Renseignements techniques …

  • Créateur
    Sujet
  • #152934
    FREDERIC
    Participant

    Bonjour à toutes et tous,

    Je viens tout juste de m’inscrire, mais depuis pas mal de temps, je survole le forum afin d’informer mon beau-père qui vient de subir il y a un mois une prostatectomie radicale par voie ouverte.

    J’ai donc une question .
    A la lecture des posts, je constate que la majorité des personnes atteintes d’un cancer de la prostate opérés ou non, ont connaissances d’information précises sur leur maladie : je veux parler de ( score de Gleseon, les classifications des tumeurs, agressivité du cancer, psadt, et même les methodes employées par les labos pour les taux de psa etc….) par quels moyens peuvent -ils acceder à ses informations ? car la connaissance de ses informations semble cruciale dans la recherche d’autres avis, afin de définir un choix de traitement éventuel .

    Merci d’avance de me renseigner.

    Soyez forts, nous pouvons le dire car maintenant nous cotoyons la maladie au quotidien… d’autres questions viendront plus tard.

    Je n’oublies pas ma cotisation

    Bonne journée à tous, Fredoum

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  • Auteur
    Réponses
  • Michel
    Participant

    En principe, on commence à parler de score de Gleason, le grade, pour caractériser l’agressivité de la tumeur lors de la biopsie qui confirme l’existence du cancer. On retrouve ce grade lors de l’analyse anatomopathologique de la prostate après l’opération; il est souvent plus précis et élevé que lors de la biopsie. Cette même analyse permet de confirmer le stade du cancer et de vérifier s’il est étendu aux deux lobes de la prostate, s’il a dépassé la barrière de la capsule prostatique, s’il s’est étendu aux vésicules séminales, s’il a débordé au dela de la section chirurgicale. Ces données devraient normalement figurer dans le compte rendu du laboratoire, ce n’est pas toujours le cas. Le temps de doublement du PSA peut être calculé par le patient ou ses proches. Normalement le laboratoire qui mesure le taux de PSA indique entre parenthèses la méthode qu’il a suivie. Si l’on opère, c’est que l’on pense que les ganglions et les vésicules ne sont pas atteints et qu’il n’y a pas de métastases. Il me semble que c’est lorsque la perspective de l’opération est envisagée que le double avis peut être recherché si la confiance ne règne pas; après, il est sans doute trop tard, il faudra assumer les conséquences qui ne sont pas toujours définitives et que l’on peut parvenir à contourner.Voila, Fredoum, ce que ma modeste expérience et la fréquentation de l’Internet m’ont appris. On peut être fort en effet car la confiance en soi et en son urologue sont des atouts majeurs dans la lutte contre la maladie et le retour à une meilleure qualité de vie. Je crois qu’une bonne connaissance de la maladie n’a jamais rendu quiconque plus malade.

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