-
AuteurMessages
-
#20621 |
CURIETERAPIE / PROSTECTOMIE RADICALE
Le danger du cancer de la prostate réside essentiellement dans le DOUTE que des cellules cancereuses ne se soient dispersées au dela de la prosate. Les bilans d’extension (scanner, IRM de la prostate appertent des INDICATIONS et non pas des certitudes quant à la propagation éventuelle des cellules. (voir un cas précédent ou une iopsie révélait 1 carotte cancereuse et apres l ablation, l analyse de la prostate révélait un envahissement général de la prostate touchant le rectum et d’autres organes).
Donc en cas de curieterapie, la prostate est irradiée mais on ne saura JAMAIS si des cellules existent ailleurs. et elles sont indetectables etant au stade primitif,Dans ce cas, il faudra attendre au moins 5 ans pour que ces cellules forment une tumeur qui serait alors située dans un autre organe du corps.
DONC NI LE PSA, ni LE TR, ni la biopsie, ni l’IRM, ne peuvent apporter de certitude quant à l’évolution exacte du cancer.Par contre en cas de PROSTECTOMIE RADICALE, l »énorme avantage est de pouvoir savoir 8 j apres l intervention, L EVOLUTION EXACTE d’une eventuelle extension. Et dans ce cas, s’agissant de cellules isolées, il est alors tres facile de les traiter par radiotherapie.
Dans le cas d une curieterapie, on ne peut pas savoir si il y a extension ou pas, et sil devait y en avoir, il faut attendre malheureusement quelques années pour les détecter, et cela peut s avérer grave.
La curieterapie serait un traitement idéal si en effet on pouvait avoir la certitude d une non extension, ce qu aucun examen aujourd hui ne peut affirmer.
Voilà pourquoi j ai finalement opté pour la chirurgie.
témoignage d un cancer qui s est mal passé
http://www.prostatecancer.ca/french/prostate_owners_manual/living/dealing/stories/personal/rainer/
voici le temoignage du Dr du ministre de la santé canadien
Dans le cadre de son engagement dans la sensibilisation au cancer de la prostate, le ministre fédéral de la santé Allan Rock a autorisé son médecin personnel depuis 27 ans, Dr Jim Paupst, à raconter son histoire.
Son cancer a été dépisté tôt. Il faisait partie d’une cohorte de patients suivis par Paupst à l’aide d‘un algorithme – une formule qu’il avait conçue afin de dépister un cancer de la prostate localisé alors que l’APS se maintenait à un taux normal.
À 6 h, le 13 février 2001, Allan Rock et sa femme, Debbie Hanscom marchaient main dans la main sur l’avenue University, en direction sud vers l’Hôpital général de Toronto – qui se dressait devant eux comme une ombre menaçante.
C’était là qu’à 8 h, il subirait une chirurgie radicale au cours de laquelle on lui enlèverait la prostate au complet et la tumeur maligne qu’elle contenait. Le déroulement de cet événement déciderait de la suite de sa carrière – une carrière qui montait en flèche mais dont la trajectoire avait été interrompue soudainement par les résultats d’un test de dépistage de l’APS, ayant entraîné une biopsie prostatique le 5 janvier 2001.
J’ai fait la rencontre d’Allan en 1975. Son cabinet d’avocats et mon bureau de médecin étaient situés dans le Toronto Dominion Centre. Il avait terminé sa cléricature en 1973 et il amorçait une carrière qui, au cours des 15 années suivantes, le préparait à son rôle d’avocat-plaideur recherché et de trésorier du Upper Canada Law Society, qui représentait tous les avocats de la province.
Tout se passait bien; son épouse et lui étaient tout à la joie d’être propriétaires d’une maison qu’ils avaient construite eux-mêmes, et ils s’apprêtaient à élever trois enfants. C’est alors que le sort en a décidé autrement et que le cours de sa vie allait changer.
L’accord du Lac Meech avait échoué, la récession avait suivi l’agitation économique. Jusqu’à ce moment, son engagement en politique avait toujours été comme un genre de message dans une bouteille jetée à la mer : une lettre au rédacteur en chef, une contribution rituelle à une campagne électorale, des conversations avec Debbie – également une avocate-plaideuse – au sujet du sort du Canada.
