[dodysebParticipant 18 octobre 2019 à 13 h 52 min Nombre d'articles : 5]

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Lente remontée du PSA inexpliquée (recherche de témoignanges)

Bonjour à tous,
je recherche le témoignage éventuel de personnes qui se trouveraient dans la même situation bizarre que moi. Voici de quoi il s’agit:
j’ai subi une prostatectomie radicale en novembre 2010.
L’analyse anatomo-pathologique de la pièce opératoire n’ayant pas révélé de souci particulier (métastases..), il n’a pas été jugé utile de me faire suivre un traitement complémentaire (chimio, hormono etc.). C’est tout juste si on ne m’a pas dit que j’étais guéri.
Bien sûr, des dosage de psa ont quand même été faits. Si dans les premiers temps le niveau était dans la zone de l’indétectable, il n’en reste pas moins que celui-ci est très lentement remonté. Jamais de façon violente, exponentielle, ce qui aurait eu le mérite de la clarté (métastases osseuses, par ex).
Fin 2013, début 2014, le niveau ayant atteint les 0.2 ng, considéré par le consensus des urologues comme la manifestation d’une récidive biologique, je suis adressé au Pr J.M. Cosset pour une radiothérapie « classique » en la matière.
Toutefois, au bout d’un an, il a bien fallu se rendre à l’évidence: la radiothérapie n’a rien changé. Augmentation très lente du psa, éventuellement un palier, voire une diminution. N’ayant pas d’explication véritable à cette situation, le Pr Cosset dit: on ne peut rien faire pour l’instant si ce n’est surveiller
Début 2016, le psa passe la barre des 2 ng, permettant le recours au PetScan Choline. Résultat négatif, d’autant que, entre la prise de rendez-vous et l’examen, le psa est redescendu à 1.95, et va continuer sur sa lancée jusqu’à 1.05 à l’automne suivant.
Grosse perplexité du Pr Cosset qui ne trouve toujours pas d’explication Donc, on continue à surveiller.
Nous voici fin 2018, psa à 2.79. Le Pr Cosset me dit que par prudence, on va refaire un PetScan, d’autant que, là où il est réalisé; le praticien utilise un nouveau marqueur: la Fluciclovine, censée être plus sensible que la Choline, en étant efficace en dessous des 2ng.
Même motif, même punition : rien de visible ne permet d’expliquer le niveau du psa. Re-perplexité du Pr Cosset.
Depuis cette date, mon psa est passé à 3.37 en début d’année 2019, puis 3.22, puis 3.04 fin Août.
J’en suis là. Il se trouve que le Pr Cosset a deux autre patients dans le même cas que moi, dont l’un avec un psa à 10 (!!!) sans qu’aucune imagerie médicale n’ait révélé quoique ce soit.

Je souhaiterais donc savoir si il en est parmi vous qui se trouvent dans la même situation que moi et si vos médecins ont avancé un explication.
Merci de m’avoir lu et à bientôt.

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