• Prévention PROSTATE

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26 mai 2010 at 17h38 #153236

Jean
Participant

TÉLÉ MATIN le mercredi 26 Mai 2010.

[b]Peut-on prévenir le cancer de la prostate ?[/b]

En France, contrairement aux Etats-Unis ou au Canada, on ne pratique pas de « chimioprévention » du cancer de la prostate et du cancer du sein. Habituellement les médecins ne prescrivent pas, aux patients à risque mais indemnes encore de ces cancers, des médicaments à titre préventif. Mais cela va peut-être changer, notamment en ce qui concerne le cancer de la prostate : une maladie qui frappe chaque année plus de soixante mille hommes en France. Une étude, réalisée pendant 4 ans sur huit mille hommes, vient de montrer qu’un médicament, actuellement prescrit pour l’hypertrophie bénigne de la prostate, réduisait de 23% le risque de cancer de la prostate. Cela permettrait donc, pour ces cas, d’éviter des traitements lourds et invasifs. Par ailleurs, d’autres études présentées récemment montrent qu’une alimentation appropriée pourrait aussi prévenir en partie le cancer de la prostate : diminuer la consommation de certaines graisses (notamment produits laitiers et viande) et augmenter celle des légumes riches en lycopène (particulièrement tomates) ainsi que de thé vert.

Voir la vidéo : http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_article=17000
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JEAN-ERIC
Participant

#155198 |

Bonjour Jean,
Effectivement les résultats de cette étude ont été évoqués par le président de l’AFU lors de l’AG 2009:cf texte ci-après

« Autre actualité : la chimioprévention
Certaines études et positions internationales deviennent intéressantes concernant la
chimioprévention. Il s’agit de définir une population potentiellement à risque de voir se développer
un cancer et d’appliquer un traitement de chimiothérapie en prévention qui ferait réduire le risque
de voir apparaître ce cancer (dans le même esprit que le « nouveau concept hormonothérapie de
3 mois» présenté par le Pr CUSSENOT).
Une étude, qui n’a pas encore été publiée, va bientôt faire parler d’elle d’autant que l’ASCO
(grande association de cancérologie américaine) et l’association urologique américaine ont pris
position en faveur d’un test de PSA précoce afin de définir les populations à risque et de
recommander de leur appliquer une chimioprévention »
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