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  • #152922
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    Bonjour, j’avoue que je suis un peu perdu : j’ai 62 ans, Biopsie le 4/12/06 positive (3 prélèvements sur 12) Gleason 6 (3+3) scintigraphie, scanner et IRM normaux, poids 47 grammes. PSA de 1,88 en octobre dernier, refait un PSA il ya 2 jours : redescendu à 1,58. (les années précédentes, j’avais toujours autour de 0,80) . On me propose le choix entre radiothérapie, Curiethérapie, et prostatectomie radicale avec une insistance, de la part des urologues, pour la dernière solution (préférable d’après eux vu mon âge « encore jeune »)les urologues consultés sont tous des chirurgiens dans cette dernière spécialité… J’aurai du être opéré en février, mais je ne suis toujours pas décidé : y a-t-il urgence ? Quelle méthode a le moins d’effets secondaires ?… tantôt cela semble être l’une, tantôt il semblerait que ce soit plutôt l’autre, et puis viens s’en rajouter une quatrième : les ultrasons (HIFU) apparemment prometteuse, avec peu d’effets secondaires….
    Enfin bref, je ne sais plus ou j’en suis…
    jey

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  • Michel
    Participant

    Jey, effectivement, vous avez atteint ce stade par lequel beaucoup d’entre nous sont passés et où rien n’est simple, ni évident. Tout paraît limite chez vous, même si le cancer lui ne fait pas de doute. Le doute, voilà bien le problème. Pouvons-nous avoir totale confiance en nos urologues? Je dirais oui pour ma part, car je ne peux imaginer qu’ils préscrivent une intervention superflue! Bien sûr l’intervention comporte des risques de séquelles sérieuses et très fréquentes, quelle que soit la méthode retenue. Chacune présente ses avantages mais aussi ses inconvénients. Il faudrait un coup de chance ou de malchance pour ne retirer d’une intervention que les avantages ou tous les inconvénients. Alors il va falloir gérer des compromis, l’objectif étant tout de même de se débarrasser d’un cancer qui lui ne transigera pas, même s’il prend son temps. Je ne suis pas médecin, Jey, mais je crois comprendre que la prostatectomie permet un meilleur suivi du développement ultérieur de la tumeur. Mais bien sûr les risques d’incontinence et d’impuissance existent bel et bien! peut être plus qu’avec la radiothérapie. Ceci dit, il existe des moyens de les contourner. Ce n’est certes pas une partie de plaisir, encore que l’expression ne soit pas bien choisie, car dans notre malheur, l’orgasme nous est conservé. N’oublions jamais que les dés sont pipés: rien ne sera comme avant parce que nous avons eu la déveine d’être frappés par le cancer d’une manière quasi indélébile. Alors, Jey quand vous aurez réussi à faire votre choix, il faudra ne plus avoir d’hésitation et vous dire que vous avez fait le meilleur choix. Vous verrez qu’il existe une vie après l’opération du cancer de la prostate, un vie avec des hauts et des bas, mais qui nous réserve encore de bons moments dans tous les domaines, même s’il nous faut recourir à des artifices ou à des appareillages plus ou moins sophistiqués Bon courage et gardez confiance en vous et en vos médecins.

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