Bonjour,
J’arrive dans le vif du sujet de la récidive.
Initialement augmentation du PSA jusqu’à 2,8 en octobre 2020 puis bond à 7,46 fin décembre 2020 juste au moment de l’opération.
Au passage IRM PRADS 4 (7mm) en septembre 2020 puis biopsies standard (Gleason 6 anodin sur 3mm au lobe gauche), surveillance refusée et prostatectomie fin décembre 2020 avec col vésical partiellement préservé et enlèvement des vésicules séminales.
Anapath : deux lobes atteints, tumeur principale à gauche Gleason 7 (avec 70% de 4, région latéro-postérieure du lobe gauche, avec engainements péri nerveux intra prostatiques et embole tumoral endo-veineux), foyer Gleason 6 secondaire sur lobe droit. Pas d’extension tumorale dans le tissus adipeux péri-prostatique ni d’envahissement des vésicules, sections ancrées négatives. PT2c – ISUP 3.
PSA indétectable suit à l’opération (<0,01 du 02/21 au 08/21), 11/21 : 0,007 (changement d’automate), 02/22 et 05/22 : 0,02 (limite de détection), 11/22 : 0,03, 02/23 : 0,04, 05/23 09/23 et 12/23 : 0,03, 03/04 : 0,05, 06/25 : 0,1, soit à ce moment PSADT # 3 mois (similaire à ce qui a été constaté juste avant l’opération).
J’ai eu deux premiers avis en 2023 : radiothérapie possible dès 0,1.
Assez étrangement, ayant atteint ce seuil, ces deux avis ont évolué vers une attente de 0,2 :
- car de toute façon les radiothérapeutes refuseront de traiter avant, et le PET PSMA est envisageable mais pas vraiment pertinent, car si une lésion distante est détectée son ciblage serait illusoire, cela signifierait une dissémination et il y en aura d’autres indétectables. La radiothérapie apporte une rémission assez longue dans 80% des cas donc c’est la première chose à tenter ;
- pour l’autre ce n’est qu’un conseil mais une option sage pour attendre un PET PSMA désormais accessible.
Voilà, j’ai une atteinte très évolutive et aucune perspective claire : RT seule, alors pourquoi attendre ? PSMA : ciblage illusoire et perte de chance de la RT locale ? Probabilité d’atteinte purement locale pour juger de l’opportunité de la radiothérapie ?
Personne n’envisage un moyen terme évoqué dans des recommandations pour une tumeur primitive assez agressive (ISUP 3 défavorable et Gleason 4 prédominant) à savoir radiothérapie locale incluant parfois les aires ganglionnaires pelviennes, plus hormonothérapie de 6 mois pour tenter d’éliminer de petites disséminations.
Un avis me serait précieux et je vous en remercie par avance. Eventuellement une consultation sur le sujet.
Bien cordialement