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Récidive biologique après opération ?

Dom. le 18 Mars 2013

Bonjour,

Voici mon histoire :

A la suite d’un bilan sanguin pratiqué à l’été 2012, le taux de PSA s’est révélé à 12 ng/ml et mon médecin traitant a prescrit une échographie prostatique. Celle-ci a montré une prostate de volume pratiquement normal avec une petite zone hypo-échogène de la partie moyenne du lobe gauche.

Rendez-vous est pris au service d’urologie de l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris où l’on m’a prescrit une IRM après que le toucher rectal se soit révélé normal avec une zone un peu plus ferme à gauche. L’IRM confirme une différence de prise de contraste au niveau de la partie moyenne et de la base gauche, le reste du lobe gauche étant normal, ainsi que la totalité du lobe droit.

Conclusion IRM : lésion du secteur 10p de diamètre maxi de 12mm avec un score ESUR de 15/15 et un score subjectif de 5/5; doute sur extension à la graisse péri-prostatique gauche, asymétrie du pédicule neurovasculaire; aspect normal des vésicules séminales; absence d’adénopathie.

Compte tenu du chiffre élevé du PSA, il est décidé de pratiquer des biopsies prostatiques : adénocarcinome prostatique au niveau de base gauche, milieu gauche postérieur, milieu gauche antérieur, Apex gauche, Gleason 4+4. Ni la scintigraphie osseuse, ni le scanner thoraco-abdomino-pelvien ne mettent en évidence d’ extensions secondaires.

Une prostatectomie radicale par voie laparoscopique assistée par robot est programmée pour le 17 décembre 2012. La sortie de l’hôpital se fait le 22 décembre avec sonde urinaire qui sera retirée le 24 décembre. Les principales suites post-opératoires sont une incontinence urinaire qui disparaîtra en une semaine.

Les conclusions de l’ ana-path sont les suivants : Adénocarcinome prostatique unilatéral Gleason 8 (4+4). Les limites de résection passent en zone saine. Présence d’envahissement de l’espace péri-prostatique (0,6 cm). pTNM (OMS 2004) : PT3a N0 Mx R0.

Le 22 janvier 2013, le taux de PSA était de 0.08 ng/ml. Le 26 février 2013, il passe à 0,14 et une semaine plus tard, à 0,24.

Cette vélocité du PSA m’interpelle. Est-ce les prémices d’une récidive biologique ? J’attends avec une certaine appréhension, le prochain dosage qui doit être fait le 25 mars prochain juste avant le rendez-vous prévu le 26 mars avec mon chirurgien pour la deuxième visite de contrôle post-prostatectomie.

Je suis par ailleurs suivi pour une insuffisance respiratoire sévère et une cardiopathie.

Dans le meilleur des cas, je présume que l’on devra s’orienter vers une radiothérapie associée ou pas à une hormonothérapie et dans cette hypothèse, quelle peut être la meilleure technologie à mettre en oeuvre ?

Je vous remercie par avance.

29/03/2013 – Complément

Bonjour,
Le dernier dosage de PSA était de 0,20 ng/ml le 26/03/13, jour de mon rendez-vous avec mon chirurgien-urologue. Le PSA a donc l’air de vouloir se stabiliser mais je ne me fais guère d’illusions.
Mon cas va être étudié en CRP et je serai fixé le mercredi 4 avril.
Une radiothérapie de rattrapage par Cyberknife peut-elle m’être proposée ?

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