rattappé par la trouille…

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  • #153137
    jonchy
    Participant

    Bonjour tout le monde,

    Il m’arrive quelque chose de curieux :

    Quand le cancer m’a été annoncé en mars 2007 j’ai pris la chose avec philosophie et détachement, confiant en mon destin et convaincu de mon « immortalité. Tout s’est déroulé pour le mieux à tous points de vue. Par la suite mes contrôles de psA ont été des formalités, j’avais juste le coeur un peu serré à l’ouverture de l’enveloppe contenant les résultats.
    Or, à l’approche du contrôle de janvier, j’ai commencé à m’inquiéter un peu, à penser qu’une rechute était
    possible etc. J’ai ressenti une angoisse inconnue le jour de ma prise de sang.
    Comme j’ai également des soucis liés à mes relations avec ma mère et que je n’arrivais plus à faire face tout seul, j’ai décidé de consulter une psy. Dès le premier entretien elle m’a indiqué qu’à la suite d’une maladie grave, certaines personnes présentaient une réaction psychologique 3 mois après l’évènement et d’autre au bout de 18 mois. Je me situe donc dans la seconde catégorie.
    Avez-vous vécu quelque chose de similaire ?

    amitiés à tous,

    Guy.

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  • Auteur
    Réponses
  • dornegan
    Participant

    Bonjour Guy

    Effectivement, ce que tu racontes, je l’ai également ressenti…mais beaucoup plus tôt. Je dois faire parti de la 1ere catégorie.

    J’ai été opéré, en juillet 2006, et j’y suis allé la fleur au fusil. C’est 3 à 4 mois après que j’ai plongé. Il faut dire que une petite lésion détectée, s’est transformée en quelque chose de beaucoup plus important après analyse; en bonus l’opération ne s’est pas très bien passée.

    Ou j’en suis aujourd’hui:
    Après avoir ramé pendant 1 an et demi, suite aux effets secondaires de l’opération (incontinence non résorbée et d’après l’urologue sans espoir d’amélioration sans la pose d’un sphincter), j’ai rencontré le Professeur Haab, qui m’a posé une bandelette et pour obtenir un résultat proche des 100% m’a conseillé de prendre du cymbalta, qui est un anti dépresseur, mais dont les effets secondaires agissent sur la miction.
    Les résultats ont été surprenants, car, en effet l’incontinence s’est quasiment résorbée, mais également l’etat de déprime continu a disparu;
    Est ce la forte diminution de l’incontinence, la prise de l’anti dépresseur, peut être les deux?
    Quoiqu’il en soit, tout va pour le mieux, le PSA est indétectable, vérification tous les 6 mois, prochaine analyse au mois de mai. Seul le problème « érection » demeure, résolu pour l’instant avec de l’edex.

    Voilà Guy, j’espère que mon témoignage, te donnera le coup de main nécessaire, pour traverser cette période.

    Bon courage

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