voici ce que je pensais en 2009
En 1996, ,à 56 ans, j’apprend que je suis atteint d’un cancer de la prostate. Soigné par hormonothérapie et radiothérapie au CHUde Grenoble, j’ai une que j’ai une récidive en 2004. Par chance, mon urologue me propose un traitement par Ablathermie, réalisé à l’hôpital Édouard-Herriot de Lyon par le docteur Gelet. J’ai eu
de la chance car jusqu’alors, il n’existait pas de
deuxième chance pour les patients en échec.
À cette occasion, j’ai appris qu’ayant subi une
radiothérapie, je ne pouvais pas être traité par
prostatectomie, ce que j’ignorai en 1996.”.
Aujourd’hui encore( en 2009), l’Ablathermie est la seule
option qui ne soit pas une impasse thérapeutique
après une radiothérapie. même si, en 2004,
ce procédé était encore en phase de certification,
c’était une vraie avancée médicale.”
Entré à l’hôpital le 13 octobre, ‘ai subi le
traitement pendant 3 heures le jeudi 14 octobre.
“Le traitement réalisé sous rachi-anesthésie a été
totalement indolore. Il a simplement nécessité
la pose d’une sonde urinaire qui a été enlevée
le dimanche suivant et j’ai pu sortir de l’hôpital le
lendemain le lundi.”
Pour moi qui a connu la “lourdeur” de la
radiothérapie, il est évident que l’Ablathermie
présente un avantage énorme quand à la rapidité
du traitement. “J’ai bien ressenti quelques douleurs
pour uriner dans la semaine qui a suivi ma sortie
de l’hôpital, mais c’est un traitement bien moins
fatiguant que celui que j’avais connu en 1996. Les
suites opératoires sont également très simples,
puisqu’elles se résument à un examen IRM et une
échographie pour contrôler le bon déroulement
du traitement.”
La suite du contrôle a nécessité un PSA tous les
mois et une biopsie à 3 mois. Grand-père comblé
et globe-trotter insatiable, j’ai également
apprécié pouvoir reprendre mon travail et mes
activités sportives quasi immédiatement et sans
fatigue.
j’ai effectivement rencontré quelques complications le traitement Ablatherm génère des calculs vessicaux , et j’ai du séjourner trois fois en service hospitalier pour enlever des calculs qui s’étaient logés dans l’urètre.
ces complications sont ( avec une impuissance totale mais que l’on m’avait annoncé) sont quand même un handicap qui est assez désagréable.
et maintenant ce que je pense en décémbre 2012
en décembre 2010, j’ai eu une deuxième récidive,( PSA monté en un an de 2 puis 3 puis 4 et une biopsie positive) sans doute due à une petite partie de la prostate qui n’avait pas pu être traitée en 2004 par ablathermie ( c’est dans le résumé opératoire de 2004) et donc le seul traitement que le Dr Gelet a trouvé raisonnable ( la vessie étant un peu affaissée et donc trop proche du rectum pour envisager un deuxième traitement par ablathermie) est un traitement à la bicalutamide pour un an ( debut du traitement en mai 2011 par 2x 50 mg par jour) et effectivement en septembre le PSA et retombé à 0.5 confimé à 0.5 en octobre.
j’ai un RDV avec le DR Gelet en avril prochain mais je suis suivi à Grenoble par le Pr Descotes avec lequel j’ai rdv le 14 décembre.le Dr Gelet envisage après un an de traitement d’alterner un arret de traitement 6 mois et une reprise du traitement pour 6 mois
voila ou j’en suis actuellement.
j’ai mis du retard à vous répondre car j’avais un nouveau calcul qui s’était logé encore dans l’urètre et que l’on a du enlever
amicalement
Jérôme Douady