Bonjour
Merci pour la qualité de la retranscription des conférences lors de l’AG 2012 ; elle a permis à mon mari de s’intéresser pour la 1° fois depuis 5 ans à des documents scientifiques sur le cancer de la prostate autres que ceux diffusés par le Magasine de la Santé et ses journaux habituels ! Il est tout de suite allé faire sa provision de bois pour bouger et … alimenter ses feux !
Deux info positives pour lui :
1) alors que la chimiothérapie avec le Docétaxel (essai Firstana à Besançon, Dr Montcuquet, service du Pr Xavier Pivot au CHU) n’avait eu que peu d’effet positif, la prise d’Abiratérone a fait tomber son taux de PSA de 4,80 à 0,38 en quatre semaines (pour mémoire il avait été dépisté en mars 2007 avec un taux à 196 suivi d’un échappement hormonal en novembre 2011) ; espérons que cela dure…
2) l’Abiratérone est délivrée en pharmacie et prise en charge par la SS depuis janvier dernier ; notre retraite ne nous aurait pas permis d’assurer longtemps un tel traitement.
NB. Pour éviter le calcul compliqué des heures de repas en relation avec la prise d’Abiratérone, il prend ses comprimés en milieu de nuit, quand il se réveille pour soulager sa vessie ; cela a amusé son oncologue qui pensait suggérer cette méthode aux patients intéressés.
Je sais que l’Abiratérone n’est pas le remède miracle et qu’il ne convient pas à tous ; mais ne pourrait-on pas encourager d’une façon systématique des études approfondies sur les patients avec lesquels cela a marché pour essayer de comprendre pourquoi. Qu’ont en commun ces malades que n’avaient pas ceux pour lesquels ce médicament n’a pas eu d’effet positif ?
Enfin, direz-vous, il m’est facile de suggérer des idées et beaucoup plus difficile de faire avancer le schmilblik.
Encore une fois merci pour vos informations super intéressantes.
Bien cordialement.