Bonjour,
j’ai 57 ans.cancer decouvert le 10/02/17.
l’urologue ne veut pas laisser les nerfs erectiles en place bien que la capsule soit intacte.( résultat biopsie)
Il argue des risques de laisser des cellules cancereuses en place ( Gleason 9/PSA 7/scan sans métastase) et du fait que même en laissant les nerfs les chances de récupérer une érection sont faibles.
J’aimerais avoir des avis éclairés sur son point de vue, car pour moi, si la capsule est intacte il n’est pas justifié d’enlever ces nerfs.
Courage à tous
Bien cordialement
Serge
Bonsoir,
Il est possible que votre âge et le score de gleason découvert, le pousse à jouer la carte « sécurité maximale ».
Du reste dossier sous le bras, rien ne vous empêche de recueillir l’avis d’un autre médecin…
Lors de ma propre PR, deux ganglions ont été découverts contaminés alors que l’IRM et le scanner n’avaient rien décelé…
Amicalement
Bonjour Serge,
Personnellement je ne donnerais pas tort à ton urologue.
En effet, même si on conserve les nerfs érecteurs, il y a peu de chances (on dit 20%) de récupérer l’érection.
D’autre part un Gleason de 9 indique un cancer agressif, avec beaucoup de risques de récidives.
Enfin, d’après mon expérience, le principal effet secondaire de cette opération, ce n’est pas l’impuissance, c’est justement la peur de la récidive.
Voilà, mais ce n’est que mon opinion, bien sûr.
Cordialement
Patrice
ça vaut le coup d’un deuxième avis selon moi
j’avais une extension de mon cancer hors de la capsule prostatique, et mon urologue ne m’a pas enlevé les bandelettes neurovasculaires, je lui ai dit que j’avais une sexualité qui était importante pour moi et ma femme alors il m’a bien expliqué les risques et je les ai pris
j’ai eu 38 séances de radiothérapie, alors que pourtant mon PSA était très bas après l’opération mais on a joué la sécurité (fin des dernières séances mai 2016), j’ai des érections tout à fait normales et je prends un cialis 10mg 2 fois par semaine,
seule différence, mon pénis a un peu diminué mais on peut comprendre puisqu’ils enlèvent l’urètre prostatique et qu’il faut anastomoser l’urètre à la vessie donc traction mais bon ce n’est pas la taille qui compte si j’ose m’exprimer ainsi
et grande nouvelle PSA ce matin à 10 mois fin radiothérapie, 0,018
Je suis soulagé
courage à tous
Bonjour et merci pour vos reponses.
Les dernieres nouvelles sont que le cancer est sorti de la prostate malgré ce que disaient la biopsie et le petscan.
j’ai démarré hier l’hormonotherapie ( pas encore d’effets secondaires) et je crois que la radiotherapie va demarrer semaine prochaine.
Pour ceux qui ont eu des seances de radiotherapie, pouvez m’expliquer un peu comment ça se passe, s’il y a ne préparation, quels sont les effets secondaires ?
Possible de travailler tout en ayant ces seances ?
merci et courage à tous
Bonjour et merci pour vos reponses.
Les dernieres nouvelles sont que le cancer est sorti de la prostate malgré ce que disaient la biopsie et le petscan.
j’ai démarré hier l’hormonotherapie ( pas encore d’effets secondaires) et je crois que la radiotherapie va demarrer semaine prochaine.
Pour ceux qui ont eu des seances de radiotherapie, pouvez m’expliquer un peu comment ça se passe, s’il y a ne préparation, quels sont les effets secondaires ?
Possible de travailler tout en ayant ces seances ?
merci et courage à tous
Bonjour freelance,
J’ai subi une radiothérapie. Effets secondaires tout-à-fait négligeables et aucune fatigue. Mais peut-être ai-je eu de la chance.
D’après mon expérience, le principal effet secondaire, c’est qu’il n’est pas du tout garanti que ce soit un traitement suffisant.
Cordialement
Patrice
Bonjour Freelance, bonjour toul’monde,
Dans un premier temps, vous passerez par une étape de repérage de la zone à traiter (petits points tatoués sur la peau) et votre radiothérapeute procédera au calcul et à la distribution des doses à appliquer. Ceci permettra de définir les paramètres de réglage de l’appareil.
Vous passerez ensuite en phase de traitement, classiquement 5 séances par semaine pendant un peu plus d’un mois.
Il vous sera demandé d’avoir la vessie à moitié pleine pendant les séances (repérage et traitement).
Des patients continuent à travailler, d’autres ont du mal à le faire.
Parmi les effets indésirables toujours possibles, on site les troubles urinaires (besoins plus fréquents par exemple), les inflammations du rectum et de l’anus, les troubles intestinaux.
De toute façon, vous ferez le point avec votre radiothérapeute toutes les semaines et il saura vous indiquer comment réduire leurs effets…
Courage à vous
Bonjour Freelance,
J’ai subi une radiothérapie externe du 2 juin 2016 au 2 août 2016 (39 séances), il y a donc un an…Parallèlement (entre avril et fin juillet de la même année) j’ai eu aussi une hormonothérapie (très douloureuse au point d’injection).
Fatigue très importante et bouffées de chaleur dues à l’hormonothérapie (heureusement que je ne travaille plus…), plus aucune libido ni d’érection, pas même le matin au réveil (normal puisque chute drastique de la testostérone)….
La radiothérapie s’est très bien passée, un peu contraignante, puisque quotidienne et obligation d’avoir la vessie pleine et le rectum vide….Le seul désagrément a été de devoir me lever pour uriner jusqu’à 8 fois par nuit…
Tous ces inconvénients ont disparus dans les 2/3 mois après l’arrêt des rayons et la libido et l’activité sexuelle après environ 6/7 mois après la dernière injection…
PSA 4 mois après traitement : 0.051 (ils étaient à 9 avant traitement) et PSA à 1 an : 0,06…L’urologue et le radiothérapeute m’avaient prévenu qu’ils remonteraient forcément lorsque la testostérone remonterait…
A l’époque j’avais longtemps hésité entre la PR (fortement recommandée par certains urologues chirurgiens avant tout) et la radiothérapie…je ne regrette pas du tout d’avoir fait ce choix…
Voilà mon expérience !
Bon courage à tous !
J’ai été prostatectomisé avec une partie des nerfs il y a 10 ans en 2008.J’ai 73 ans et un PSA nul.
Adepte du vacuum, je suis toujours « capable » avec et sans (moins bien toutefois) mais bien que continent en repos, impossible de se retenir excité.
Le résultat est que je suis par force abstinent sauf 1/ sous la douche et 2/ dans un lit avec le moyen du vacuum et des anneaux de constriction.
En conclusion il n’y a pas que les nerfs érecteurs qui doivent guider nos questions car le risque d’incontinence doit être évalué au repos (dans la vie courante ) et en érection (qui interdit les ébats dans le confort).
Bien entendu, je réponds à toute question si le site permet de m’avertir via mon mail car je n’ouvre pas souvent ce site.
S’il faut passer par le webmaster j’autorise tout membre à me contacter.
Restez des hommes !
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