Les produits laitiers

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  • #156285
    Daniel
    Participant

    Bonjour,

    Définition des produits laitiers : La crème fraîche et le beurre (très riches en graisses et pauvres en calcium et protéines) ne sont pas, dans le texte ci-après, comptés dans les produits laitiers, ainsi que les desserts lactés (crème dessert, flan…) qui contiennent, en général, trop peu de lait et sont, souvent, très sucrés (à éviter).

    Portion journalière : Pour ma micro nutritionniste et les Dr DUMAS et MENAT , une portion de fromage AOC de 30 g de chèvre ou de brebis de qualité en les variant ou, de temps en temps, pour le plaisir, un yaourt (125 g) de brebis.

    On peut remplacer le lait par des « laitages » végétaux (lait d’amande, de soja sans sucre ajouté) et les yaourts par du « Sojade nature » + des fruits rouges bio.

    Curieusement, l’homme est le seul mammifère continuant à consommer du lait à l’âge adulte. Il n’existe aucun mammifère qui boive du lait après sevrage.

    Un certain nombre de spécialistes pensent que ce sont surtout les facteurs de croissance, présents dans le lait de vache, qui seraient en cause dans le développement du cancer (Un veau va prendre 250 kg en 18 mois. Les laits des chèvres et brebis contiennent moins de facteurs de croissance. C’est pourquoi nous les préférerons). Le lait contient des acides gras saturés néfastes, comme l’acide laurique et myristique ! Et surtout, le lait n’apporte pratiquement aucun des acides gras essentiels à la santé comme les oméga-3.

    Depuis le milieu du XXe siècle, on a fait des croisements pour obtenir des vaches capables de produire trois fois plus de lait. Mais une vache, plus elle produit en quantité, plus la qualité baisse. Les vaches laitières sont nourries avec de l’ensilage et des aliments à base de tourteaux de soja et de maïs. De ce fait, elles consomment trop d’oméga-6 et le lait s’appauvrit. (Un bon profil d’acides gras c’est moins de 3 oméga-6 pour 1 oméga-3) Sans parler des pesticides déversées sur les cultures de maïs et de soja qui servent à nourrir les animaux. Seules les vaches en pâturage, nourris avec de l’herbe, nous garantissent la même qualité de lait que nos grands-parents.

    Parallèlement au bouleversement de son régime alimentaire, le bétail est parfois traité avec des hormones afin d’accélérer sa prise de poids. Ces hormones s’accumulent dans le tissu gras et sont excrétées dans le lait. Elles ne sont pas détruites par la pasteurisation.
    Pour le calcium, pendant des millénaires, les asiatiques ne consommaient pas de laitage et ils n’ont pas plus d’ostéoporose que nous ; ils ont même davantage de centenaires. Souvent, le calcium est présent en quantités suffisantes dans les légumes, les légumineuses, les fruits, les produits de la mer, etc. (à contrôler par des analyses)

    J’avais réduit ma consommation de produits laitiers à deux portions par jour (uniquement brebis et chèvre) + beurre bio si possible cru. Mais, mes analyses des acides gras indiquent un niveau trop haut d’acide élaïdique (acide gras trans) alors que je ne consomme plus d’aliments industriels (aliments panés, frits, beignets, chips, produits de boulangerie contenant de la margarine, gras partiellement hydrogénés, biscuits, pâtisseries, crackers, confiseries, etc.)

    Les acides gras trans sont néfastes pour la santé. Ils ont, principalement, pour origine l’industrie alimentaire mais aussi les ruminants. Toutefois, comme l’indique les Dr DUMAS et MENAT, il faut tout de même consommer des produits laitiers, mais en faible quantité. J’ai donc diminuer, à moins de 30 g par jour, ma consommation de ces produits et de beurre en attendant mes prochaines analyses.

    Tout est une question d’équilibre. Nous sommes tous différents et pour les acides gras, entre autres, les analyses me paraissent être un bon outil d’ajustement de sa nutrition. (équilibre W3 / W6, AGS, AGMI, Trans…)

    A bientôt, pour un autre thème et, en attendant, prenez soin de vous !

    Dr DUMAS et MENAT, Cancer, être acteur de son traitement, 2016, pp.374 et suivantes : Nourrir correctement les cellules.

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    • Daniel
      Participant

      Bonjour,
      Dans mon intervention, ci-dessus, j’indiquais un niveau trop haut d’acide élaïdique (acide gras trans) alors que je ne consomme plus d’aliments industriels (aliments panés, frits, beignets, chips, produits de boulangerie contenant de la margarine, gras partiellement hydrogénés, biscuits, pâtisseries, crackers, confiseries, etc.).

      J’en ai parlé à ma micro nutritionniste qui, après avoir passé en revu mes achats, m’a indiqué que le « coupable » était certainement :

      – la purée de cacahouète que je consommais tous les jours : acide gras trans du fait de son processus de fabrication (température élevée),
      – il en est de même, pour l’huile d’olive chauffée à trop haute température (T° > 160°C, pour ces cuissons utiliser de l’huile de coco ou de la graisse de canard ou d’oie); pour la saveur, vous pouvez ajouter de l’huile en fin de cuisson.

      Rappel : Les acides gras trans sont cancérigènes et il est donc souhaitable de les diminuer au maximum. (à vérifier par une analyse de vos acides gras)

      A bientôt
      et portez-vous bien.

    • Daniel
      Participant

      Bonjour,
      J’ai de nouveau fait des analyses des acides gras et mon acide élaïdique (acide gras trans) a été divisée par quatre.
      La « coupable » était bien la purée de cacahouète que je consommais tous les jours !
      Les acides gras trans sont cancérigènes et il est donc souhaitable de les diminuer au maximum.
      Noté bien l’intérêt des analyses qui permettent d’avoir un « retour » sur son alimentation et de revenir à des valeurs santé.
      A bientôt
      et portez-vous bien.

