Dépistage du cancer de prostate : position de l’ANAMACaP et actualités

Depuis plus de vingt ans, l’ANAMACaP se mobilise pour faire reconnaître la nécessité d’un dépistage organisé du cancer de la prostate, comparable à celui du cancer du sein ou du côlon.

 

En France, cette maladie touche chaque année près de 60 000 hommes et reste responsable de plus de 9 000 décès. Pourtant, lorsqu’elle est détectée à un stade précoce, elle peut souvent être traitée efficacement, voire évitée sous sa forme métastatique. Face à des recommandations nationales devenues obsolètes et à des pratiques inégales, l’ANAMACaP plaide pour un dépistage plus précoce, mieux encadré, et adapté au risque individuel de chaque homme. Cet article présente la position actuelle de l’association, ses actions auprès des institutions françaises, ainsi que les dernières avancées scientifiques dans la lutte contre le cancer de la prostate

 

 

dépistage du cancer de prostate : le constat

Le cancer de prostate métastatique, découvert au premier diagnostic, est en recrudescence ces 20 dernières années (environ 10% des 60.000 nouveaux cas chaque année). Or, aujourd’hui, l’ensemble des communautés scientifiques internationales s’accorde sur un point essentiel : un diagnostic précoce, rendu possible grâce au dépistage, réduit de manière significative le nombre de cancers de la prostate diagnostiqués à un stade métastatique, que ce soit dès le départ ou lors des récidives de la maladie.

Les recommandations actuelles de nos autorités de santé concernant le dépistage du cancer de la prostate datent de plus de vingt ans. Elles ne sont plus adaptées au contexte médical actuel — notamment depuis l’introduction de l’IRM dans les protocoles afin de diminuer le recours aux biopsies prostatiques —, et se caractérisent par une grande ambiguïté, voire une certaine hypocrisie.
Résultat : les pratiques médicales sont devenues inégales et souvent inadaptées, laissant de nombreux hommes courir le risque de souffrir inutilement, voire de perdre plusieurs années de vie face à une maladie pourtant mieux maîtrisable lorsqu’elle est détectée tôt.

L’absence d’un cadre clair et cohérent pour le dépistage conduit à une situation paradoxale : plus de 70 % des hommes réalisent leur premier dosage du PSA autour de 70 ans, tandis qu’ils sont moins de 30 % à le faire à 50 ans. Or, après 65 ans, le dépistage d’un cancer de la prostate n’apporte, à l’échelle de la population, aucun bénéfice significatif en termes de survie. Pire encore, il conduit à la découverte d’un plus grand nombre de cancers métastatiques — des cancers qui, dans bien des cas, auraient pu être diagnostiqués à un stade guérissable si le dépistage par le PSA avait été effectué à un âge plus jeune.

 

 

L’anamacap au cœur des NOUVEAUX programmes de dépistage

Face au cancer, les priorités en matière de dépistage des cancers ont été réévaluées en 2022 par la Commission européenne. Elle a défini de nouvelles lignes directrices visant à améliorer la détection précoce des cancers, notamment ceux du poumon, de l’estomac et de la prostate. Cette révision, particulièrement importante pour le cancer de la prostate, fait suite à la constatation, dans les pays industrialisés, d’une augmentation d’environ 15 % des cas diagnostiqués à un stade localement avancé ou métastatique — des formes nécessitant des traitements plus lourds, plus invasifs et plus coûteux. En réponse, plusieurs pays européens ont lancé de nouveaux programmes et études cliniques afin de repenser les stratégies et les modalités de dépistage du cancer de la prostate. À l’échelle européenne, le programme EUCanScreen 2024-2028 a pour objectif de promouvoir un dépistage de haute qualité des cancers, dont celui de la prostate.

D’ici 2026, au moins cinq États membres de l’Union européenne auront intégré ces nouvelles directives. L’un des objectifs majeurs est de réduire immédiatement de 50 % le surdiagnostic et le surtraitement dans les pays alignés sur les recommandations européennes adaptées sur le niveau de risque.
D’ici 2027, l’ensemble des 27 États membres devraient disposer d’une stratégie claire de détection précoce du cancer de la prostate, reposant potentiellement sur une approche personnalisée selon le risque de chaque individu.

En France, ces actions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie décennale de lutte contre le cancer 2021-2030. Des études régionales ont déjà été lancées avec le soutien de l’ANAMACaP et de son Fonds de dotation. Ces initiatives mettent en œuvre des approches de dépistage actualisées, allant au-delà du simple dosage du PSA : elles incluent notamment le dépistage ciblé des hommes à haut risque génétique et le développement de nouveaux marqueurs utilisables à l’échelle de la population générale.

