Il y a un an presque jour pour jour j’ai été traité par curithérapie Avant interevention mon PSA été à 4.9 La première mesure à 3 mois été de 3.8 puis 3.2
Est-ce normal d’être encore à2.8 après un an???
Merci de vos réponses
Je souhaiterai que des compagnons qui ont subi ce traitement puissent témoigner ici, pour te donner ces renseignements précieux.
J’ai trouvé un site qui en parle, mais qui manque de précision sur les taux de PSA.
[quote]La surveillance de l’efficacité du traitement est réalisée par l’examen clinique et grâce aux dosages du PSA tous les 3 mois la première année, tous les 6 mois pendant 2 ans puis tous les ans… [b]Le taux de PSA diminue progressivement jusqu’à un taux minimal qui doit rester en plateau ultérieurement signant le succès thérapeutique, ce taux pouvant être obtenu en 1 à 3 ans après implantation.[/b][/quote]
Voici l’adresse de ce site. http://www.centrepaulpapin.fr/esp_visiteurs/informations_pratiques/traitements/curietherapie_3.htm
[center][img]http://www.centrepaulpapin.fr/images/espace_visiteurs/contenu/informations/traitements/traitements_07.jpg[/img][/center]
J’ai comme l’impression que ton PSA va encore diminuer, puisqu’ils parlent de 1 à 3 ans…
PSA APRES CURITERAPHIE
Objectifs
Évaluer la fréquence du phénomène de « rebond » (élévation secondaire transitoire de la concentration sérique du PSA) du PSA après curiethérapie de prostate et rechercher une corrélation entre le rebond et les paramètres cliniques et dosimétriques. Évaluer comment ce rebond du PSA peut mimer les critères de rechute biochimique.
Patients et méthodes
De mai 1998 à mai 2005, 1000 patients ont eu une curiethérapie pour un cancer localisé de la prostate de bas risque à l’institut Curie. Après l’implantation, un dosage sérique de PSA a été réalisé tous les six mois. Nous avons défini le « rebond » comme toute augmentation du PSA d’au moins 0,1 ng/ml, suivie d’une diminution spontanée de celui-ci. Nous avons utilisé les critères de rechute biochimique définis par le consensus de l’ASTRO (trois élévations successives de la concentration sérique de PSA), et analysé les corrélations entre les rebonds de PSA, les paramètres cliniques et dosimétriques, en analyse multifactorielle. Pour évaluer le phénomène de rebond avec un recul suffisant, cette série a donc porté sur les patients traités par la technique en temps réel, avec grains libres d’125I (Isoseed, Bebig), jusqu’à décembre 2001. Dans ce groupe de 295 patients, la durée moyenne de suivi a été de 40,3 mois (9-66 mois).
Résultats
Dans notre série, 161 patients (55%) ont eu une élévation transitoire de la concentration sérique de PSA (« rebond ») d’au moins 0,1 ng/ml; 145 patients (49%) un rebond d’au moins 0,2 ng/ml, 93 patients (32%) un rebond d’au moins 0,4 ng/ml, 43 patients (15%) un rebond d’au moins 1 ng/ml. Le délai moyen d’apparition de cette élévation a été de 19 mois (6-58), et la durée moyenne de six mois. L’amplitude moyenne de l’élévation a été de 0,8 ng/ml (0,1-4,1 ng/ml). Trente-deux patients, soit 11% du nombre total des patients, ont eu trois élévations successives du PSA avec un intervalle significatif entre les dosages (trois mois) et étaient donc en situation de rechute biochimique selon les critères de l’ASTRO. Parmi ces 32 patients, 18 (56%) ont vu leur PSA se normaliser complètement et spontanément. Au total, seuls dix patients ont vu leur concentration sérique de PSA continuer à augmenter et ont donc eu une authentique récidive biochimique. Pour les quatre derniers patients, la situation restait encore ambiguë compte tenu des fluctuations persistantes du PSA et du recul insuffisant. En analyse multifactorielle, l’âge inférieur à 70 ans ( p <0,0001) et la D90 (dose reçue par 90% de la prostate) supérieure à 200 Gy ( p <0,003) ont été identifiés comme facteurs indépendants, corrélés avec un rebond de la concentration sérique de PSA d'au moins 0,4 ng/ml.
Conclusions
Dans notre série, 32% des patients ont eu un rebond de la concentration sérique de PSA d'au moins 0,4 ng/ml, en accord avec les données de la littérature. Ce rebond a été observé jusqu'à cinq ans après l'implantation, a atteint jusqu'à 4 ng/ml, et a duré six mois en moyenne. Parmi les 32 patients avec les critères de rechute biochimique de l'ASTRO, 18 (56%) avaient en fait un simple rebond. Les critères de l'ASTRO ne sont donc pas adaptés au suivi biolochimique précoce après curiethérapie de prostate, et les résultats de la curiethérapie doivent être évalués avec un recul suffisant pour tenir compte du phénomène de rebond. Cela a des conséquences cliniques pratiques évidentes, sur le diagnostic de récidive et la décision d'un éventuel traitement complémentaire.
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