Valeurs de PSA par rapport à la pathologie prostatique

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  • #153271
    Jean
    Participant

    Bonjour à tous,

    J’ai acquis la conviction que l’être humain est et restera toujours un cobaye face à la médecine.
    Parce nous ne sommes pas tous identiques, parce que si certains spécialistes respectent l’homme, trop nombreux sont encore ceux qui ne cherchent pas à différencier les cas, parce que pour les labos nous ne sommes que des cibles commerciales.

    Plusieurs intervenants du moment sur ce forum voudraient une adéquation parfaite entre les différents tests de dépistage, quel que soit le malade et ses spécificités.
    Aucun dépistage n’étant fiable à 100%, nous dépendons bien totalement de l’interprétation qu’en fait le spécialiste que nous allons consulter. Certains ont la chance de consulter un homme réfléchi comme le Pr Cussenot, mais combien sont-ils à chercher la juste interprétation ?
    Il y a un urologue, le Dr Declercq, qui s’est interrogé sur la validité de ces fameux tests, notamment sur les valeurs de PSA en fonction de la pathologie prostatique : édifiant et pas rassurant pour nous en lisant le tableau récapitulatif ci-dessous !
    Cela nous montre aussi qu’il ne faut pas se précipiter au premier discours.

    [center][img]http://www.valdeloir.net/anamacap/normes-2001-2008.jpg[/img]

    Pour une meilleure lecture de ce tableau (page 73 de son livre),
    cliquez sur le lien ci-dessous

    http://www.valdeloir.net/anamacap/normes_2001-2008.pdf

    _______________[/center]

    Le Dr Declercq a accompli le même travail à partir des autres examens : biopsies, IRM…
    Ses résultats peuvent être consultés ici : http://www.ma-prostate.com/pdf/dr_declercq.pdf

    Attention, temps assez long pour télécharger ce fichier qui pèse 75,5 Mo.

    Il faut l’admettre, le test idéal est encore à inventer.

    Courage.
    Jean FRICHET

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    Réponses
    • Jean
      Participant

      [color=0080bf]
      [b]Pour votre information[/b]

      Pour ceux qui sont intéressés, j’ai fait l’essai de télécharger le livre du Dr Maurice DECLERCQ, et j’ai attendu à peine 2 minutes pour qu’il arrive sur ma machine avec Firefox ou Internet Explorer et Google Chrome lui, a mis 3 minutes 10 secondes.

      Vous pouvez ensuite, pour le consulter tranquillement, [b]en enregistrant ce fichier pdf[/b], qui en fait est un bilan du suivi de 1303 patients rencontrés pendant 20 ans, de 1989 à 2008 par ce docteur, qui exerce dans une clinique près de Lille.

      Nous avons rencontré le Dr Declercq, en Décembre 2009, à la réunion de l’ARTP (Association pour la Recherche des Tumeurs Prostatiques), maison de la chimie à Paris et il était également présent parmi nous toute la journée de notre AG du 2 Octobre 2010 à l’hôpital Tenon.
      En tant que modérateur du forum de l’ANAMACaP, il m’envoie tous ses écrits et documents pour mon information et bien évidemment, je possédais déjà cette 7ème Édition de Mai 2009, que Jean Frichet a entièrement scanné (209 pages, non pas un mince travail !), qu’il a mis sur son site personnel, pour notre information.
      [/color][center]
      [img]http://www.valdeloir.net/anamacap/cancers_prostate_Declercq.jpg[/img]
      [color=990000]
      LES [b]CANCERS[/b] DE LA [b]PROSTATE[/b]
      [i]Ce que je crois…Une expérience…[/i]
      _____

      Docteur Maurice DECLERCQ
      Chirurgien Urologue – Cancérologue
      _____[/color][/center]
      [color=0080bf]J’ai beaucoup d’admiration pour cet homme passionné, il nous fait partager là, des documents considérés comme des notes de base et de travail, sans aucune prétention statistique ou scientifique et il ajoute :[/color][center][color=990000]
      « [i][b]NUL NE DÉTIENT LA VÉRITÉ[/b][/i] »[/color][/center][color=0080bf]

      Bonne lecture aux passionnés !

      [i]La citation au dessous se trouve à la page 205 de son livre.[/i][/color]

    • JEAN-ERIC
      Participant

      Bonjour à tous,

      Certes, il ne faut pas se précipiter; c’est pour cette raison que l’Anamacap préconise de prendre le temps de s’informer et bien analyser son cas en complétant l’analyse du niveau de psa, du niveau du ratio psa libre/psa total par la vitesse d’évolution du psa,…(cf pages du site anamacap).
      Le tout complété par un toucher rectal, puisque certaines personnes produisent peu de psa.

      Alors, le PSA est-il imparfait?
      Oui, mais c’est le meilleur des imparfaits!

      Vous noterez au passage que plus le psa est élevé, et plus le ratio psa libre/psa total (pour un psa entre 4 et 10) est bas et plus les cas de cancers de la prostates sont avérés.
      Tous ces éléments permettent de guider de manière certes encore imparfaite, vers la réalisation de biopsies qui seules permettent de poser le diagnostic du cancer.