En 2023, l’Institut national du cancer (INCa), la Ligue nationale contre le cancer (LNCC) et la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer ont décidé de soutenir conjointement un nouveau Programme d’Actions Intégrées de Recherche (PAIR) dédié au dépistage du cancer de la prostate.
Un séminaire de lancement s’est tenu en décembre 2024, consacré à la personnalisation du dépistage et à l’identification de nouveaux marqueurs. L’ANAMACaP y a participé activement, son président ayant co-présidé l’élaboration du cahier des charges de ce programme.

L’anamacap au cœur des politiques de santé

L’ANAMACaP a également interpellé plusieurs parlementaires sur la nécessité de réviser les recommandations actuelles des autorités françaises de santé, en soulignant qu’elles reposent sur trois assertions : deux contradictoires et une scientifiquement obsolète.

Première assertion contradictoire

La première de ces assertions consiste à ne pas recommander le dépistage systématique par dosage du PSA, c’est-à-dire sans invitation organisée, comme cela se pratique pour les cancers du côlon ou du sein.
Cette position pourrait être justifiée si l’on se limitait à observer uniquement la mortalité en population générale par cancer de la prostate. Cependant, les données montrent que le dépistage présente de nombreux bénéfices, notamment dans la prévention des formes métastatiques, l’amélioration de la qualité de vie et la réduction potentielle des coûts de santé liés à la prise en charge des cancers avancés. Des économies qui, à ce jour, n’ont jamais été évaluées de manière approfondie par les autorités depuis l’apparition récente des trithérapies pour le cancer de la prostate métastatique.

L’ANAMACaP cofinance actuellement, avec son Fonds de dotation FDCP et le soutien financier de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, une étude dédiée à ce sujet, dont les résultats finaux seront présentés lors de ses prochaines journées scientifiques médecins-patients.

Deuxième assertion obsolète

La deuxième assertion avancée par les autorités de santé est scientifiquement obsolète. Elle affirme que le dépistage, même chez les hommes à risque — notamment ceux présentant une prédisposition génétique ou des antécédents familiaux —, n’apporte pas de bénéfice.
Or, cette position est aujourd’hui fausse au regard des données scientifiques actuelles. Dans les populations à risque, le dépistage dit « ciblé » permet en effet une réduction de la mortalité de plus de 50 %.
Maintenir une telle « non-recommandation » place désormais la France en dessous des standards internationaux en matière de santé publique et de prévention.

Troisième assertion contradictoire

La troisième assertion, quant à elle, est contradictoire, voire spécieuse, par rapport à la première. Elle ouvre la porte à un dépistage dit “opportuniste”, à discuter avec un professionnel de santé, en particulier chez les hommes présentant des troubles urinaires. Cette position est incohérente : elle encourage le dépistage précisément dans les situations où le dosage du PSA est le moins performant pour diagnostiquer un cancer de la prostate. En effet, une élévation du taux de PSA chez un homme souffrant de troubles urinaires est, dans la majorité des cas, liée à une hypertrophie bénigne de la prostate, et non à un cancer.
Et lorsque le cancer est effectivement responsable de ces troubles, il s’agit généralement d’une forme avancée, peu guérissable, ne répondant donc à la définition du dépistage.

Cette troisième assertion, en pratique, permet aux autorités de santé de se dégager de leur responsabilité par rapport à la première assertion : elles ne recommandent pas un dépistage systématique, tout en tolérant un dépistage opportuniste en filigrane. Dans le passé, cette ambiguïté a déjà conduit à la condamnation judiciaire de praticiens n’ayant pas proposé de dépistage à leurs patients.

 

 

L’anamacap au cœur de la communication sur le dépistage et la surveillance active

En 2025, l’ANAMACaP fait évoluer ses messages d’information sur le dépistage du cancer de la prostate autour de quatre axes prioritaires :

1 – Abroger la non-recommandation d’un dépistage « systématique » sur invitation des instances publiques

Cette position actuelle entretient une confusion majeure dans l’esprit du public et des professionnels. Elle véhicule un message erroné et potentiellement dangereux, à l’origine de nombreux malentendus et débats polémiques sur le dépistage.

Le fait que l’Assurance maladie ne propose pas, comme pour le cancer du côlon ou du sein, un programme de dépistage organisé et systématique en population générale sur invitation, ne justifie pas pour autant la publication d’une « non-recommandation » grand public. Celle-ci crée une ambiguïté entre dépistage organisé et dépistage opportuniste, alors qu’il s’agit de démarches distinctes.

Il est essentiel de rappeler que cette « non-recommandation » ne concerne que l’Assurance maladie et non les professionnels de santé de terrain. Ces derniers ont, au contraire, le devoir d’informer leurs patients sur la possibilité d’un dépistage — celui-là même qui est implicitement reconnu par les autorités de santé et qui n’échappe pas aux juges s’il n’est pas proposé.

