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Soutenez nos actions d'informationLes témoignages sont le plus souvent postés par des personnes encore touchées par la maladie, ce qui peut donner une impression « négative ». Les personnes qui se sentent guéries souhaitent passer à autre chose et ne laissent pas forcément de témoignage alors que leur vision de la maladie aurait certainement une connotation plus positive.
Pollakiurie nocturne et apnée du sommeil
13 Avr 2023
INCONTINENCE NOCTURNE et APNEE DU SOMMEIL J’ai 66 ans. Après la mise sous traitement hormonal, suite à une récidive de mon cancer de la prostate, je me retrouve avec une incontinence urinaire sévère, essentiellement nocturne. Après 2 ans de galères: fuites urinaires importantes la nuit et réveils nocturnes 3 ou 4 fois, et après de multiples traitements inefficaces, mon cancérologue m’adresse enfin à un urologue spécialiste de l’incontinence urinaire. Quelques jours avant la consultation, je réalise un calendrier mictionnel notant précisément l’heure et la quantité de chaque miction, ainsi que ma consommation de liquide. L’urologue constate immédiatement qu’il existe une inversion de la production d’urines. Mictions peu fréquentes dans la journée, malgré une quantité abondante de boissons essentiellement le matin; et mictions importantes et incontrôlables la nuit, malgré le fait que je m’efforce de boire très peu le soir. Il évoque tout de suite la possibilité d’un syndrome d’apnée du sommeil. En effet je ronfle la nuit, et je suis fatigué le matin. Mais cela me semble normal vu mon manque de sommeil. Je réalise donc, à domicile, une polygraphe ventilatoire qui révèle effectivement une apnée du sommeil sévère dont je n’avais pas du tout conscience. Le traitement par PPC (pression positive continue) qui consiste en l’envoi d’air sous pression via un masque appliqué sur le visage résout immédiatement tous mes problèmes. Je ne me lève plus qu’une seule fois la nuit, mon incontinence urinaire nocturne a disparu et naturellement je ne me sens plus fatigué. Ma qualité de vie redevient, du jour au lendemain, tout à fait satisfaisante. Je regrette simplement de ne pas avoir consulté plus tôt et je souhaite que mon expérience puisse profiter à d’autres malades.
Suite de prostatectomie.
DAN51
16 Mar 2023
Je fais suite à mon témoignage du 12/10/21. PSA en 6/2020 à 6,16 avec 2 foyers carcinomateux. Après une prostatectomie réalisée en 01/21, mon taux de PSA résiduel est à 0,02. Aucun souci urinaire depuis le début. Côté sexuel ( j'ai 75 ans) je n'en fais plus une fixation, mais je vais peut être essayer les injections d'EDEX. Je fais attention à mon alimentation ( beaucoup de fruits et légumes) Je reste actif : marche, vélo, jardinage, .. Je ne regrette pas mon choix et je ne remercierai jamais assez mon chirurgien. Un conseil à mes lecteurs : dès le début du diagnostic, fuir les Cassandres et voir le verre à moitié plein plutôt que l'inverse !..
