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    Un chercheur Canadien proche de la solution curative pour les cancers prostatiques avancés ?

    http://fr.canoe.ca/hommes/forme/archives/2013/02/20130227-121513.html

    SHERBROOKE – Un chercheur de Sherbrooke a bon espoir, d’ici quelques années à peine, de développer un médicament pour les patients atteints d’un cancer de la prostate avancé.

    Convaincue de la démarche scientifique, la Société canadienne du cancer vient de lui verser, ainsi qu’à son équipe composée d’une douzaine de personnes, une somme de 1,2 million $.

    Dans son laboratoire de l’Institut de pharmacologie de Sherbrooke, le Dr Robert Day a conçu au cours des dernières années un prototype de médicament contre le cancer de la prostate. «Du curatif. Nous n’avons rien de moins que cet objectif-là!»

    Le cancer de la prostate touche un Canadien sur neuf. Depuis 20 et même 30 ans, aucun nouveau traitement n’a été proposé, s’est désolé le chercheur. Questionné sur l’objectif ambitieux qu’il poursuit, il s’empresse de répondre: «Oui, c’est très ambitieux ! Mais, c’est comme envoyer un homme sur la Lune. Et, on l’a fait!»

    Testé sur des animaux, le traitement a eu pour effet de bloquer les facteurs de croissance des tumeurs. «Avec mon équipe de recherche, nous avons trouvé une nouvelle cible thérapeutique et on veut l’exploiter. Notre espoir, dans un très proche avenir, est de pouvoir tester ces médicaments, de les amener à la phase clinique», a expliqué le Dr Day.

    Ce même espoir, Claude Marsolais, le partage. Opéré pour un cancer de la prostate il y a cinq ans, il se sait aujourd’hui condamné. «Présentement, je n’ai que des médicaments de survie. Il n’y a aucune façon de guérir et d’enlever ce cancer», a fait savoir l’homme de 51 ans. Il s’est beaucoup intéressé aux travaux du Dr Day. «J’ai pris rendez-vous avec lui. Je suis allé visiter son laboratoire et je suis tombé par terre! Ce chercheur est proche d’une solution. On se motive l’un et l’autre», a raconté le patient.

    Cette rencontre aura permis au chercheur de mettre un visage sur ses travaux. «Nous, les chercheurs, sommes toujours dans une bulle. Cela m’a permis de moduler la façon dont on voit les choses. Le défi qu’il nous a amené, c’est peut-être de faire cela un peu plus rapidement».

    Quatre mille hommes meurent chaque année du cancer de la prostate au Canada. «Sans l’appui de la Société canadienne du cancer, nous ne pourrions faire nos travaux. Nous avons plusieurs idées, mais sans cette contribution, nous ne pourrions les mettre en action», a confirmé le chercheur. D’ici trois à cinq ans, le spécialiste vise les essais cliniques.

    Pour Claude Marsolais, le temps est compté. Il continuera d’appuyer la recherche tant qu’il en aura la force pour qu’un jour, espère-t-il, on puisse guérir d’autres hommes dans sa situation. Il a choisi de s’accrocher à ses proches et aux belles choses de la vie.

    «Je me sens plus heureux que lorsque je n’avais pas le cancer. C’est certain que j’aimerais mieux ne pas être malade, mais aujourd’hui, je trouve la vie belle. On n’en profite pas assez lorsqu’on travaille. On oublie de la savourer!»

    ET aussi http://www.metrofrance.com/info/un-virus-affectant-les-poulets-pourrait-vaincre-le-cancer-de-la-prostate/mmbA!sYQjdefconvo/
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    Un virus mortel pour les poulets pourraient guérir le cancer de la prostate.
    Un virus du poulet pourrait vaincre le cancer de la prostate

    Des scientifiques du Virginia Polytechnic Institute de Blackburg, aux Etats-Unis, affirment avoir trouvé un moyen de lutter contre le cancer de la prostate grâce à un virus mortel pour le poulet, rapporte le site Futura-sciences.

    Mortel pour le poulet, mais totalement bénin pour l’homme. Un virus à l’origine de la maladie de Newcastle chez les volatiles pourrait combattre efficacement le cancer de la prostate. C’est ce qu’affirme des scientifiques américains, qui publient leurs recherches dans le Journal of Virology, relayées par le site scientifique Futura-sciences. En modifiant une protéine du virus, les chercheurs se sont rendus compte qu’il était oncolytique, c’est-à-dire qu’il pouvait détruire toutes les cellules tumorales en épargnant les cellules saines. Son gros avantage en conséquence : l’absence d’effet secondaire.
    Cette fameuse protéine F permet de fusionner l’enveloppe virale à la membrane plasmique de manière à injecter le génome du virus dans la cellule cancéreuse. Transformée, la protéine agit sur l’antigène prostatique spécifique (PSA), retrouvé uniquement à la surface des cellules de la prostate, et permet de combattre le cancer.
    Une alternative aux autres thérapies
    Testé sur des cellules humaines en culture, le virus s’est montré particulièrement performant, détruisant totalement les cellules cancéreuses présentant le PSA. Mais pour que le traitement fonctionne, il faut être nécessairement en présence de cet antigène.
    Des résultats plus qu’encourageants, qui présentent par ailleurs un double avantage : d’une part, le virus s’imposerait comme une très bonne alternative aux autres thérapies qui, pour l’heure, n’ont pas prouver leur efficacité totale. D’autre part, il limiterait les effets secondaires qu’on rencontre avec une chimiothérapie ou la suppression de la testostérone.
    Les quelques essais cliniques ont déjà montré que les patients testés n’étaient pas plus affectés que lors d’une grippe classique. Mais avant d’intégrer les protocoles cliniques de phases 1 chez les patients malades, ce nouveau traitement devra être testé sur l’animal.

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