    • Frédéric
      Participant

      Pour continuer sur les produits laitiers : il a été montré que c’était la conjonction des facteurs de croissances contenus du lait de vache, de la présence de l’acide aminé Leucine en relativement grande quantité mais surtout sous une forme beaucoup plus disponible que celui trouvé dans la viande par exemple et enfin de son indice insulinique très élevé (stimulation de la production insuline) qui accélère la croissance des cellules cancéreuses.
      La bonne nouvelle c’est que certains aliments et notamment les crucifères (encore eux) peuvent diminuer cet impact.

      Maintenant il y a peut être aussi d’autres facteurs car sinon je ne doute pas que « ça se saurait » dans la communauté médicale. Maus jusqu’ici aucun professionnel de santé ne m’a conseillé de stopper les produits laitiers, juste une conso raisonnable. (mais bon pour ma part, j’ai quand même réduit très fortement).

    • Christian
      Participant

      Il y a de grandes différences dans les produits laitiers
      Dans une ferme industrielle de l’ouest de la France on produit 4 a 5 fois plus de lait à l’hectare que dans une ferme de l’est en AOP
      Bien évidemment la qualité du lait est très différente.
      Transformé en fromage le lait plus de propriétés et moins d’inconvénients que le lait, mais il y a aussi d’énormes différences entre les fromages.
      C’est pour cela qu’il est difficile de généraliser concernant les produits laitiers
      Savez vous que 100 g de comté contiennent plus de protéines que 100 g de steak, tout en étant dans les fromages les moins salés?
      Pour ma part j’évite le lait et préfère me ragaler de bons fromages

    • Daniel
      Participant

      Vous pouvez lire le texte ci-après sur le site de l’ANAMACaP : Aliment par aliment, les laits animaux restent d’actualité.
      Toutefois je serais moins radical : « Les laits animaux et leurs produits dérivés sont à proscrire chez l’adulte ». Une portion de 30g de fromage/J, à l’exclusion de tout autre produit laitier (yaourt, lait, riz au lait, pizza aux 3 fromages, glace, etc.) dans la même journée. Moins de deux portions, selon NACRE et je rajouterai pour le plaisir.
      Rappel du site ANAMACaP :
      « Tout comme pour les céréales la consommation du lait et de ses produits dérivés n’est apparue qu’avec la sédentarisation.
      Seul le lait maternel est indispensable au petit de l’homme.
      Curieusement l’homme est le seul mammifère continuant à consommer du lait à l’age adulte.
      On peut facilement mettre en évidence de nombreux états pathologiques induits par la consommation du lait animal (écoulements muqueux, kystes, tumeurs, allergies, douleurs articulaires, et inversement les nombreux cas de pathologies installées qui peuvent être améliorés par la suppression des produits laitiers
      Les industriels proposent d’ailleurs des laits de plus en plus modifiés (hypo allergisants) (retrait de certaines protéines, retrait des mauvaises graisses ajout de vitamine D etc)
      Pourtant le lait de vache a été plébiscité et constitue un des piliers de notre alimentation.
      Pourtant de nombreux groupes ethniques ne consomment pas ou très peu de produits laitiers sans que cela leur pose des problèmes particuliers.
      Le lait de vache n’est pas un aliment indispensable.
      En outre chez l’homme adulte très fréquemment la quasi absence de la lactase (enzyme) rend très difficile voir impossible l’assimilation du lactose (glucose du lait).
      Un mythe a la vie dure celui du calcium. Certes le lait est fort riche en calcium, mais seule une petite fraction est absorbée par l’intestin l’immense majorité étant précipité sous forme de phosphates éliminés dans les selles. En outre la teneur du lait en graisses saturées est un inconvénient majeur chez l’adulte.
      Les laits animaux et leurs produits dérivés sont à proscrire chez l’adulte.
      Le calcium est présent en quantités bien suffisantes dans les légumes, les légumineuses, les fruits, les produits de la mer. On peut montrer (voir tableau ci dessous) que contrairement à une idée répandue on peut facilement éviter toute carence en calcium sans boire de lait »

      Un document de synthèse existe sur les produits laitiers. N’hésitez pas à le demander !
      A bientôt et bon courage, Daniel

    • Christian
      Participant

      J’avoue ne pas comprendre ce réquisitoire contre les produits laitiers, on croirait le lobby du soja qui cause…
      Plus sérieusement Nacre ne condamne pas les produits laitiers bien au contraire.
      Les nutritionnistes recommande la consommation de fromage (comme dans le régime crétois).
      Je ne m’étendrait pas sur les nombreuses vertus de certains fromages, je risquerait d’être moi aussi partial. Je laisse à chacun le soin de se faire sa propre opinion et de profiter de la chance que l’on a de pouvoir déguster d’excellents produits authentiques.

    • Francis
      Participant

      Il y a plusieurs catégories de lait et donc de fromages: ceux à base de lait de vaches (bio ou pas bio), ceux issus de lait de chèvres (bio ou pas) de brebis (bio ou pas) avec des qualités organoleptiques distinctes sans oublier qu’il existe à la transformation des fromages notamment à pâte molle et à pâte cuite. Bref il y a de quoi y perdre un peu son latin vu la pléthore de références…industrielles et/ou artisanales. Il en est de même pour les variétés et spécialités laitières en ultra-frais qui occupent des kilomètres de linéaires tout type de commerce confondu. Bon courage pour trouver les plus recommandés pour la santé vu par ailleurs le matraquage publicitaire rappelant « les produits laitiers sont nos amis ».

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