Bonjour,
Je souhaiterais obtenir le témoignage d hommes qui sont en surveillance active.
Merci beaucoup
Le tof27
Bonjour,
J’ai subi une prostatectomie à Montsouris le 14/12/2016 qui s’est bien passée (pas de fuite urinaire)
Suite à l’opération:classification TNM 2009 :PT3BN1RO.
1 mois plus tard, PSA à 2.O3
Testostérone à 8.19.
Le docteur de Montsouris effectuant le suivi médical à 1 mois me prescrit des séances de radiothérapie et d’hormonothérapie
Éligard 45 mg et Casodex 50.
J’ai 65 ans, en forme physiquement .
Je voudrai connaître les complications de tels traitements et avoir des témoignages de patients se trouvant dans la même situation.
En vous remerciant.
DB45
EN SURVEILLANCE ACTIVE à ma demande depuis 11 ans., c’est à dire SANS AUCUN TRAITEMENT, conformément à la définition de la « surveillance active ».
Pour un cancer détecté en janvier 2006, à l’âge de 66 ans, PSA environ 5, score gleason 3+3, 5 carottes positives sur 12. sans franchissement de la capsule prostatique.
Du point de vue stratégique ,j’étais donc éligible à la surveillance active ,puisque je rentrais dans le cadre défini dans l’article qui figure sur le site de l’ANAMACAP au chapitre « dépistage » , à la page
http://www.anamacap.fr/index.php?id=5
Le diagnostic de 2006 a été confirmé par une seconde biopsie en 2012. qui n’a pas décelé d’évolution notable , notamment score Gleason identique et pas de franchissement de la capsule. et conforté par une imagerie PET SCAN.
De mon point de vue il y a deux volets dans la surveillance active :
*d’un côté le suivi du diagnostic par les urologues avec les examens réguliers (analyse de sang tous les 6 mois), IRM tous les deux ans et plus si nécessaire;
* de l’autre côté la prise en charge par le patient de son hygiène de vie : alimentation et nutrition au sens large, exercice physique (pour ma part assez léger -un peu de marche- jardinage- gymnastique légère type yoga ou taïchi) , activité intellectuelle. Cette dernière peut prendre diverses formes depuis l’investissement dans des associations jusqu’à des projets personnels durables. Le principe est de ne pas se laisser dominer par la maladie. Ne pas trop y penser tout en étant vigilant. En un mot éviter le stress.
D’un point de vue rationnel on peut dire qu’il s’agit d’un calcul de probabilité sur l’incertitude.
D’une part on évite les dommages collatéraux d’un traitement invasif , d’autre part on prend le risque d’une aggravation à moyen terme. C’est un rapport bénéfice/risque.
La surveillance est active dans ce qu’elle implique le patient à changer son comportement quant à l’hygiène de vie. Alors que le traitement invasif peut laisser croire au patient que tout est réglé et qu’il peut continuer comme avant, sans s’interroger sur son mode de vie en tant qu’un des facteurs de son cancer.
Le chapitre santé et nutrition demanderait un long développement ; Là aussi j’ai changé mes habitudes alimentaires sans pour autant avoir eu besoin de suivre un « régime ».
Du point de vue des symptômes, j’ai moins de douleurs articulaires qu’il y a 10 ans et moins de douleur dorsale qu’à l’âge de 55 ans ! C’est probablement lié à une meilleure alimentation et une meilleure gestion du stress.
Bien sûr la prostate augmente doucement de volume, de même que le PSA, mais je n’ai jamais eu de difficulté à uriner et bien sûr pas de fuite.
J’ajoute que je n’ai pas de maladie adjacente (diabète ou autre).
En bref un cancer à évolution modérée, pour le moment.
A votre disposition pour des précisions complémentaires.