Radiothérapie rechute biochimique
bambou
5 Déc 2022
Bonsoir J ai 67 ans à 60 ans j ai eu un cancer de la prostate. PSA 5. Je l ai traité par 38 séances de radiothérapie. Je n ai pas choisi l opération à cause des effets secondaires. Aujourd'hui récidive. Nadir 2.7 je suis à PSA 5.2. Sinon je suis en pleine forme pas de fatigue dommage lol. Donc mon urologue me propose un nouveau traitement par ULTRA SON . ABLATHERM. J aimerai correspondre avec patient ayant subi ce traitement. Merci d avance. Restez fort gardez le moral. A bientôt. Michel J. ISERE…
Les marches et le Qi gong
lesmellops
24 Nov 2022
Mon cancer de la prostate a été découvert le 27 janvier 2022 avec un PSA de 64 qui est monté à 74 fin février. Gleason 8. Le 22 avril j’ai commencé mon premier traitement d’hormonothérapie avec Decapeptyl qui m’a fait redescendre le PSA à 3,18 le 22 juillet, date à laquelle j’ai commencé 39 séances de radiothérapie (-2) et le second traitement d’hormonothérapie Xtandy. Grâce à la combinaison de l’hormonothérapie et de la radiothérapie, je suis redescendu à un taux de PSA inférieur à 0,02 le 22 octobre. Je remercie vivement mon urologue le Docteur Cazin, ma radiothérapeute la Docteur Guimas et mon cardiologue le Docteur Defay ainsi que tous les docteurs et internes de Nantes qui ont contribué et participé à cette réussite. Je n’oublie pas non plus le personnel soignant pour sa bienveillance et ma généraliste la Docteur Jorigné qui m’a toujours transmis son optimisme. En parallèle j’ai fait le point sur ma façon de vivre et ai pris ma santé en main. J’ai d’abord changé mon alimentation pour manger davantage de fruits, de légumes et de céréales, ai stoppé les charcuteries même si elles étaient rares et les produits transformés. Je fais attention à boire 1,5l d’eau par jour dont 1l d’Hépar accompagné de vitamine D3 prescrite par ma généraliste. J’achète tous les 2 mois la revue Saveurs Green (4,95 euros) qui propose des recettes simples à réaliser en 10 ou 20 minutes car je n’ai jamais été un bon cuisinier. Je ne suis pas pour autant végétarien, je mange de tout, un peu de viande rouge, de la viande blanche, du poisson et des œufs. Rien en excès et pas de compléments alimentaires en gélule qui pourraient interférer avec les traitements d’hormonothérapie. Pas de tabac ni d’alcool, cela va sans dire… Uniquement 3 ou 4 verres de vin rouge par semaine comme il est conseillé sur ce site (avant je n’en buvais pas !) De nombreuses personnes ont fui ma présence pensant sans doute que le cancer est contagieux, je les ai laissées partir. J’en ai rencontré quelques autres qui me témoignent d’un profond soutien et d’une grande amitié. J’étais un aidant pour beaucoup de personnes, ma mère qui était en fin de vie et qui est décédée depuis, ma femme handicapée, et pour 3 associations dont des personnes en difficulté, des migrants, des chômeurs ou des personnes non voyantes ou mal voyantes. Je n’ai gardé qu’une association, celle où je m’épanouissais le plus, ceci afin d’avoir plus de temps pour moi et mes marches que je pratique tous les matins. Je pratique la méditation tous les jours avec l’aide de You Tube et ça me fait beaucoup de bien. Je continue l’apprentissage du grec que j’avais commencé il y a un an, en groupe tous les jeudis soir. Tout le monde est très gentil et on rigole bien. J’ai pris la décision de ne plus regarder la télévision le soir afin d’avoir un bon sommeil récupérateur. J’ai contacté la Ligue contre le Cancer qui m’a proposé un entretien avec deux Patients Ressource. L’échange était très intéressant. A noter que La Ligue contre le Cancer de Nantes propose également gratuitement des séances avec des diététiciens et des psychologues. Je vais contacter un ou une psychologue la semaine prochaine. J’ai bénéficié de soins énergétiques qui m’ont remonté le moral. J’ai lu 3 bons livres sur le sujet : • Anticancer de David Servan-Schreiber (poche) • La cuisine anti-cancer du Professeur David Khayat • Vouloir guérir – L’aide au malade atteint d’un cancer d’Anne Ancelin (poche) L’activité physique est primordiale pour tous et en particulier pour les personnes souffrant d’un cancer. Je pratique une activité physique de renforcement musculaire (le qi gong en groupe, 2 x 1h30 par semaine) et une activité physique d’aérobie (les marches de Madame Guo Lin). Avant mon cancer de la prostate je pratiquais beaucoup de