C’est à ce moment qu’ils ont décidé de s’impliquer. « Je me rappelle avoir jeté un coup d’œil au numéro de téléphone du parti libéral de notre circonscription. J’ai téléphoné et offert mes services comme bénévole, pour faire tout ce qui pourrait être utile, coller des timbres, aller cogner aux portes et ainsi de suite. » Son entrée en politique a été un grand pas dans cette arène où l’individualisme est considéré comme un trouble de la personnalité.
En 1993, il a remporté ses élections et à sa grande surprise (« J’avais discuté avec mon cabinet d’avocats d’ouvrir un bureau à Ottawa où, comme député d’arrière-ban, je pourrais poursuivre ma pratique. »), il a été nommé au Cabinet, à titre de ministre de la Justice. Au cours de la même année – il avait 45 ans à l’époque et il était arrivé à la saison de la prostate – j’ai mis sur pied un programme de tests en série du dépistage de l’APS. Son père était décédé du cancer de la prostate, ce qui doublait les chances de Rock de contracter la maladie.
Et c’est ce qui lui est arrivé.
L’APS est une protéine produite exclusivement dans la prostate où la concentration est des centaines de fois plus élevée que dans le sang. Le dosage de l’APS (antigène prostatique spécifique) nous renseigne sur ce qui peut se passer dans la prostate : inflammation (prostatite), vieillissement, augmentation bénigne de la glande de la grosseur d’une noix, et souvent, la présence de cancer.
Un test de dépistage de l’APS se fait facilement et s’interprète facilement. Il coûte de 20 $ à 25 $ selon la province, mais n’est pas spécifique aux tumeurs, ce qui signifie que le cancer n’est pas la seule cause de la hausse de l’APS au-dessus de la limite maximale normale de 4,00. Nous verrons plus loin qu’il y a une solution.
Premièrement, nous devons faire face aux critiques rigides de ce test qui tiennent ce discours, « vous êtes susceptible de mourir avec un cancer de la prostate mais non pas de ce cancer. » Des critiques comme le Dr Gabor Mate, un médecin de Vancouver qui a écrit dans le Globe and Mail, « [Ce test] n’existe pas depuis assez longtemps pour avoir démontré son utilité en matière de dépistage. » Il a même poursuivi en disant ceci : « Il n’existe pas de lignes directrices scientifiquement établies pour indiquer qui devrait recevoir un traitement, ni même apporter la preuve que n’importe qui pourra bénéficier de la panoplie d’essais de traitement habituellement offerte. »
« Il faut cesser ce genre de raisonnement », a affirmé le Dr John Trachtenberg, directeur du Prostate Centre, Princess Margaret Hospital de l’Université de Toronto. Il a alors souligné le fait que l’âgisme et le sexisme influencent souvent la décision du traitement. Il a donné cet exemple : « On ne demanderait jamais à une femme active âgée de 70 ans de se priver de traitement pour son cancer du sein. C’est ce qu’on fait avec les hommes de soixante-dix ans. On leur dit d’attendre d’avoir une autre maladie. Comme si c’était là la solution. »
Si aucun traitement n’est entrepris, les patients qui ont un cancer d’un grade moyen ou élevé, et ceux qui ont n’importe lequel grade de cancer de la prostate dont l’espérance de vie est de plus de 10 ans, ont véritablement une longévité plus courte que les hommes qui n’ont pas de cancer de la prostate. »
D’une stupidité saisissante, des déclarations comme celles de Mate, détournent les hommes d’une participation à un programme de sensibilisation à la prostate. Et Mate a tort; une prostatectomie totale pour un cancer localisé offre une guérison à la plupart des hommes d’âge moyen, et donne une espérance de vie comparable à celle d’hommes de groupes contrôle du même âge sans cancer de la prostate.
Un antagonisme – ligne de démarcation philosophique –- s’est développé entre ceux qui défendent ce point de vue en apparence inattaquable selon lequel on a tort d’intervenir, et ceux qui pratiquent une médecine clinique et trouvent absurde de s’asseoir de l’autre côté de leur bureau après avoir appris à un homme de 53 ans qu’il a le cancer de la prostate, et de lui montrer un graphique circulaire illustrant une série de maladies, autres que le cancer, susceptibles de causer son décès telles qu’un accident vasculaire cérébral, une maladie coronarienne ou une infection foudroyante. Ne connaissant pas la biologie du cancer de la prostate, il est impossible de sélectionner les patients qui décèderont d’une autre maladie. En fait, environ 25 pour cent de tous les hommes qui ont reçu un diagnostic du cancer de la prostate en mourront. Il faut donc intervenir. Mes patients veulent vivre en sachant que le cancer n’est plus là.
