Je suis membre de l’ANAMACAP et je m’en félicite et vous en fait compliment car dans les questions réponses je trouve beaucoup de réponses aux questions que je me pose.
Il en est une cependant qui n’a pas été abordée (ou cela m’a peut être échappé.) Il s’agit de la vie sexuelle quand elle est possible chez un patient
J’ai 66 ans Je suis atteint d’un cancer de la prostate localement avancé pour laquelle j’ai eu une radiothérapie conformationnelle suivie d’une hormonothérapie type Bolla avec adjonction de casodex pendant 6 mois. Le PSA était à 19 lors de la découverte et le Gleason à 7 (4+3)
– Si je poursuis le protocole de Bolla, après 3 ans que deviendra ma sexualité quand on sait que au dela de 1 an l’hormonothérapie peut créer une situation irréversible.
– Le cancer étant hormono-dépendant ne faut il pas éviter les rapports sexuels qui sont de nature à augmenter la sécrétion de testostérone, je l’ai moi même vérifié et depuis je m’impose une abstinence sexuelle.
– A t’on l’expérience du blocage hormonal complet après radiothérapie sur les cancer localement avancés, j’ai cru comprendre à la lecture de l’article de Laverdière au Québec qu’il avait inclus des stades T3, ce qui est mon cas car l’IRM montrait une vésicule séminale augmentée de volume donc suspecte. Mon souci est de ne pas me sur-traiter avec les conséquences que vous connaissez.
Avec mes remerciements