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Surveillance active ?

Jean-Louis le 04 Mars 2015

Bonjour,
Diagnostiqué en ce début février, je suis porteur d’un adénocarcinome prostatique de gleason 7 (3+4).
Cette date parait déjà lointaine mais à la suite d’une erreur du labo d’anatomopathologie, j’avais eu début novembre des résultats entièrement négatifs. Ce n’est qu’en début février 2015 que l’urologue m’a annoncé que j’avais une lésion !!
J’ai revu l’urologue ce 24 février qui a été formel sur le fait que je ne pouvais pas bénéficier d’une surveillance active (stade T2C). Une thérapie était indispensable probablement par radiothérapie. Ces propos ont été confirmés par l’oncologue que j’avais décidé de consulter le 2 mars dernier. Ce dernier pensait, à priori, qu’une radiothérapie sous appareil IMRT pourrait être une solution adaptée à mon diagnostic.

Un scanner abdomino pelvien injecté m’a été prescrit dont le rendez-vous a été fixé au 12 mars.
Ensuite, comme il se doit, la réunion pluridisciplinaire statuera pour décider de la thérapie à me proposer.
Je suis actuellement à 5.29 ng de PSA et je suis sous Chibroproscar depuis une dizaine d’années étant suivi pour un adénome bénin de la prostate depuis cette date.
J’ai une cardiopathie ischémique depuis 10 ans, et suis sous divers médicament tels que Plavix, Cardensiel, Aprovel, Amlodipine.
J’ai 71 ans dans un mois et me sens en excellente forme, surtout depuis septembre dernier lorsque ma femme et moi avons modifié notre mode alimentaire : Suppression viandes rouges, produits laitiers, cuisson intense des aliments.
Nous consommons régulièrement des jus de fruits et légumes frais grâce à un extracteur, cuisson basse température, beaucoup de fruits, une part d’alimentation crue fréquente, pain kamut, etc… Tout ceci m’a permis de perdre 10 kg en un an (de 92 à 82 kg pour 1.82 m)
Je m’oriente aussi vers tout ce qui peut apaiser l’esprit et ôter tout stress : relaxation, méditation, etc…
Activité physique axé surtout sur de la marche quotidienne dans toute la mesure du possible. Je me sens donc très bien…
Je fais l’impasse sur les remèdes naturels et autres compléments alimentaires que je prends depuis quelques mois, car rares sont les médecins ouverts à la richesse de la naturopathie pour soulager nos maladies, voire les guérir parfois.

Mes questions sont les suivantes à ce jour (Cf. aussi le post publié dans le forum de l’ANAMACaP en date du 26/2/2015) :

1 – faut-il vraiment exclure définitivement toute forme de surveillance active ou contrôle actif selon les nouvelles options retenues en 2010 ? ceci en dépit de ma nouvelle hygiène de vie.

2 – l’urologue ne veut pas continuer à suivre l’évolution de mon taux de PSA disant qu’à présent cette information n’est plus utile ! Personnellement, et malgré le manque de fiabilité de cet indicateur, je souhaite continuer à bénéficier d’un dosage trimestriel, ai-je tort ?

3 – sinon, pourrais-je bénéficier du test urinaire multiplex sur 4 biomarqueurs (cf. documentation ANAMACaP 02/2008) ? Ce test apparaît en effet nettement supérieur et prédictif que le PSA.

4 – Pourrais-je entrer dans le cadre d’une thérapie par ultrasons et notamment le FOCAL ONE à Herriot – Lyon ? Cette solution m’attire beaucoup en effet. Ou bien par Ablathermie qui, si je ne me trompe pas, utilise la même technologie de base mais plus ancienne.

Voilà, je pense à ce jour avoir fait le tour de mes interrogations et vous remercie de vos bons conseils.

Jean-Louis

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