Trachtenberg adopte cette position : « Le taux réduit de complications chirurgicales – incontinence urinaire et impuissance – est toujours présent, mais les hommes d’une soixantaine d’années acceptent de prendre ce risque pour se libérer du cancer. »
De plus, 1 homme sur 20 aux prises avec un cancer de la prostate localisé développe la forme métastatique où le cancer se propage à d’autres parties du corps. Ces critiques, dans leur dogmatisme, incitent les patients à attendre stoïquement la perspective de mourir d’une autre maladie. Ils ont oublié l’intensité de la douleur qui caractérise un cancer de la prostate métastatique, une maladie incurable.
Cette douleur exquise est provoquée par les cellules cancéreuses qui attaquent les os et la moelle épinière; elle est caractérisée par une hausse subséquente de calcium et l’état de torpeur mentale, une soif insatiable, et des irrégularités cardiaques qui l’accompagnent. Ce n’est pas une mort héroïque. Ces critiques devraient se rappeler qu’un décès par cancer est angoissant et non pas exaltant.
Ceux d’entre nous qui actuellement examinons des patients, s’insurgent contre ces économistes médicaux qui maraudent dans nos cabinets de consultation. Ils appartiennent à un regroupement qui tourne en ridicule le dépistage de l’APS en raison de sa rentabilité. (Même si le patient paye pour ce test). M. Alan Milburn leur a fait peut-être changer d’idée. Le secrétaire d’État à la Santé du Royaume-Uni a annoncé en mars 2001 que le Service national de la santé incitait, pour la première fois, les hommes britanniques à subir le test de dépistage du cancer de la prostate.
Lors d’une récente entrevue, M. Milburn a fait remarquer : « Nous voulons assurer la gratuité du test de dépistage de l’APS, au même titre que le dépistage du cancer du sein et du col utérin. Ce faisant, nous offrons aux hommes le choix de participer à un programme de sensibilisation au cancer de la prostate. Ici, au Royaume-Uni, le cancer de la prostate est presque aussi fréquent que le cancer du poumon – le premier facteur de mortalité. »
Les chiffres sont déconcertants : un homme sur neuf développera le cancer de la prostate, ce qui s’apparente à une femme sur neuf atteinte du cancer du sein. En fait, le cancer de la prostate est la deuxième principale cause de décès par cancer chez les hommes, après le cancer du poumon. Cette année, environ 17 000 Canadiens recevront un diagnostic de cancer de la prostate et 4 000 en mourront. Aux États-Unis, on diagnostique le cancer de la prostate à toutes les trois minutes et le taux de décès est d’environ un à toutes les quinze minutes.
Le décès par cancer de la prostate a énormément diminué lorsque le test de dépistage de l’APS a été offert gratuitement (un toucher rectal ne faisait pas partie de l’examen de dépistage) au Tyrol, en Autriche. Le taux de mortalité a baissé à près de 25 pour cent comparativement au reste de l’Autriche où le test était offert sur la même base qu’au Canada. Cette expérience dans les conditions naturelles pourrait servir de paradigme à Santé Canada.
La clé, dans le dépistage du cancer de la prostate à son stade le plus précoce, comprend une intervention immédiate si l’APS a augmenté de 30 pour cent au cours de l’année précédente – même s’il se maintient toujours dans l’intervalle normal. Bien que l’APS ne soit pas spécifique au cancer de la prostate, une seule lecture de l’APS (comme un seul cliché mammaire) n’est valable en clinique que si elle est anormale, mais singulièrement valable si son modèle est suivi de manière séquentielle. C’est alors qu’on peut observer une brusque hausse et soupçonner la présence d’un cancer.
Une intervention à ce stade comprend une ultrasonographie transrectale de la prostate : le patient est allongé sur le côté, et on introduit dans le rectum une sonde ultrasonore, (le patient éprouvera une sensation de pression). La sonde est reliée à un écran de télévision et émet des ondes sonores à haute fréquence qui sont absorbées ou réfléchies vers son receveur. Ces ondes sonores réfléchies sont converties en images visuelles. En dessous de la vessie – une région triangulaire noire apparaît à l’écran – la prostate apparaît en gris pâle. Si cette image affiche des régions suspectes, on procède à une biopsie durant l’imagerie.