vélo, j’ai arrêté pour éviter les risques de chute et de fracture du fait de mes os déjà fragilisés avant mon traitement d’hormonothérapie. J’ai remplacé le vélo par de la marche. Avant mon cancer je faisais peu de marche – moins d’une heure quotidienne- et ça me fatiguait vite, aujourd’hui je peux pratiquer la marche 3 heures sans problème quotidiennement. Pendant mon traitement de radiothérapie je me suis appliqué à marcher après chaque séance au moins 20 minutes, ce qui en plus de m’aérer, me vidait la tête et me décontractait. Quand la radiothérapie avait lieu le soir, j’allais faire des marches au bord de l’Erdre, du Cens ou dans des parcs nantais. Cela m’a permis de traverser ma période de radiothérapie sans effet négatif. Il a fallu que je me force certains jours car les traitements de radiothérapie et d’hormonothérapie fatiguent mais je me suis vite aperçu que j’étais en meilleure forme en pratiquant une marche quotidienne. Ces marches m’ont apporté un grand confort et une meilleure qualité de vie. J’ai commencé par la marche classique avant de m’intéresser à d’autres marches et en particulier à la marche nordique puis aux marches de Madame Guo Lin. Sur You Tube, on peut retrouver de nombreux liens sur chacune des marches. 1 – LA MARCHE NORDIQUE : La marche nordique se pratique avec des bâtons de marche spécifiques, ce qui permet de faire travailler la quasi-totalité du corps (80 à 90 %). La respiration est classique. C’est une marche d’endurance et on l’apparente à une marche rapide, ce qui à mon avis est un tort car on peut très bien pratiquer la marche nordique en faisant les mouvements très lentement. Tout le monde peut donc la pratiquer et à chacun son rythme. Cf You Tube 2 – LA MARCHE AFGHANE : La marche afghane est une marche d’endurance dont le but est de faire de grandes distances sans effort et ce quelle que soit la déclivité du terrain. C’est à partir des observations faites sur des caravaniers afghans qui pouvaient marcher des heures durant que le français Édouard G. Stiegler a synthétisé cette marche. Sur un terrain plat, on inspire par exemple sur 3 pas, puis on bloque son inspiration le pas suivant et on expire sur le même nombre de pas (ici 3 en l’occurrence). Si le terrain est pentu, on s’adapte et on fait 2 inspirations sur 2 pas puis on bloque sur 1 pas puis on expire sur 2 pas. Chaque personne a son propre rythme personnel. Cette marche permet une suroxygénation du corps. Cf You Tube 3 – LES MARCHES DE MADAME GUO LIN : Madame Guo Lin pratiquait, comme beaucoup de chinois, le qi gong. Elle a contracté un cancer avec métastases, et a connu 6 périodes de rémission avant d’en guérir grâce aux traitements de médecine qu’elle a complétés avec une bonne alimentation et ses marches qu’elle a su synthétiser. Contrairement aux marches précédentes qui sont des marches créées dans un but d’endurance, les marches de Madame Guo Lin ont été créées dans un but thérapeutique. Ce sont elles que je pratique dorénavant, entre 10 et 15 kms par jour avant le lever du jour pour bénéficier du maximum d’oxygène. Je me lève tous les jours à 5h30 pour les pratiquer entre 6h30 et 9h30 sur les bords de l’Erdre et du Cens où il y a de petits bois. Ces marches sont très connues en Chine, beaucoup moins en Europe ; elles sont malgré tout enseignées dans quelques pays européens. En France, La Pitié Salpêtrière les propose aux patients atteints du cancer. Ces marches reposent à la fois sur la respiration par l’apport d’oxygène et sur l’énergie du rein. Il y a plusieurs types de respiration en fonction du stade et de l’état du patient – la respiration naturelle, la respiration qi (=énergie) et la respiration vent, de degré faible, moyen ou fort – et plusieurs types de marches : marche à pas fixe, marche à pas pointés, marche lente et marche rapide. Elles font travailler tout le corps, bras et mouvement de tête compris. Comme il s’agit de qi gong, chaque marche doit être encadrée par une phase préparatoire d’ouverture et une phase de fermeture. Toutes ces étapes sont nécessaires. Lors d’un stage de qi gong, j’avais demandé à un Maître de qi gong s’il était possible de ne pas faire ces étapes afin de faire plus de marches, sa réponse a été négative, même si l’on ne comprend pas l’intérêt de chaque étape, ces étapes ont toutes un intérêt pour ramener l’énergie vers les reins. Il faut croire en ce que l’on fait et