A qui faire confiance ?

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  • #152949
    FREDERIC
    Participant

    Bonjour à tous,

    Comment est-il possible qu’après une analyse anapath, un cancer de la prostate puisse être classé : T3a chez un et en T2 chez l’autre … [:S]

    J’expose les faits vite fait

    Mon beau-père 59 ans, un psa à 9,5, une biopsie est donc pratiquée, deux prélèvements positifs sur douze.
    Prostatectomie voie ouverte, un mois après le psa est indetectable, mais le compte rendu anapath est moins rassurant(T3a) . On propose donc à mon beau-père de rentrer dans un protocole, il donne son autorisation pour envoyer la pièce opératoire aux Etat-Unis.

    Et là un mois et demi après, coup de théatre le labo américain classe la tumeur en T2 et dit le cancer de votre patient n’est pas sortie de la capsule il ne peut plus rentrer dans le protocole.

    Voila une nouvelle qui change radicalement la façon de se progeter dans l’avenir !!!!

    S’agit-il d’une « erreur » ou existe t’il differentes méthodes d’analyse d’un pays à l’autre ?

    Mais surtout à qui se fier ????

    Si quelqu’ un peut m’éclairer, merci d’avance

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  • Auteur
    Réponses
    • Jean
      Participant

      [center]
      [color=990000][b]LA RAISON D’UN DEUXIÈME AVIS[/b][/color][/center][color=990000]
      La médecine est un art, par une science.
      Dans une maladie comme le cancer de la prostate où il y a peu de consensus, notamment dans les formes avancées,
      il convient d’entourer le patient d’une équipe de spécialistes afin de l’impliquer activement car :
      [b]C’est lui qui devrait décider en connaissance de cause[/b].

      Chaque spécialiste est formé pour entrainer son patient vers sa spécialité : un même patient s’est vu proposer 4 traitements différents par 4 spécialistes différents.

      Et puisqu’il s’agit d’un art, il y a possibilité d’erreurs. Ainsi, en 2006, 149 patientes sont venues chercher un deuxième diagnostic dans le centre spécialisé dans le traitement du cancer de l’Université du Michigan. A la suite de cette consultation, réalisée par une équipe pluridisciplinaire, plus de la moitié de ces femmes ont changé leur traitement initial. Après une étude au cas par cas, le Docteur Michael Sabel a pu mettre en évidence différentes erreurs d’appréciation des médecins traitants : méconnaissance des protocoles et des dernières techniques, mauvaise interprétation des biopsies, etc…

      [b][i]Conclusion[/i] : une stratégie sur deux est remise en question[/b],
      après un second avis.

      [b]ANAMACaP[/b][/color]

    • Michel
      Participant

      Il me semble que la frontière entre un stade T2 et un T3a est assez ténue. En T2, les deux lobes sont atteints sans dépassement de la capsule. En T3a, il peut y avoir dépassement de la capsule sans que la limite chirurgicale ni les vésicules séminales ne soient atteintes ou même si la tumeur vient au contact de la pièce opératoire, elle peut ne pas avoir été plus loin. Dans ce cas, qui est le mien, mon urologue dit qu’il faut observer le taux de PSA post opératoire pour évaluer les risques. S’il reste très bas, ce qui est mon cas après deux ans, il n’y a sans doute pas lieu de se lancer prématurément dans un quelconque protocole.Il convient de surveiller le taux de PSA, ce qui semble être la solution proposée par le labo américain.

    • FREDERIC
      Participant

      Bonsoir,

      Merci de me répondre si vite… cela est très rassurant de se sentir entouré.

      Effectivement, le cancer de la prostate engendre de grandes incertutudes, à tout les stades de la maladie.

      C’est aussi je crois une forme cancer qui pèse très lourd sur les épaules du patient dans le choix de son traitement, et de surcroît si plusieurs avis lui sont donnés.

      Bien sûr, je n’apporte rien de neuf par ce constat, mais lorsqu’on on y est confronté, beaucoup de questions fusent à notre esprit.

      Je trouve déconcertant que de nos jours, on ne puisse pas s’appuyer sur la fiabilité d’une biopsie, ou d’un compte-rendu Anapath afin d’établir un diagnostic certain, ou une stratégie de traitement adaptée.

      Peut-on dire qu’il y a de bons ou mauvais médecins, de bons ou mauvais patients ?? je ne juge ni ne critique cet « Art » qu’est la médecine, vers qui l’on se confie corps et âme et dans lequel chacun des acteurs ne peut prétendre connaître son rôle par coeur..

      On peut donc constater une fois de plus que, tout repose sur une bonne relation de confiance entre praticien et patient, une bonne information sur la maladie qui sont pour moi les deux paramètres vecteurs d’un espoir de guerison ou d’une meilleure qualité de vie…. et puis bien sûr il reste l’impalpable facteur chance omniprésent à l’esprit de tous..

      Merci de m’avoir lu

      Bonne soirée

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