Au début de l’an 2000, l’APS de Rock a soudainement passé de 2,0 à 3, 67, une hausse de plus de 30 pour cent en un an. En avril, le Dr Ron McCallum de l’Hôpital St Michael’s de Toronto avait déclaré qu’une ultrasonographie transrectale de la prostate était normale. Il n’y avait aucune irrégularité. Six mois plus tard, dans le cadre d’un suivi, on a repris son dosage de l’APS grâce à un test spécial – le dosage de l’APS libre.
Dans le cas de cancer de la prostate, le ratio APS libre diminue. C’est un marqueur valable. Si le ratio est supérieur à 0,20, la possibilité d’un cancer de la prostate est d’environ 10 pour cent. Cependant si le ratio est inférieur à 0,10, il y a 90 pour cent de chance de présence d’un cancer. En décembre 2000, le ratio APS libre de Rock était à 0,09!
Rock était en route pour Washington pour célébrer la fête de Noël dans la famille de sa femme. Je l’ai joint sur son téléphone cellulaire et lui ai annoncé que le ratio PSA libre avait atteint une zone qui nécessitait une biopsie préliminaire, fixée au 5 janvier 2001. Suivant son intuition, et aussi la mienne, il était atteint du cancer. Plus tard, il a confié, « Je le savais – bien avant le résultat du test sanguin – sans aucune raison précise. »
Chez bon nombre d’hommes, le sexe est un acte à la fois primaire et nécessaire pour marquer leur identité. Juste la mention des organes mâles reproducteurs suscite de la panique. L’image d’une aiguille tirée par un pistolet biopsique dans la glande prostatique les fait frémir. Une aiguille fine, attachée à la sonde ultrasonore, cible la région suspecte. Le pistolet se déclenche et retire un filament de tissu. Le patient ressent une pression en rafale qui se mêle à un bruit d’éclatement. Au bout de 15-20 minutes – le temps nécessaire pour prélever de 6 à 8 échantillons – la douleur a disparu.
En janvier 2001, l’image de la prostate de Rock s’était modifiée. Le Dr McCallum en fait la description suivante : « Ce qui était normal en avril affiche maintenant certaines régions tachetées sur le côté droit de la prostate. J’ai prélevé trois échantillons dans cette zone anormale, et trois autres du côté gauche de la glande. Tous les échantillons révèlent la présence de cancer, les cellules ont un score de Gleason de 7sur 10 (une méthode qui classe l’agressivité du cancer). » Le Dr McCallum donne à Rock cet avis : « Le traitement de choix dans votre groupe d’âge est la prostatectomie totale. » Le Dr McCallum est une autorité reconnue en matière d’historique de cette maladie.
Quelles autres stratégies y avait-il? Avant de prendre une décision finale, Debbie, l’épouse de Rock, dans sa logique, a voulu explorer d’autres méthodes de traitements.
Le choix portait sur la chirurgie radicale et la radiothérapie radicale. Un faisceau de rayons externe – de courtes rafales de rayonnement intensif guidées par un appareil assisté par ordinateur capable de sculpter le faisceau – cible la glande prostatique. Ce dispositif d’administration est conçu pour épargner les tissus voisins de la vessie et du rectum.
