Les infos que je donne sont bien sûr données a titre informatif, en aucun cas je ne suis professionnel, mon fils m’a légèrement renseigné sur le sujet. J’ai également fais mes propres recherches sur internet. un gros travail d’ailleurs

« Prostatectomie vs radiothérapie »
Alors il ne semble pas exister vraiment de différence d’efficacité particulière pour l’un ou l’autre des traitements avec des reculs relativement court- 5ans-10ans par exemple(oui oui c’est court )-. La radiothérapie est beaucoup plus « jeune » (notamment la curietherapie) que la prostatectomie et aucune preuve flagrante d’efficacité supérieure n’est recensée a l’heure actuelle. On peut penser en outre que cette absence de preuve d’efficacité préférentielle incite donc souvent l’urologue a se tourner vers sa « spécialité » ce qui est logique car la qualité des interventions est primordiale pour nous tous.
Reste le problème des effets secondaires. En réalité ceci est difficile à évaluer d’avance car ils semblent présents plus ou moins avec les 2 techniques et cela dépend de chacun d’entre nous. Concernant les troubles sexuels et de l’érection en particulier, ils sont les plus faibles dans la curiethérapie (variante de la radiothérapie externe classique).
En moyenne il semble que l’érection soit conservée dans 70% des cas avec la curietherapie contre 40% des cas dans la prostatectomie. Pour la radiothérapie externe je manque d’infos.Désolé.
Un urologue m’a confié, que dans le tres long terme (superieur a 10-15 ans), des études cliniques penchent en faveur de la prostatectomie mais je n’ai pas été vérifier l’information.
Mais pourquoi ? lui ai je demander alors « Si vous avez un cancer localisé sans métastase on sera certains d’éliminer toutes les cellules cancéreuses de la prostate » ce qui n’est pas du tout sûr dans la radiothérapie. Donc selon moi, petit avantage de la chirurgie notamment si vous êtes assez jeune, je dirais avant 65 ans.
Petit soucis également de la radiothérapie du fait de sa relative jeunesse est que il est apparemment difficile de savoir quelle dose admisnistrée, sur quel volume etc ….problème qui ne se pose pas avec la prostatectomie. La radiothérapie est vraiment très intéressante pour des formes vraiment « très précoce » peu agressive,a bas risque ,avec peu de zone a cibler.
Dans ce cas la curitherapie est même sans doute l’idéal (mais beaucoup de demande en france)

J’ai appris aussi que la radiothérapie est intéressante en cas de doute au niveau d’attente ganglionnaire. L’irradiation des ganglions pelviens a prouvé une efficacité dans certaines études récentes (en discuter avec le Radiologue et l’urologue ). A savoir aussi. radiothérapie après prostatectomie peuvent être deux outils « complémentaires » ou Radiothérapie puis prostatectomie. Si la radiotherapie se produit avant opération on parle de néoadjuvant dans le cas contraire on parle d’adjuvant.
Il y a des protocoles cliniques qui sont en cours sur ce type de chose. De même la chimiothérapie est en cours d’étude. Bien que cela puisse choquer, elle celle-ci est sans doute intéressante avant l’opération pour éliminer des petites cellules cancéreuses disséminées, « micrométastases », qui sont difficilement détectables malgré l’amélioration des techniques. D’après ce que j’ai pu entendre il y a en des protocoles en cours de recrutements GETUG. Je crois que l’on peut être confiant sur ce type de protocoles (si notre médecin est compétant et « au courant » il doit nous le proposer). Par contre la chimiothérapie après prostatectomie n’a montré aucun bénéfice.
A envisager aussi de l’hormothérapie en adjuvant après la prostatectomie. Semble y’avoir un bénéfice après la prostatectomie ou radiothérapie notamment dans des stades T3. Mais personne n’a su me renseigner pour un traitement néoadjuvant avant prostatectomie. incertitude donc ???
A propos des ultrasons. Réponse a jean et autre personne dont j’ai oublier le nom de famille
La technique est vraiment très récentes et les premiers résultats d’études commencent à arrivés. Mais il y a très peu de recul 5 au plus. La technique est assez complexe et consiste à provoquer des destructions tissulaires par nécroses après coagulation, accumulation thermique obtenus suite à absorption par le tissus de l’énergie ultrasonore délivrée par plusieurs « tirs » successifs. Les physiciens devraient être intéressés. Avant le traitement une résection endoscopique est réalisée systématiquement pour réduire la masse du volume à traiter. 1 session est préconisé éventuellement une 2eme 6 mois après ou une radiothérapie.
Si le traitement échoue (d’après les études récentes) le choix à faire« si pas de contrindication » est la prostatectomie.
Noté que des données (très récentes , donc peut etre pas sûr à 100% fiable) atteste quand du fait que la technique s’avère « extrêmement efficace » pour traiter des patients qui ont déjà reçu une radiothérapie externe. Le même constat est fait pour la cryotherapie, une autre technique pratiquée au USA .
A propos des ultrasons peu d’appareil sont disponibles en france. Par conséquent certains critères sont nécessaires pour en disposer. L’age, impossibilité de chirurgie etc.. Si le Gleason est de 6 ou 7, d’après ce que j’ai pu lire, la technique n’est pas efficace du tout en 1ère intention (à

Enfin quelques remèdes magiques, l’alimentation bien sur (même si vous le savez tous), avec le moins de graisse possible, un maximum de légumes, beaucoup de tomate qui contiennent une molécule magique paraît-il le lycopene ? ; boire du thé « vert » a paraît il des vertus non négligeables. Enfin éviter les carences en vitamine C, E,D .

Pour finir si certains de vos proches sont traités pour des chutes de cheveux (calvitie ou alopécie) alors qu’ils ne sont pas malades, sachez que certains médicaments en circulation sont des anti-androgènes, et oui aussi utilisés pour le cancer de la prostate. Je pense qu’il faut déconseiller ces médicaments pouvant, quelques années plus tard, rendre inefficace un traitement du cancer de la prostate car les cellules seront devenues résistantes.

en espérant avoir renseigné certains d’entre vous

salutations