Madame, Monsieur,
Sans vous demander d’outrepasser vos attributions dans le cadre des réponses que vous pouvez apporter, une interrogation pourrait-elle être satisfaite ?
Dans le cadre d’une élévation du taux de PSA, après prostatectomie radicale, sachant que la médecine n’est pas une science exacte, pourquoi certains urologues préconisent-ils radiothérapie systématiquement à 0,2 ng/mL et d’autres adoptent-ils une stratégie de surveillance rapprochée ? (à données égales, anapath*, vitesse d’augmentation, score Gleason, âge…)
Question d’autant plus valide que d’avis d’expert, « la radiothérapie de sauvetage différée est indiquée entre 0,5 et 1 ng/mL » ou encore « indication idéale, dès que le PSA atteint 0,5 ng/mL et avant qu’il ne dépasse le taux de 1 ng/mL ».
Dans le même ordre d’idée, si après radiothérapie externe (au lieu de prostatectomie) le seuil, si ce n’est ce que signifie NADIR ?? n’est qu’à 0,6 ng/mL, pourquoi 0,2 dans un cas et 0,6 dans l’autre ? Et quel traitement applique-t-on puisque l’on ne peut pas faire de nouvelle radiothérapie ? La technique des ultra-sons ? La curiethérapie ? L’hormonothérapie ?
Avec ma gratitude.
*Sans aucun mauvais facteur pronostic