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    Phil – 56 ans
    j’ai une pratique sportive très importante. Je suis ultramarathonien et pratique également le VTT.
    Mon cancer de la prostate a été découvert en mai 2008, suite à une difficulté soudaine à uriner. Une analyse de sang montre un PSA à 12,2; une biopsie pratiquée en juin 2008 a confirmé un adenocarcinome prostatique de score Gleason 7 ( 3 +4). L’urologue me propose sans vraiment d’alternative une prostatectomie radicale le 15 juillet 2008.
    Le curage des ganglions en préalable confirme l’absence de métastase; l’adénocarcinome occupe massivement le lobe droit à l’exclusion de l’apex. Au niveau de la base, la racine de la vésicule séminale est respectée. A droite, infiltration capsulaire massive avec des engainements périnerveux mais sans effraction. le tissu extraprostatique est indemne. Dans le lobe gauche, un petit foyer carcinomateux respectant la capsule. Les vésicules séminales d et g et les déférents d et g sont indemnes.
    Le PSA un mois après l’intervention est de 0,1; cependant le 11 mai 2009 le PSA passe à 0,12, puis il passe à 0,46 le 23 février 2010.L’urologue consulté montre son dépit de voir ce taux monter (!). Le 29 avril de la même année il en est à 0,80. Très inquiet, je le revois plus tôt qu’il ne l’avait prévu (PSA du 19/05/10: 0,82) et me propose une radiothérapie sans autres explications. C’est avec l’oncologue que j’apprends ce qui m’attend: 40 séances à raison de 5 par semaine. Ces séances se dérouleront de juillet à septembre 2010. Cela se passe bien et je reprends mon activité sportive ( Saintélyon, course à pied de 70 km en décembre 2010). Mais le taux de PSA du 8 décembre est à 1,07 ( une semaine après ma course!). Certes, la courbe s’est infléchie mais elle continue de monter. L’urologue montre encore sa déception. Le prochain dosage des PSA aura lieu au mois de mars. Mais il m’a indiqué qu’on s’orienterait vers une hormonothérapie.
    Cependant, je suis horrifié des effets secondaires que comporte un tel traitement ! Je me pose alors ces questions:
    – Ce traitement sera-t-il compatible avec ma pratique sportive ou devrais-je y mettre un terme même si j’ai déjà réduit cette activité? ( je ne suis pas du genre à rester dans un fauteuil ou à faire le tour du pâté de maisons en marchant!)
    – Existe-t-il une alternative?
    – Ce traitement vaut-il « le coup » quitte à ‘avoir ces inconvénients plus ou moins graves en regard de la qualité de vie que j’ai actuellement? Qu’en est-il de mon espérance de vie car si j’ai bien compris différentes contributions sur votre site, elle semble assez limitée?

    Merci de votre compréhension.

    Phil

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