 

2 – Recommander précocement un dépistage ciblé pour les hommes à haut risque génétique

L’absence actuelle de recommandation de dépistage du cancer de la prostate dans ce contexte particulier est inadaptée et scientifiquement infondée. Elle contredit les connaissances issues de la recherche et de la pratique quotidienne du terrain, qui démontrent clairement le bénéfice d’un dépistage ciblé chez les hommes présentant une prédisposition génétique ou des antécédents familiaux. En maintenant cette position, la France se place comme « l’attardée » de la communauté scientifique des autres pays dits « industrialisés.

 

3 – Recommander une information à la population masculine sur l’utilité d’un dépistage du cancer de la prostate s’il est fait dans les règles dictées par les professionnels.

Ce dépistage doit être intégré dans un parcours de prévention raisonné, débutant par une information dès l’âge de 40 ans, afin d’adapter le moment du premier test au profil de risque individuel. Le dépistage doit débuter :

  • dès 45 ans, voire dès 40 ans, pour ceux présentant des facteurs de susceptibilité génétique ou des antécédents familiaux.
  • à partir de 50 ans pour les hommes sans facteur de risque identifié (et non après 70 ans);

L’adhésion à la démarche « Mon Bilan Prévention », annoncée en 2022 par le Président de la République, va dans ce sens : elle doit permettre un accès effectif à une information claire et personnalisée sur le dépistage du cancer de la prostate.

 

4 – Eviter le surtraitement par une surveillance active préconisée par les sociétés savantes

La majorité des cancers de la prostate détectés par dépistage ne nécessitent pas de traitement immédiat, mais relèvent d’une surveillance active, selon des critères définis par les recommandations professionnelles. Cette approche permet de ne traiter que les 30 % de cancers susceptibles d’évoluer vers des formes métastatiques ou potentiellement mortelles, tout en épargnant les autres patients des effets secondaires et complications inutiles.

Pourtant, moins de 10 % des cancers de la prostate font aujourd’hui l’objet d’une surveillance active, alors qu’ils représentent environ 70 % des cas dépistés.
Le dépistage précoce ne peut se concevoir que s’il s’accompagne d’un encadrement clair de la prise en charge qui y fait suite.

La France reste, à ce jour, en retard par rapport à ses voisins européens sur la maîtrise du surtraitement. Il est donc essentiel d’instaurer des critères de remboursement et de pratique garantissant l’application effective des recommandations et des bonnes pratiques professionnelles.

Il n’y a aucune justification à renoncer au dépistage précoce — qui sacrifie des hommes dont le cancer évoluera vers des métastases — sous prétexte que certaines pratiques de surtraitement inapproprié persistent.
C’est au contraire en encadrant mieux la prise en charge, et non en freinant le dépistage, que l’on prévient ces dérives et que l’on protège les patients.

 

Faire de chaque membre de l’ANAMACaP un porte-parole du dépistage du cancer de la prostate 

La diffusion de l’information, au sein de l’ANAMACaP et par l’ANAMACaP, sur les nouvelles modalités de dépistage et de recommandations de la surveillance active, est un enjeu essentiel.

L’ANAMACaP insiste sur plusieurs points clés :

  • la nécessité d’une information précoce dès l’âge de 40 ans, conformément au droit des patients à une information complète et opposable sur le dépistage du cancer de la prostate ;
  • le nouveau seuil d’alerte du PSA fixé à 3 ng/mL ;
  • le recours systématique à l’IRM pour déterminer la pertinence ou non d’éventuelles biopsies ciblées ;
  • la mise en place d’un protocole de surveillance active, fondé sur l’IRM prostatique, pour tout cancer diagnostiqué à un stade précoce, plutôt qu’un traitement immédiat.

👉 Chaque membre de l’ANAMACaP doit pouvoir devenir le relais de terrain du message sur le pourquoi, quand et comment pratiquer le dépistage du cancer de la prostate.

Dépistage du cancer de la prostate : pourquoi, quand et comment ?

Toutes les informations essentielles, un test et des outils en résumé

Je m'informe pour être un relais auprès de mes proches

 

Pr Olivier CUSSENOT, Président de l’ANAMACaP

M. Roland MUNTZ, Président d’honneur et Fondateur de l’ANAMACaP

 

Les dernières ACTIONS DE L’ANAMACaP sur le dépistage du cancer de prostate

Courrier et note adressée à Mme la Ministre de la Santé en 2017

L’ANAMACaP a adressé une lettre à Madame Agnès BUZYN, Ministre de la Santé et des Solidarités accompagnée d’une note faisant le point sur le dépistage du cancer de la prostate. Voir la note.