PIVERT
SURVEILLANCE ACTIVE = PARTICIPATION ACTIVE DU PATIENT.
en complément au témoignage de surveillance active qui précéde je vous signale l’article de la Professeure Patrizia Paterlini-Bréchot, oncologue, à propos du test sanguin de dépistage des cellules tumorales circulantes dans le sang ; avec un objectif prédictif.
paru dans la revue TELERAMA-n°3500 11-17 février 2017- pages 33 à 35;
à la fin de l’article elle souligne : « on (les thérapeutes) ont besoin des forces du patient pour combattre la maladie ».
J’en déduis que le patient devient le co-pilote de sa maladie avec le thérapeute !
J’ajouterai qu’il me parait nécessaire de sublimer son angoisse dans un projet valorisant pour soi et pour les autres. On peut appeler cela « garder le moral ».
Merci Pivert pour votre témoignage qui me rassure.
J ai pris de nouveaux avis et tous les médecins m ont conseillé la surveillance active pour retarder les traitements .
J espère tenir aussi longtemps que vous voire plus
Bien cordialement
Surveillance active depuis deux . PSA fluctuants. Le plus haut 7. Échographie. Première biopsie positive 2005 IRM.normal PSA et toucher rectal tous les 6 mois. Nouvelle biopsie en 2016 . On continue la surveillance . PSA 6 pas de biopsie prévue ds six mois mais PSA à faire. Angoisses à chaque fois. Age 66 ans
Bonjour à Tous ,
Merci pour vos témoignages qui nous apportent le point de vue des malades.Cela rassure en me permettant de comparaitre nos ressenties face à cette maladie .
Mais cela n’enlève pas l’angoisse de la lecture du résultat chaque 6 mois.
PAUL 66 ANS en récidive biologique depuis 3 ans .
Bonjour à tous,
Le choix de la surveillance active est fait par le patient qui accepte ce suivi en confiance avec un praticien.
C’est anxiogène au début, ou si des résultats inquiétants sont trouvés (cf nota).
Au final, cela peut s’avérer le bon choix.
Certains de mes amis ont été opérés, eux aussi ont un suivi, mais certains ont de plus des effets post-opératoires gênants.
PSA = passant de 1,5 ng/ml en 2003 à 5 ng/ml en 2012, puis supérieur à 10 fin 2013.
A 63 ans, en juin 2014 biopsie en clinique privée = avec 12 prélèvements pour 130 mm, présence d’un foyer de 3,5 mm d’adénocarcinome de score 6 (3+3) selon Gleason. Suivent Scintigraphie osseuse et IRM non probants.
Je décide de m’orienter vers l’AP-HP, avec rendez-vous en décembre.
Examen IRM « de référence » multi-paramétrique = Absence de cible spécifique d’allure agressive – Absence d’anomalies Volume prostate 63,6 cc
Décision de la surveillance active.
Cinq ans ont passé.
En juin 2019 je serai administrativement en « suivi post-ALD » et je continue la surveillance active avec IRM et examens bio (tous les 18 mois actuellement).
Mon PSA est revenu autour de 10 après être monté jusqu’à 17.
Je vis normalement.
Jean
nota Quand souffle le chaud puis le froid:
2016 Examen PET Choline concluant à une extension de l’atteinte prostatique à l’ensemble de la glande.
La biopsie qui suit (résultats 3 mois après) est négative sur tous les 13 prélèvements pour 143 mm.
Jean 68 ans aujourd’hui
je suis sous surveillance active depuis 3 ans. PSA à 6 il y a 3 ans (age 63 ans) echographie normale, biopsie indiquant des cellules cancéreuses. IRM normal, montée du PSA jusqu’à 7, biopsie un an après la premiere pour confirmation du diagnostic de carcinome peu agressif. Aujourd’hui mon PSA est de 6,29. Nouveau PSA à faire dans un mois. Le plus difficile c’est de vivre avec une angoisse tous les 6 mois, au point que je ne regarde pas le résultat du labo. J’attends la visite chez l’urologue.
NB. je n’ai aucun symptome, juste découverte de la hausse du PSA suite à un examen demandé par mon généraliste.
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