philou 69 : difficulté de choix de traitement. Angoisse.

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    philou
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    A 55 ans, je viens d’apprendre il y a 8 jours, après biopsies que je refusais jusqu’à présent , que j’étais malade, et ce malgré un taux de PSA, il y a un an, à 2,05, qui est passé en juillet dernier à 3,2, avec une prostate présentant un nodule dans la partie droite de la prostate, en 4 endroits 4 et 5mm et 6mm.
    L’adénomecarcinome prostatique est moyennement différencié avec une capsule indemne d’extension, un score de Gleason à 6 (3+3).

    Je n’arrive pas depuis cette nouvelle, à reprendre le dessus et j’ai le moral à zéro, même si l’on me dit que cela est plutôt pris à temps. La vie bascule.
    Il semble que la prostatectomie, vu mon âge, soit la solution la mieux adaptée, suivie par la curiethérapie, selon le chirurgien qui me suit.
    J’ai une peur viscérale de l’opération et aussi et surtout, comme sans doute la plupart, de ses conséquences (incontinence et perte de virilité), opération à laquelle je me résoudrai, s’il faut en passer par là.
    Inconvénient pour le chirurgien, mon surpoids, 115 kgs, qui nécessite un régime pour essayer de perdre quelques kilos. Ne pratique pas la colioescopie à la clinique où je devrais être traité, dont on me dit quelle est plus précise mais non totalement prise en charge ?
    Cette solution ne semble pas receuillir les faveurs de mon praticien.
    J’ai vu sur le site que l’on parlait d’une méthode des algorythmes et nammogrammes, qui permettrait de bien cibler le traitement, en fonction des résultats de dépistage, ce qui pourrait m’aider ?

    Quelqu’un peut-il aussi me donner son avis dans le choix du traitement qu’il a choisi, notamment sur l’opération de prostatectomie (durée, difficultés à la supporter, fatigue induite) et la curiethérapie et me donner les infos sur ces deux alternatives et le bénéfice qu’ils en ont retiré.

    J’ai été très touché par certains témoignages et aussi par la qualité des réponses aux questions et à l’angoisse qui en taraude plus d’un.

    J’ai la chance je crois, d’habiter Lyon, qui est paraît-il, l’un des meilleurs centres pour la qualité de sa recherche et de ses médecins.
    Je pense qu’il faut absolument que les médecins généralistes insistent pour dépister par un toucher rectal, leurs patients, et qu’ils soient mieux formés et mieux informés, notamment en ce qui concernne l’interprétation des résultats, car de ce point de vue je trouve cela assez léger. Il semble qu’en Amérique il y ait 2 fois à 2,5 moins de morts. J’ignore pour quelles raisons, mais c’est énorme.

    Bon week-end à tous. Merci beaucoup.

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  • admin-cbe313
    Keymaster

    Cher Philou,

    Oui, tu as la chance (si je puis dire…), d’habiter Lyon, où tu pourras trouver, j’en suis sûr un bon professeur qui te prendra en mains…

    Tu es jeune, encore de longues années devant toi ! . . .
    La vie bascule pour nous tous, qui sommes passés par cette épreuve et nous avons eu la même réaction que toi…mais malgré cela la vie continue…
    N’hésites pas a demander plusieurs avis, c’est mieux !
    Un Gleason de 6 (3+3) est en effet une tumeur moyennement différenciée.
    Pourquoi as-tu attendu et refusé apparemment une biopsie plus tôt ?
    Tu dois faire erreur en disant :
    [quote] Je n’arrive pas depuis cette nouvelle, à reprendre le dessus et j’ai le moral à zéro, même si l’on me dit que cela est plutôt pris à temps. La vie bascule.
    Il semble que la prostatectomie, vu mon âge, soit la solution la mieux adaptée, [b]suivie par la curiethérapie[/b], selon le chirurgien qui me suit.
    J’ai une peur viscérale de l’opération et aussi et surtout, comme sans doute la plupart, de ses conséquences (incontinence et perte de virilité), opération à laquelle je me résoudrai, s’il faut en passer par là.[/quote]
    Si tu optes pour une prostatectomie, tu ne peux pas ensuite subir une curiethérapie, puisque l’on retire la prostate. Tu peux avoir par contre une radiothèrapie sur la loge…cela arrive, mais rien ne sert d’anticiper, tout dépend des résultas de l’analyse de la prostate retirée.
    Moi aussi vois-tu, j’avais une frousse obsédante de passer sur le billard, (c’était ma première opération) et en fait tout s’est bien passé dans l’ensemble.
    Il faut réagir, positiver, faire face au problème et en sortir vainqueur…la vie continue après…
    J’ai été opéré « en radicale », on se remet moins vite qu’en cœlioscopie, mais je n’ai jamais entendu dire qu’elle n’était pas remboursée à 100 %.
    A Lyon il existe pourtant de bons hôpitaux où on est pris à 100 pour 100.

    Courage Philou (j’ai deux fils dont un de 26 ans, un Philou aussi (Philippe), qui lui aussi devra dès 45 ans faire un contrôle de PSA, car avec un papa opéré d’un cancer de prostate, il devra faire J.

    Et n’oublies pas, deux avis valent mieux qu’un…

    Grosse lacune pour moi, ignorance jusqu’à 62 ans :

    [b]Jamais entendu parler de PSA[/b] et mon toubib en est responsable, insconsciemment je lui en veux quand même [:(]

    Courage à toi !

    morgen

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