Mon époux a subi une prostatectomie. Il n’a plus d’érections et refuse l’Edex. Il me dit que ce n’est plus possible d’obtenir de jouissance pour lui puisqu’il n’y a plus d’éjaculation, donc il ne voit pas l’intêret d’avoir des rapports !
Je souhaiterai le témoignage d’un opéré pour savoir comment que ça se passe réellement.
Je suis encore jeune et amoureuse et tout ça m’angoisse…
Mon marie a subit une prostactectomie en mai 2006, cela ne nous empcèche pas d’avoir des raports sexuels et sans érection. C’est sur au début cela change la vie, mais si l’amour est le plus fort les choses peuvent s’aranger pour le couple. C’est vrais qu’il n’est pas possible des érections dans un premiers temps, mon mari commence à faire des picures d’edex, c’est moi sa femme qui lui fait, nous partons du principe que c’est un problème qui concerne le couple. C’est une épreuve qui nous a roproché encore plus dans notre amour. C’est une maladie qu’il faut combatre en couple pour que notre partenaire s’en sorte.
Je dirais même plus :
[center]…[/center]ABSOLUMENT ! . . . [(Y)][(Y)]
Opéré début mars 2006.
Pour le moment, 6 mois après l’opération, aucune réaction.
15 jours après l’opération j’ai fait ma première injection d’Edex sous le contrôle de mon chirurgien urologue. Avec cet artifice absolument indolore, (2 fois par semaine, maxi) je peux obtenir une érection suffisante pour une pénétration et une jouissance complète (sans éjaculation), tout comme avant. Evidemment, cela manque un peu de spontanéité, mais après 40 ans de vie commune…
J’ai donc repris une vie normale et une qualité de vie comparable à celle d’avant l’opération et je ne désespère pas de retrouver des érections naturelles avec le temps.
Il faut aussi savoir que les injection d’Edex, même sans rapport sexuel, empèche la nécrose des corps caverneux.
Mais si, la vie est belle, même après prostatectomie !!! [:D]
[center]Témoignage par PM78 du 03/10/2006
[color=990000][b]Gestion des séquelles : une affaire de couple[/b][/color]
[quote]
[i][color=ff3366]Je confirme l’importance du rôle de l’épouse ou de la compagne dans ce contexte traumatisant : entrer en clinique, sportif et en pleine possession de ses moyens, pour en sortir, huit jours plus tard, incontinent et impuissant.[/color][/i]
[i]Mon mari a subi une prostatectomie radicale en octobre 2005, à l’âge de 54 ans, à la suite d’un contrôle de routine (PSA : 4,37 –
Gleason : 3 + 3).
Retour à la continence : étant souvent nous-mêmes familiarisées, maternité oblige, avec la rééducation périnéale, nous sommes plus à même de dédramatiser la situation :
« Porter une protection, cela n’a rien de honteux ! ». Nous pouvons surtout stimuler notre compagnon pour qu’il s’implique activement dans sa rééducation (exercices pré et post-opératoires) et qu’il n’abandonne pas, par découragement ou lassitude : « Les exercices de contractions, tu peux les caser à tout moment de la journée. D’ailleurs, moi aussi, je vais m’y mettre ! ».
Impuissance : après l’opération, le traitement par voie orale prescrit n’a eu aucun effet.
Nous avons donc entamé, en décembre 2005, le cycle bi-hebdomadaire des injections intra-caverneuses. Je préparais la seringue et mon mari procédait à l’injection, ce qui lui semblait un peu moins pénible que procéder à la totalité des opérations. C’est aussi une façon de partager, même symboliquement, le poids de l’épreuve. Sur le plan pratique, le dosage du produit s’est avéré délicat à gérer, oscillant entre l’absence de résultat significatif et la réaction douloureuse et prolongée nécessitant l’intervention d’un médecin. J’avais lu plusieurs articles sur l’indispensable entretien des corps caverneux, sous peine de compromettre toute chance de « redémarrage » naturel. Fin avril 2006, alors que mes arguments tombaient dans le vide et que mon mari avait décidé d’abandonner, les prémices d’une reprise spontanée d’activité sont apparues. Il a alors été possible de passer progressivement des injections, devenues psychologiquement plus supportables, au traitement oral. Aujourd’hui, la récupération s’accélère.
[b]Conclusion[/b] :
[color=ff3366]Ne pas se décourager ni abandonner trop vite les injections.
Si nous n’avons pas de prise sur la maladie elle-même, nous pouvons, lorsque le contexte le permet, apporter notre contribution dans la gestion des séquelles.[/color]
Cordialement.[/i][/quote]
[color=000066]Témoignage intéressant . . . Merci ![/color][/center]
Bonjour à tou(te)s.
Je suis vraiment heureuse d’avoir fait quelques recherches et d’être tombée sur ce forum. Ça doit faire environ 3 heures que je le parcours et j’en suis réellement contente. Voilà près d’un mois que j’ai rencontré un homme… il est merveilleux, doux, tendre et sensuel à souhaits. Le we dernier, je suis restée à coucher chez lui et il m’a avoué avoir eu un cancer de la prostate il y a 3 ans et avoir subi une prostatectomie radicale… de là, les problèmes découlant de cette chirurgie. Cela dit… pour moi, ça ne change absolument rien dans ma vision des choses et de jour en jour, mes sentiments s’installent et les petits papillons dans ma poitrine commencent à être très très forts dès que je me mets à penser à cet homme. Dans la quarantaine, il a la garde de ses deux enfants, moi, de mon côté, j’ai les miens et une complicité s’installe déjà très fortement. J’ai seulement hâte que sa peur se dissipe et qu’enfin il me dise que lui aussi il a des sentiments pour moi ce dont je ne doute pas! Je suis prête à l’épauler quoiqu’il arrive!
Bravo à vous tou(te)s et surtout… longue vie à tous!
À propos de la jouissance. La jouissance est indépendante de l’érection et de l’éjaculation. Ayant subi moi-même une prostatectomie il y a neuf mois, je peux en témoigner. Alors que je n’avais aucune érection, il suffisait que mon épouse me caresse adroitement pour que je jouisse. Depuis que j’ai recours aux injections d’Edex, les pénétrations sont à nouveau possibles et les orgasmes (sans éjaculation, bien sûr) aussi forts, sinon plus, que ceux auxquels j’étais habitués.
Puisse ce témoignage persuader les époux découragés de persévérer.
Pablito
tout à fait d’accord , l’amour est plus fort que tout , c’est ce que l’on se dit avec mon mari, et on est deux dans le parcours , il faut garder espoir et les rapports sexuels reviendront comme avant courage à nous tous
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