Éviter les habitudes alimentaires malsaines

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    Daniel
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    Cette étude a été publiée par l’Anamacap par un courriel du 24 05 2023 : l’actualité du cancer de la prostate.
    Elle complète bien la rubrique alimentation, c’est pourquoi j’en propose la lecture.

    Une étude publiée dans BJU International ont constaté que l’adhésion à une alimentation malsaine pourrait augmenter le risque de développer un cancer de la prostate agressif. L’étude a évalué les régimes alimentaires de 15 296 hommes recrutés en Espagne entre 1992 et 1996. Parmi ces hommes, 609 cas de cancer de la prostate ont été identifiés au cours d’un suivi médian de 17 ans.

    Les régimes ont été classés comme occidentaux, prudents ou méditerranéens.
    • Le régime alimentaire occidental consistait en une consommation élevée de produits laitiers riches en matières grasses, de viande transformée, de céréales raffinées, de sucreries, de boissons caloriques, de plats cuisinés et de sauces, et une faible consommation de produits laitiers faibles en gras et de grains entiers.
    • Le régime alimentaire prudent était caractérisé par une forte consommation de produits laitiers faibles en gras, de légumes, de fruits, de grains entiers et de jus.
    • Le modèle alimentaire méditerranéen représentait une forte consommation de poisson, de légumes, de légumineuses, de pommes de terre bouillies, de fruits, d’olives et d’huile végétale, et une faible consommation de jus.

    Aucun effet sur le risque de cancer de la prostate n’a été détecté pour les régimes alimentaires prudents et méditerranéens, mais un effet néfaste a été observé avec le régime alimentaire occidental. Cet effet n’a été observé que pour les tumeurs agressives. Nos résultats indiquent qu’éviter les mauvaises habitudes alimentaires pourrait être la meilleure stratégie nutritionnelle pour prévenir le cancer agressif de la prostate. »

    « Remplacer la consommation de produits diététiques de type occidental par des produits caractéristiques du régime méditerranéen pourrait également réduire le risque d’autres maladies chroniques », a ajouté la co-auteure principale Marina Pollán, PhD, de l’Institutde santé Carlos III et du CIBERESP, en Espagne.
    Adela Castelló-Pastor, PhD, auteur principal, Institut de santé Carlos III et CIBERESP, Espagne

    Portez-vous bien.
    Daniel

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  • Auteur
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  • Francis
    Participant

    Bonjour,
    Il est reconnu qu’une alimentation pauvre en sucre, en sel, en gras et riche en fibres est au quotidien une bonne habitude qui évite l’obésité, le diabète et d’autres problématiques potentielles de santé. A noter toutefois que le caractère sain des aliments est très important mais rarement vérifiable au moment de l’achat réel dans les linéaires. Des applications sur smartphones, très simples à utiliser, sont des aides précieuses pour sélectionner des produits conditionnés portant un code-barre: ces applications lèvent des doutes, servent de guide et également suggèrent des choix alternatifs. Des produits non transformés dits « bruts » ne sont pas tous nécessairement de qualités organoleptiques identiques. La provenance géographique est très diverse quand bien même des labels sélectifs visant à rassurer soient identifiables sur les emballages. Les charges potentielles en résidus de type pesticides et/ou fongicides voire herbicides véhiculés par des produits « bruts de cueille » comme des légumes, des fruits pèsent sur la qualité intrinsèque de notre alimentation. L’exposition a des produits chimiques de près ou de loin dans des parcours de vies professionnelles peut également peser. Dans le cas du cancer de la prostate, des études montrent statistiquement des régions hexagonales plus impactées que d’autres….pourquoi de tels écarts?. L’air, l’eau, indispensables à l’être humain au quotidien peuvent contribuer à la création de « cocktails perturbateurs » ayant un impact sur notre capital santé. Des études multifactorielles plus approfondies mériteraient d’être activées et/ou fusionnées afin d’affiner la compréhension des facteurs de risques et d’éclairer les populations sur les comportements. Les constats, les conclusions scientifiques ont pour objet d’améliorer sine die la prévention et le dépistage précoce en lien avec les populations à risques. Des efforts conséquents à plusieurs niveaux sont à faire, ils doivent animer les objectifs de nos institutions. En tant que consommateurs nous avons déjà un pouvoir réel en étant acteur de notre santé au quotidien sous réserve d’être éclairés plus vite et plus efficacement. Ensemble agissons.

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