      Il faut rappeler ici les enjeux: 10000 morts tous les ans et surtout 10000 morts le plus souvent par cancer métastasé aux os ( notamment les os du bassin et les vertèbres lombaires); il est facile d’imaginer les terribles souffrances qui y sont associées.

    • Jean
      Participant

      [center][color=0080bf]
      [i]Jean-Eric j’aime beaucoup ton abrégé ! [/i]
      _____

      [b]Alors, le PSA est-il imparfait ?

      [img]http://anamacap.free.fr/documents/images/67.jpg[/img]

      Oui, mais c’est le meilleur des imparfaits ![/b][/color]
      [/center]

    • nejat
      Participant

      Il y a un autre facteur de risque non-négligeable au stade du dépistage. Je parle du décalage existant entre les résultats des biopsies + ceux de l’imagerie médicale et les résultats obtenus par l’examen anatomopathologique de la prostate suite à la prostatectomie. Ce dernier révèle un stade plus avancé hélas bien trop souvent pour ne pas en tenir compte.

      Mais dans la pratique, les urologues et les radiologues ne font aucune allusion. Pourquoi?
      C’est sans doute pour ne pas inquiéter d’avantage le patient. Mais si l’ignorance peut préserver le moral pour un certain temps, ça peut être aussi la cause des conséquences futures irréparables.

    • JEAN-ERIC
      Participant

      effectivement il y a 35 à 40% de tumeurs classées T2 à l’IRM ou à la biopsie qui sont en fait des T3 à l’analyse de la pièce de protatectomie.
      Pourquoi les urologues n’y font pas allusion:à mon avis les urologues aiment bien garder leur client, quitte à les passer ensuite au radiothérapeute quand il y a récidive.
      Pourquoi les radiothérapeutes n’y font pas allusion: parce que eux prennent obligatoirement une grosse marge autour de la prostate, en raison de ses mouvements internes qui peuvent aller jusqu’1cm.

    • Jean
      Participant

      Bonjour,

      Mes conseils parlent de différences allant de 35 à 50 % (ce qui était mon cas) entre biopsie et analyse AP.
      Pourquoi ils n’en parlent pas ? Contrairement à Jess je ne les crois pas suffisamment cyniques pour faire monter la mayonnaise et se constituer un vivier de récidivistes (bien qu’avec 20 000 récidivistes annuels…).
      Non, ma conviction est que tout ce qui nécessite un discours, une explication, un choix dans les mots à utiliser représente un effort qui ne les intéresse pas !
      Ce sont des interventionnistes, pas des pédagogues…

      Une autre preuve nous en est donnée avec l’énoncé de cette phrase (qui me hérisse le poil), à savoir quand le chirurgien vous dit : « je vous est conservé les bandelettes… », piquez-vous mais n’attendez pas de miracle avant 2 ans. Autrement dit : ne me posez pas de question pendant ce laps de temps !!!

      Jess parle de radiothérapeutes. J’ai encore eu ce matin 2 appels de 2 hommes après radiothérapies de rattrapage qui découvraient les fuites urinaires alors qu’on ne les avaient pas prévenus du risque. Inadmissible.

      Il n’y a qu’une information sans langue de bois qui permettra aux hommes de ne pas tomber des nues à la découverte des réalités post-traitements.
      Nous nous y employons.

      Jean FRICHET

    • Jean
      Participant

      Bonjour,

      C’est vrai que le malade n’est pas mentalement disponible pour écouter des explications pendant le traitement.
      C’est vrai aussi que nous sommes tous différents et que ce qui vaut pour l’un …
      J’étais hier au CHU de Nantes ou j’ai rencontré 2 malades :
      – X, 49 ans, PSA 117… opéré il y a 6 mois ventre ouvert + hormono. Malgré un geste chirurgical très large, il n’a aucune fuite.
      – Y, 67 ans, PSA 6, GL 6 … opéré sous robotique, grosse fuite.
      Alors… âge ? un coup de scalpel en trop ? sphincter trop proche ?
      Mais Jean98 résume bien les choses.

      Jean FRICHET

    • Jean
      Participant

      [color=0080bf]
      Puis :
      [b]- Z[/b] (on ira pas plus loin, on est au bout de l’alphabet…hihihi !…[img]http://anamacap.free.fr/documents/images/05.gif[/img]…),
      qui m’envoie un mail et qui m’explique son incontinence depuis son opération et qu’il s’est fait poser une bandelette par le Pr François Haab à l’hôpital Tenon et qui me dit :
      [i] »Tu ne peux savoir le bonheur que j’éprouve, ainsi que ma femme H, car je ne perds plus une seule goutte, pour moi c’est du 100%, nous sommes tellement heureux maintenant… »[/i] Combien je les comprends et partage leur joie !

      Merci à ce compagnon qui a eu la gentillesse de m’envoyer ce mail et que j’ai eu au téléphone ensuite, et avec lequel je correspond depuis plusieurs années déjà.

      Merci à toi cher adhérent, si tu passe par là, tu te reconnaitra…[img]http://anamacap.free.fr/documents/images/07.gif[/img]
      [/color]

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