Evolution post Ablatherm Focal

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  • #152763
    Gérard
    Participant

    Je suis un patient du docteur Albert Gelet.
    Le 03/11/2011 j’ai reçu un traitement Ablatherm Focal (HIFU High Intensity Focalized Ultrasounds) sur ma demi prostate gauche comme le décrit mon témoignage « bicabla » (bicalutamide plus Ablatherm Focal).
    J’aurais voulu connaître la réaction déjà vécue par Gérome Douady à l’issue d’un traitement semblable en 2004.
    Merci de transmettre ce message à Gérome Douady.
    Gérome ne répond pas. Tant pis, on avance.

    Suite le 02/12/2012: PSA mesuré hier : 0,6.
    J’en suis trés étonné. Les cellules cancéreuses en ont pris un coup soit directement parcequ’elles ont été brûlées soit par l’effet du traitement hormonal.
    Mais elles sont malines (et malignes).
    Le traitement hormonal se poursuit (2*50mg bicalutamide ou 1*50mg à négocier avec Lyon Edouard Herriot. A suivre..

    Précisions techniques: cancer diagnostiqué T3a. En visualisant le CD de l’IRM post Ablatherm j’ai bien vu le travail du docteur Albert Gelet: uniquement sur la partie gauche de la prostate. Rien sur l’extension extra capsulaire qui est une zone tumorale à cheval localement entre la prostate et son extérieur sur quelques mm. J’en conclus que c’est grâce à la bicalutamide qu’on va avoir cette zone. J’ai déjà 4 mois de ce traitement hormonal (libido quasi nulle légère douleur à la poitrine).
    Depuis hier (04/12/) début de mictions avec pas de sang visible. La cicatrisaton de la zone brûlée à l’intérieur de la prostate doit se mettre en place.

    Y a t il des lecteurs de ce sujet qui ont récemment eu ce type de soin?
    08/12/2011 Lyon, avec laquel je suis en relation par internet, dit de ne rien changer au traitement Hormonal. J’obtempère.

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    Réponses
  • jerome
    Participant

    voici ce que je pensais en 2009

    En 1996, ,à 56 ans, j’apprend que je suis atteint d’un cancer de la prostate. Soigné par hormonothérapie et radiothérapie au CHUde Grenoble, j’ai une que j’ai une récidive en 2004. Par chance, mon urologue me propose un traitement par Ablathermie, réalisé à l’hôpital Édouard-Herriot de Lyon par le docteur Gelet. J’ai eu
    de la chance car jusqu’alors, il n’existait pas de
    deuxième chance pour les patients en échec.
    À cette occasion, j’ai appris qu’ayant subi une
    radiothérapie, je ne pouvais pas être traité par
    prostatectomie, ce que j’ignorai en 1996.”.
    Aujourd’hui encore( en 2009), l’Ablathermie est la seule
    option qui ne soit pas une impasse thérapeutique
    après une radiothérapie. même si, en 2004,
    ce procédé était encore en phase de certification,
    c’était une vraie avancée médicale.”
    Entré à l’hôpital le 13 octobre, ‘ai subi le
    traitement pendant 3 heures le jeudi 14 octobre.
    “Le traitement réalisé sous rachi-anesthésie a été
    totalement indolore. Il a simplement nécessité
    la pose d’une sonde urinaire qui a été enlevée
    le dimanche suivant et j’ai pu sortir de l’hôpital le
    lendemain le lundi.”
    Pour moi qui a connu la “lourdeur” de la
    radiothérapie, il est évident que l’Ablathermie
    présente un avantage énorme quand à la rapidité
    du traitement. “J’ai bien ressenti quelques douleurs
    pour uriner dans la semaine qui a suivi ma sortie
    de l’hôpital, mais c’est un traitement bien moins
    fatiguant que celui que j’avais connu en 1996. Les
    suites opératoires sont également très simples,
    puisqu’elles se résument à un examen IRM et une
    échographie pour contrôler le bon déroulement
    du traitement.”
    La suite du contrôle a nécessité un PSA tous les
    mois et une biopsie à 3 mois. Grand-père comblé
    et globe-trotter insatiable, j’ai également
    apprécié pouvoir reprendre mon travail et mes
    activités sportives quasi immédiatement et sans
    fatigue.
    j’ai effectivement rencontré quelques complications le traitement Ablatherm génère des calculs vessicaux , et j’ai du séjourner trois fois en service hospitalier pour enlever des calculs qui s’étaient logés dans l’urètre.
    ces complications sont ( avec une impuissance totale mais que l’on m’avait annoncé) sont quand même un handicap qui est assez désagréable.

    et maintenant ce que je pense en décémbre 2012

    en décembre 2010, j’ai eu une deuxième récidive,( PSA monté en un an de 2 puis 3 puis 4 et une biopsie positive) sans doute due à une petite partie de la prostate qui n’avait pas pu être traitée en 2004 par ablathermie ( c’est dans le résumé opératoire de 2004) et donc le seul traitement que le Dr Gelet a trouvé raisonnable ( la vessie étant un peu affaissée et donc trop proche du rectum pour envisager un deuxième traitement par ablathermie) est un traitement à la bicalutamide pour un an ( debut du traitement en mai 2011 par 2x 50 mg par jour) et effectivement en septembre le PSA et retombé à 0.5 confimé à 0.5 en octobre.
    j’ai un RDV avec le DR Gelet en avril prochain mais je suis suivi à Grenoble par le Pr Descotes avec lequel j’ai rdv le 14 décembre.le Dr Gelet envisage après un an de traitement d’alterner un arret de traitement 6 mois et une reprise du traitement pour 6 mois

    voila ou j’en suis actuellement.
    j’ai mis du retard à vous répondre car j’avais un nouveau calcul qui s’était logé encore dans l’urètre et que l’on a du enlever
    amicalement
    Jérôme Douady

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