Bonjour,
Je vous livre mes inquiétudes par rapport à des consultations récentes dont mon mari a été l’objet.Il a subi il y a 6 ans une intervention d’un adénome suite à des difficultés à uriner.L’analyse de l’anapath a conclu à une tumeur bénigne.
Aujourd’hui, après un taux de PSA à 7,8 il a eu droit à une biopsie de15 fragments. Sur la cartographie prostatique, les n° 8 et 9 montrent un adénocarcinome infiltrant de grade III et IV de Gleason avec un score à 7 (3+4) développé sur 3 et moins d’un mm de long.
Puis l’IRM conclu absence de franchissement capsulaire, intégrité des vésicules séminales, pas d’adénomégalie pelvienne visualisée.
Un nouveau dosage de PSA est à 4,8, ce jour (+ d’un mois après la biopsie et un mois après l’IRM).
Que devons nous penser ? mon mari est plutôt ravi de ne pas « passer sur le billard » déjà préprogrammé pour juillet, alors que je reste sceptique.
Je dois rajouter que mon mari ne présente pas les symptomes liés au cancer de la prostate. Doit-on pour autant, s’en réjouir ? L’urologue a proposé un contrôle de PSA dans 3 mois. Est ce bien raisonnable ? Ne faudrait-il pas réagir plus vite ?
Ne faudrait-il pas prendre d’autres avis ?
Dans le cas présent, l’intervention par coelioscopie ne serait-elle pas adaptée ? Si oui, quels sont les risques d’un tel acte ?
Merci pour les réponses que vous pourrez m’apporter.