Professeure et présidente de la radio-oncologie au Princess Margaret, Dre Mary Gospodarowicz fait les commentaires suivants sur cette thérapie : « La radiothérapie offre une survie prolongée – de 10 à 15 ans – semblable à la chirurgie radicale. »
M. Alex Richman, homme d’affaires torontois, âgé de 75 ans – découragé de subir un traitement en raison de son âge – a décrit son expérience avec la radiothérapie externe, (souvent le choix de traitement dans le cas de patients plus âgés ou de patients qui présentent un risque chirurgical), de la façon suivante : « Le matin, je passais environ quatre heures à mon bureau et ensuite, j’allais au Y pour une séance d’exercices, pour finalement me rendre au Princess Margaret vers 15 h 30. Une heure plus tard, je m’en retournais à la maison. Mes traitements ont duré pendant 45 jours. Je n’ai pas eu de saignements rectaux, ni de problèmes de vessie ou d’érection. »
Il existe un autre moyen de procéder à de la radiothérapie avant que le cancer se propage et devienne une maladie incurable. La Dre Juanita Crook, radio-oncologue au Princess Margaret explique : « La curiethéraphje consiste à implanter des douzaines de grains radioactifs dans les tissus de la tumeur et les tissus voisins. Ces grains émettent une dose concentrée mais localisée de rayonnement qui détruit les cellules cancéreuses. La prostate absorbe la plus grande partie du rayonnement diminuant ainsi les complications liées à l’incontinence et à la fonction érectile. »
« La procédure prend à peine un peu plus d’une heure, le patient peut retourner au travail après une semaine environ. Compte tenu que la technologie relative à l’implantation de grains s’améliore, les taux de survie s’amélioreront aussi. Elle devient un traitement privilégié dans les cas de cancer non agressif très précoce. »
Durant la semaine où nous attendions les résultats de la biopsie, j’ai parlé avec le Dr Larry Goldenberg, professeur de chirurgie à l’Université de la Colombie-Britannique et directeur du Prostate Centre au Vancouver General Hospital. Le Dr Goldenberg a écrit avec le Dr Ian Thompson Prostate Cancer – ouvrage précurseur sur le sujet. Je l’ai questionné sur le respect des filets nerveux dans la chirurgie radicale : « Comme vous le savez, la prostate est encastrée dans une capsule fibreuse. Elle produit des protéines présentes dans le liquide séminal au cours des neuf secondes de l’orgasme. La fonction érectile provient des nerfs et des vaisseaux sanguins du pénis. Ces faisceaux sont comme des câbles qui longent la glande de chaque côté. »
« Afin de conserver le contrôle de la vessie et de la fonction érectile, la prostate sectionnée est soigneusement soulevée de son lit, laissant les nerfs intacts derrière. C’est ce plan que nous allions suivre pour Allan. Grâce à la chirurgie, une guérison complète est possible, et c’est la voie qu’il devrait suivre. »
Lors d’une rencontre où il fallait prendre une décision sur le choix de traitement, j’ai donné à Allan et à sa femme Debbie mon opinion : « C’est préférable d’être un symbole de sensibilisation au cancer de la prostate que son saint patron. C’est ce que réalisera l’opération. »
Durant les six semaines d’attente, il a intensifié son entraînement et a commencé à courir de 8 à 10 kilomètres à tous les matins, alors que la température à Ottawa était sous zéro. Ce programme a porté ses fruits. Il a subi son opération le 13 février et a obtenu son congé trois jours plus tard. Son rapport de pathologie a révélé que la tumeur était à 1 mm de la capsule entourant la prostate. Si elle avait pénétré la capsule, elle se serait propagée. La tumeur s’était limitée à la prostate.
Le mot Eros en grec ancien signifie énergie vitale, ce qui convient particulièrement à la chirurgie radicale de la prostate. Lorsque leur énergie vitale a été mise au défi par le fardeau que représente la maladie, les survivants du cancer vivent une expérience transpersonnelle dans laquelle le moral prévaut. C’est un niveau élevé de conscience que j’ai remarqué plusieurs fois – une exaltation transcendant les limites de l’identité personnelle.
Rock a parlé de ces mois qui ont suivi l’opération lorsqu’il essayait de recouvrer son habituelle énergie débordante, « Je reste maintenant calme devant les choses qui avant m’auraient irrité. J’éprouve beaucoup de satisfaction avec ma famille, et durant le processus de prise de décision, ma confiance et ma certitude se sont grandement accrues. »
DEPUIS AUJOURD HUI LE 19 JUIN J AI CHANGE D AVIS ET J ABANDONNE LA CHIRURGIE AU PROFIT DE LA CURIETERAPIE SUITE A UNE NOUVELLE CONSULTATION AVEC L UROLOGUE. QD LA TUMEUR EST REDUITE CE TRAITEMENT DONNE THEORIQUEMENT LES MEMES RESULTATS QUE LA CHIRURGIE TOUT EN EVITANT LES EFFETS SECONDAIRES (INCONTINENCE ET SEXUALITE)
-
Auteur*** Messages
Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.