concentrer son intention vers le zhong dan tian (plexus solaire) où se cultive l’énergie (Qi) nourricière. Le Docteur Yves Réquéna, aidé de Christophe Cadène, acupuncteur, a écrit un livre qui résume toutes ces marches et que je vous conseille vivement d’acheter. Ce livre est accompagné d’un DVD 2h30 de mise en pratique de tous les exercices contenus dans le livre. Il contient beaucoup plus que les marches de Madame Guo Lin, il y a de nombreux exercices pour la prévention du cancer et ces derniers sont très faciles à suivre et à mettre en place devant une télévision. Ces exercices amènent un confort de vie quel que soit l’état du patient. Il y a des exercices que l’on peut faire couché ou assis, et petit à petit on va vers des exercices de marches lente puis rapide. Je cite l’auteur Guy Trédaniel : « Le médecin chinois Liu Bingkai qui enseigne et exerce le qi gong de Guolin dans le service du professeur Alain Baumelou à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière de Paris soulignait que l’hypoxie est responsable de 40% de l’inhibition du gêne suppresseur des tumeurs, et que l’oxygène est nécessaire pour activer les enzymes responsables dans la méthylation de l’ADN. La concentration en oxygène dans l’air est d’environ 21% ; dans le poumon elle est de l’ordre de 16%, et dans les tissus de plus ou moins 5%, et cela peut descendre à 1,5% ou 0% en cas d’anoxie. Les études scientifiques réalisées dans les années 1980 par les experts de Pékin comme Tao Bingfu, Zhang Ling et Feng Lida ont démontré que la méthode respiratoire Pareille au vent opérée pendant les marches anti-cancer pouvaient augmenter jusqu’à 20 fois l’apport en oxygène tissulaire et ce, sans risque d’intoxication comme cela pourrait être le cas par un apport direct d’oxygène en bouteille. » Je mets ci-dessous deux liens qui permettent une présentation des marches et du livre. Le livre : Qi gong et cancer par Dr Yves Réquéna et Christophe S. J. Cadène Prévention et accompagnement au traitement par la méthode Guo Lin DVD de 2h30 d’exercices inclus 360 pages Guy Trédaniel éditeur Plusieurs villes proposent une initiation à ces marches : Paris, Grenoble, Poitiers,… Il n’y a malheureusement rien sur Nantes. Si une personne est intéressée pour partager ces marches avec moi, ce sera avec grand plaisir. Je précise que je n’ai pas de lien avec l’auteur du livre mais je pense que ce livre peut intéresser d’autres patients, c’est pourquoi je partage cette information. Surtout faites du sport et… … Bonnes marches !!! Certaines personnes vont peut-être penser qu’elles n’ont pas le temps de consacrer autant de temps au sport, ce à quoi je leur réponds : détrompez-vous, je suis comme vous, je m’occupe aussi du quotidien, courses, repas, linge, famille… Avec une bonne organisation tout est possible, et pensez à votre santé. PS. Cet article n’engage que moi, il n’est pas la vérité absolue. Il est possible que je ne fasse pas tout bien mais j’essaie de faire au mieux. C’est mon parcours, à vous de faire ce en quoi vous croyez.
Espoir
pascal476
24 Nov 2022
Sportif amateur avec une très bonne hygiène de vie, j'ai fait un PSA à 55 ans, la routine dans le cadre de mes activités sportives.Or, le PSA n'était pas bon (4.1), j'ai suivi alors le protocole conseillé par mon généraliste : Rendez avec un urologue, échographie de la prostate, et controle tous les 3 mois de mon PSA. Au départ, il n'y a pas lieu à s'inquiéter, car le diagnostic du cancer est peu probable, on parle déja de probabilités, qui vont me poursuivent jusqu'au bout.L'échographie est bonne, le PSA suivant est inquiétant (11.4), près du triple…mais l'urologue reste rassurant, encore les statistiques; je dois refaire un controle dans 3 mois…Un trimestre plus tard, le PSA est à 10, donc l'urologue enclenche l'IRM, qui sera symptomatique, le bilan est : fortes probabilités de cancer, mais il faudra valider avec une biopsie, encore une fois à ce stade, même si j'ai pris "des claques", l'espoir est toujours là, car l'urologue me parle encore statistiques, et je suis toujours persuadé qu'avec mon hygiène de vie , je suis du bon coté de la barrière!! A l'issue de la biopsie, c'est la catastrophe : Cancer de la prostate, avec deux impacts minimes, mais qu'il faudra opérer, je n'ai pas le choix !!C'est le coup de massue ! 