Audition au Sénat en septembre 2018

Le président de l’ANAMACaP et le Pr Olivier CUSSENOT ont été auditionnés par Madame Catherine DEROCHE, Sénatrice et Président du groupe d’études sur le cancer au Sénat au Palais du Luxembourg.  Une approche économique a été présentée pour démontrer tout l’intérêt d’organiser un dépistage du cancer de la prostate sur le plan de la santé avec une diminution de la maladie métastatique et d’une baisse importante du coût de la prise en charge. En outre, la France est confrontée à une hétérogénéité des pratiques médicales : du médecin généraliste jusqu’au protocole oncologique dans tous les établissements du pays. Madame DEROCHE a été très intéressée par le sujet. Elle a demandé la présentation d’une étude plus structurée.

Audition à l’Assemblée nationale en septembre 2021

Roland MUNTZ, le Pr CUSSENOT et Monsieur Claude OUSTLANT, Président du FDCP (Fonds de Dotation pour l’innovation dans la prise en charge du Cancer de la Prostate) ont été invités à une table ronde devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale sur la prévention du cancer de la prostate présidée par Madame Fadila KHATTABI et avec la participation de la Haute Autorité de Santé, de l’Institut National du Cancer, du Collège de Médecine générale, de l’Association Française d’Urologie et de députés. L’ANAMACaP a été écoutée et a obtenu une subvention de 50 % pour le financement de l’étude Observapur.

 

L’étude Observapur (2022 – 2025)

Afin de soumettre un rapport étayé avec des chiffres factuels à la sénatrice Madame DEROCHE, l’ANAMACaP a décidé de lancer et soutenir une étude à partir des données d’Observapur. Une étude unique en France qui dispose de l’autorisation d’exploiter de manière anonymisée des données de la sécurité sociale sur tous les hommes ayant reçu un examen ou un traitement en lien avec la prostate entre 2004 et 2018 (projet de bigdata comportant des millions de données). Budget 100 000 €, cofinancé par la commission de l’assemblée, le Fonds de Dotation FDCP et l’ANAMACaP.

 

Phase 1 d’Observapur

Elle consiste à extraire, recodifier et analyser les informations. Les premiers résultats et conclusions ont été présentés par M. Yoan TAILLE, datascientit, les docteurs Bertrand LUKACS et Jean-Jacques PORTAL et les Professeurs Eric VICAUT et Olivier CUSSENOT lors de la journée scientifique 2024 de l’ANAMACaP. Première publication scientifique : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2588931124000531

 

CONSULTER LES PREMIERS RÉSULTATS

 

Phase 2 d’Observapur

Elle consiste à réaliser une comparaison médico-économique entre un dépistage opportuniste du cancer de la prostate tel que réalisé actuellement et un dépistage organisé avec la mise à jour du rapport OPEPS (Observatoire Parlementaire d’Evaluation des Politiques de Santé) 2009 du Professeur Bernard DEBRE. Les résultats finaux seront présentés lors des journées scientifiques médecins-patients de l’ANAMACaP.

 

Dépistage du 1er cancer de l’homme : LA PRISE DE CONSCIENCE

2022 : recommandations de la commission européenne

Fin 2022, la commission européenne débloque des fonds et recommande aux pays membres d’évaluer la faisabilité et l’efficacité du dépistage organisé du cancer de la prostate chez les hommes, en utilisant le test de l’antigène prostatique spécifique (PSA) en combinaison avec l’imagerie par résonance magnétique (IRM) en guise de suivi. Sept pays se sont lancés.

Décembre 2024 : lancement du PAIR prostate en France

Le Ministère de la Santé a chargé l’Institut National du Cancer de lancer un programme : le PAIR Prostate (Programme d’Actions Intégré de Recherche). Le président de notre conseil scientifique a été nommé co-président de son comité de pilotage. Un cahier des charges va être préparé et diffusé aux équipes de recherche afin de trouver un outil complémentaire au test de PSA pour optimiser le dépistage du cancer de prostate.

Voir l’intervention du Pr CUSSENOT sur la prise de conscience du dépistage lors de la journée scientifique de l’ANAMACaP en 2024.

 

 

Article publié en avril 2025, mis à jour en octobre 2025.

 

ALLER PLUS LOIN

En 2021, l’ANAMACaP a laissé une large place au dépistage du cancer de la prostate à l’occasion de sa journée scientifique médecins-patients. Elle a ainsi eu l’honneur de recevoir deux grands spécialistes :

– Le Pr Georges FOURNIER, alors Chef de service urologie du CHU de Brest et Président de l’Association Française d’Urologie (AFU) est intervenu. Lire la présentation du Pr FOURNIER « dépistage du cancer de la prostate, où en est la France ? »

– Le Pr Hein VAN POPPEL, Urologue à l’U.Z. de LEUVEN, Belgique, Secrétaire de l’Association Européenne d’Urologie (EAU). Lire la présentation du Pr VAN POPPEL « Dépistage du cancer de la prostate, la position de l’Europe »

– Voir le témoignage d’Alice, épouse d’un patient jeune diagnostiqué trop tardivement