germer ces jeunes pousses pour les consommer en salade chez vous, c’est peu coûteux.
« Les pousses de brocoli ont ralenti le taux de doublement du PSA de 86 % (pour 60 mg) ou de 55 % (pour 35 mg) et abaissé de 16 % la Protéine-C Réactive, marqueur de l’inflammation…» NB : Il ne se passe rien les premiers mois, il faut attendre 6 mois pour avoir les résultats ci-dessus.
Dose efficace : environ 140 g de pousses de brocoli frais par jour ( 1g de germes de brocoli frais = 0,425 mg de sulforaphane).
« Le sulforaphane réduit les dommages à l’ADN en diminuant le stress oxydatif et l’inflammation qui sont au cœur du cancer… »
Attention : Il ne faut pas chauffer le brocoli ou les germes de brocoli. Il faut noter que les gélules de Nutriniv sont à conserver au réfrigérateur (les nutriments se dégradent sous l’effet de la chaleur).
Pour ma part, je broie, à l’aide d’un moulin à graines, des graines de brocoli, de lin, de courge, de chia… (si vous ne les broyez pas, elles ne sont pas assimilées) et je les consomme aussitôt.
N.B. : Pour 60 mg de sulforaphane, 140 g de pousses, c’est mieux que 1200 g de brocoli cru/ jour !
Bonjour,
Nous pouvons ajouter que les traitements à base de sulphoraphane peuvent être contre-indiqués chez les patients qui présentent une hypo-thyroïdie ou d’autres problème thyroïdien : l’avis médical est requis.
L’absorption de brocolis est contre-indiqué avec certains traitements anti-coagulants. Cela ne semble pas être le cas avec Prostaphane.
Les remarques de quelques adhérents que nous avons eu en retour portaient sur le fait que les comprimés contenaient de l’oxyde de titane, sur le prix, et certains se plaignaient de flatulences, surtout à doses élevées.
Cordialement.
ANAMACaP
Bonjour,
Extrait de l’intervention ci-dessus :
Il y a les graines de brocoli qui contiennent :
• 614 mg / 100g de sulforaphane,
• 732 mg / 100g de glucopharane,
pour les graines de brocoli du Dr Jacob (qualité premium, très riche en soufre de NATURAMédicatrix), sachet de 250 g.
D’où, pour 60 mg de sulforaphane, 10 g de graines de brocoli du Dr Jacob.
NB : Toutes les graines de brocoli ne sont pas titrés à 600 mg / 100g.
Le titrage en sulforaphane peut varier de 100 % à 400 % suivant l’origine des graines.
Pour ma part, je prends tous les jours une dosette de graines broyées (environ 6 à 8 gr) avec des graines de lin, de courge…
A15NA13
Bonjour,
Pour revenir sur les mises en garde que nous avons faites précédemment chez certains patients (problème de thyroïde, sous anticoagulants), nous souhaiterions ajouter la précision suivante :
– Il convient de consulter un médecin spécialiste avant de prendre des compléments alimentaires (chez certaines personnes, la prise d’alicaments peut faire plus de mal que de bien, d’où l’importance d’être suivi).
– les études portants sur l’alimentation, les suppléments ou compléments sont souvent contre-dites par d’autres études. Il convient d’être vigilent de toutes assertions relatives à l’alimentation.
– les recommandations : adopter une activité physique régulière (marche, jardinage, autres…) , une nourriture s’approchant du régime crétois, gérer son stress.
– le Réseau National Alimentation Cancer Recherche (réseau NACRe) rassemble les équipes de recherche publique et les experts engagés dans le domaine « nutrition et cancer » : il peut être consulté en suivant ce lien : https://www6.inrae.fr/nacre/
Bien à vous.
ANAMACaP
Bonjour, quelques informations tirées d’un article de 2004 sur les teneurs en glucosinolates (J. Agric. Food Chem. 2004, 52, 916−926).
Il établit clairement que les teneurs en principes actifs varient significativement selon les espèces de brocolis, pas moins de 34 espèces revues.
Bref pour un ordre de grandeur: en prenant la moyenne de la concentration la plus élevée et de la plus basse, on obtient les valeurs suivantes pour les graines de brocolis
– teneur en glucoraphanine (GR precurseur du SFN) : 103 micromole/g
– teneur en acide érucique : 15400mg/100G
Les 60mg de SFN utilisés dans l’étude de B. Cipolla sont l’équivalent de 338 micromoles. Donc il faudrait environ 3,4g de graines de brocolis.
Le truc, c’est que l’acide Érucique peut être toxique à haute dose. La limite de l’agence européenne est de 7mg/kg.
3,4g de graines, c’est en moyenne 524mg d’acide Érucique, donc un poids minimum de 75Kg.
Mais bon c’est juste à titre indicatif, car les écarts sont grands. La teneur en GR par exemple est de 161 pour la variété San Miguel et de 45 pour le Montecristo. Pour l’acide Erusique 20000 pour l’Everest et 10800 pour Destiny
A mon sens, c’est sans doute pour cela que les études se basent sur des suppléments permettant d’estimer correctement le dosage et d’éviter l’impact de cet acide érucique.
Au passage, ce serait super, si Bernard Cipolla nous donnait son éclairage actualisé sur SFN. Son projet de 2015 était vraiment porteur d’espoir.
Bonsoir, j’ai contacté le Dr Cipolla pour savoir s’il existe une étude plus récente sur l’efficacité du sulforaphane sur le cancer de la prostate. Il m’a répondu en m’envoyant la dernière étude mais en anglais. Ne maitrisant pas cette langue le Dr m’a répondu :
« Bonjour,
Globalement l’article montre que le Sulforaphane a la capacité de moduler et stimuler les gènes protecteurs « anti-cancéreux » chez des patients ayant un cancer de prostate localisé en surveillance active et diminuer la transcription des gènes impliqués dans le cancer.
Bien à vous
Dr B Cipolla »
Bonjour RONIN47,
Merci de nous avoir transmis la dernière étude en anglais indiquée par le Dr B. CIPOLLA.
J’ai traduit, à l’aide des traducteurs gratuits du net, celle-ci en français.
Elle concerne les patients ayant un cancer de la prostate localisé en surveillance active.
Ce sont les effets de trois soupes de brocoli (300 ml), avec des doses de produits actifs différentes, qui ont été étudiées.
Cette étude montre que la consommation de la soupe à base de brocoli du commerce a peu ou pas d’effet sur les gènes.
Par contre, si l’on augmente le taux (x 7) de matière active on a une nette diminution des gènes impliqués dans le cancer.
Je tiens à votre disposition la traduction en français.
Cordialement et à bientôt
Bonjour,
Merci pour vos réponses: avec un peu de retard car opéré fin Août 2017 (ablation totale de la prostate)
PSA 3 mois après < 0.03; Je prends le prostaphane depuis 4 mois (commencé 1 mois avant l’opération) et effectivement je n’ai pas d’effets secondaires – (vu le dosage de la créatinine, les reins fonctionnent bien) je fais par ailleurs le régime pauvre en polyamines, et j’essaie de me dépenser physiquement tous les jours dans la mesure du possible. Si mon PSA ne repart pas, je ne pourrai bien sûr pas dire si tout ceci a eu un effet positif mais j’aurai fait le maximum et n’aurai pas de regrets.
Andrew
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