Statistiques sur le cancer de la prostate

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  • #153281
    Patrice
    Participant

    Je voudrais bien connaître l’opinion des participants à ce forum, et aussi de l’association elle-même, sur les idées du docteur Dupagne (« Touche pas à ma prostate ! »). Il démontre à l’aide de statistiques que la surveillance du PSA ne sert à rien, et que dans les pays où on ne la fait pas (comme le Danemark) la mortalité par cancer de la prostate n’est pas plus élevée.
    Il semblerait aussi qu’en France on pratique plus de prostatectomies qu’ailleurs et que cela non plus ne serve à rien, toujours d’après les statistiques.
    Alors ces statistiques sont-elles fausses ou mal interprétées ? J’aimerais bien comprendre.
    Patrice

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    • Michel
      Participant

      Bonjour Pat

      Je connais les positions du Dr DUPAGNE et d’autres….

      Je ne parlerais que de mon cas, qui est justement en dehors de toutes statistiques…

      En 2006, j’avais 53 ans, alors que mon médecin traitant était en congés, je suis ammené à consulter….son remplaçant. Au passage, mon médecin traitant n’était pas favorable au test « PSA ». Ce remplaçant me prescrit une batterie de test, dont le « PSA »….
      résultat: 6.94

      Visite chez l’urologue, TR, Biospies..
      Résultat 1 prélèvement positif sur 12

      Conseil de l’urologue, 2eme avis.. la tumeur est toute petite, mais vu votre age il vaut mieux opérer. Je me retrouve au bloc pour une prostatectomie, 4 mois après l’analyse de sang

      Suite à l’analyse pathologique il s’avère que les deux lobes sont touchés, qu’il y a une extension capsulaire et qu’il existe des marges positives.

      mon cas est totalement en dehors des statistiques, et si mon médecin traitant n’avait pas pris de vacances……

      Mon histoire m’ammène donc à conseiller un dosage de PSA, ce n’est pas pour autant qu’il y aura un passage par un bloc opératoire, mais ne rien faire peut être très préjudiciable. Pour info, mon médecin traitant à changé d’avis et prescrit des controles PSA.

    • mathieu
      Participant

      Bonjour,
      Dommage que mon médecin ne soit pas parti en vacances plus souvent. Je suis dans une situation similaire à toi au niveau anapath sauf que je suis déjà en récidive 1 an après l’opération et que j’ai 7 ans de moins que toi .
      J’ai demande a 42ans et 43 ans a mon médecin de faire le test de PSA son discourt était tjr de dire qu’a mon âge je n’allais pas commencer a « psychoter « . Enfin à 44 ans en insistant fortement il a accepté que je passe le test, la suite est déjà décrite.
      Je ne passe pas un jour sans me reprocher de n’avoir pas effectué une prise de sang avant car j’ai réduit fortement mon espérance de vie et il y a de forte chance que je ne vois pas grandir mon fils de 2 ans jusqu’au Bac. Je ne comprends pas du tout cette controverse sur le dépistage ou alors après un certain âge car les conséquences sont trop graves. Je vous rappel que les femmes effectuent fréquemment des prises de sang sans se plaindre et que pour la plus grande partie des gens trois tests dans une vie suffises. J’aurai une approche inverse pour faire descendre le démarrage des tests avant 40 ans car je suis l’exemple vivant de la stupidité de la sacrosainte limite des 45 ans.

    • Patrice
      Participant

      Merci de vos réponses.
      Je pense la même chose que vous car j’ai eu un problème similaire avec mon généraliste. Il ordonnait bien l’analyse du PSA, mais ensuite il orientait vers l’échographie, beaucoup moins sensible que la biopsie. Du coup je me suis fait opérer un peu tard et actuellement je suis en radiothérapie suite à une récidive que j’aurais pu éviter en agissant plus tôt.
      Ma question est en fait l suivante : comment peut-on trouver des statistiques qui démontrent que le contrôle du PSA ne sert pratiquement à rien, alors que notre expérience démontre plutôt le contraire.
      Peut-être faut-il comparer ce contrôle à la précaution consistant à regarder à gauche et à droite avant de traverser une route peu passante. Cela ne change pas beaucoup les statistiques de mortalité (si la route est peu passante) mais on le fait quand même car, si on se fait écraser la statistique sera de 100% pour nous.
      Je suis intéressé par tout commentaire sur cette question, incluse dans le débat actuel sur la prévention du cancer.
      Patrice

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