15 jours pour digérer cela, puis c'est la prise de conscience des effets secondaires (sexualité et incontinence).Avant l'opération (prostatectomie), je rencontre deux fois mon urologue qui m'explique les risques post-opératoires, on parle encore statistiques, et aussi aléas de l'opération.le spécialiste m'informe qu'il va opérer avec les techniques modernes, avec une précision maximum afin de préserver au mieux mes tissus érectiles.L'opération se passe bien, assez longue d'après l'urologue car il a effectivement "affiné" la chirurgie pour préserver les tissus érectiles.Pas de mauvaises surprises lors de cette opération, les analyses post opératoires sont bonnes.La récupération est rapide, je sors de la clinique le lendemain sur mes deux jambes, handicapé par la sonde urinaire que je vais trainer une semaine.Puis rééducation de mon périné, que j'avais commencé avant l'opération…L'incontinence est impressionnante au départ, mais j'étais prévenu, au bout d'un mois, de ce coté j'ai récupéré à 90%, encore quelques petites fuites incontrolées, mais je me passe des protections.Coté sexualité, c'est pas la même chose, même si j'étais là aussi prévenu.Du jour au lendemain, avant et après opération, plus rien coté sexe : plus d'envie et bien sur plus d'érection.L'urologue m'a prescrit des injections avec une pompe…parfois ça marche et parfois c'est très douloureux, les dosages sont compliqués, mais avec le temps je gère de mieux en mieux et il faut être patient et surtout être bien entouré par une femme admirable.Puis je prends au bout de deux mois, du tadalafil, quotidiennement.Après plusieurs mois je perds patience mais surtout je réalise qu'il faudra me contenter de peu…le temps fait que je progresse toujours un peu mais toujours loin de ma vie sexuelle d'avant…j'ai changé la dose de tadalafil, et arreté les injections aujourd'hui, cela fera deux ans en janvier que j'ai été opéré et mon PSA est toujours controlé tous les 6 mois et il est toujours à zéro.j'ai adapté ma nouvelle vie sexuelle et pour l'instant elle me convient, d'autant que certains jours j'ai de très belles érections et que la jouissance est toujours présente, même moins forte .Mon urologue me parle de rémission, et il est surpris de ma récupération…je pratique toujours le sport (course à pied), mes performances ont aussi un peu baissées,mais c'est aussi lié à l'age, tout comme la sexualité qui est aussi sur le déclin avec l'âge qui avance.Mais en tout cas je suis en vie, et en "bonne santé" et j'ai des projets….
Remission
Morocrab
20 Oct 2022
Petit message d'espoir: Suivi à GRoussy, j'ai été opéré en 2011 à 50 ans(g 4+3). Après une recidive, j'ai bénéficié d'une radiothérapie de rattrapage en 2017. Mon psa reste indétectable en 2022. Les années d'inquiétude et parfois d'angoisse semblent derrière moi. Je poste ce message pour redonner confiance à ceux qui se trouvent dans ma situation. Bon courage à tous.
Message d'espoir
Jacklouis
20 Oct 2022
Je viens d'adhérer à Anamacap car il me semble important d'apporter mon témoignage. C'est un message positif que je souhaite apporter à tous les hommes atteints comme moi de ce cancer. Je vais m'efforcer d'être le plus objectif et le plus synthétique possible. C'était en mars 2017, j'ai 58 ans. Une simple prise de sang de contrôle prescrite par mon médecin traitant. Aucun symptôme, je suis en pleine forme… Résultat Psa = 12 Direction urologue. Biopsie : adénocarcinome infiltrant. Gleason 7 (3+4) qui se transformera en (4+3) après analyse de la pièce opératoire. Les 2 lobes sont atteints. Le chirurgien uroloque me lit le résultat de la biopsie, me dit qu'il va m'opérer, sans me donner d'autres info et me prescrit un certain nombre d'examens à faire avant l'opération. Je sors de la clinique en me disant que ça n'est pas lui qui m'opérera. Je suis très détendu car je m'attendais à ce verdict. Le soir, je consulte internet et je prends RV à l'IMM. Je suis reçu très rapidement par un chirurgien qui me dit qu'il faut opérer car le cancer se limite à la capsule. Il m'explique les 2 pb majeures (incontinences et érection). Il me prescrit des séances de kiné avant l'intervention afin de muscler le périné et me dit qu'il va me conserver les bandelettes érectiles. Je suis opéré en août 2017 sous coelioscopie robotisée. Curage ganglionnaire important (14 au total). Classification : pT2cNoR+. Petit pb : les limites d'exérèse chirurgicale sont infiltrées d'environ 5mm (gleason 4 à ce niveau). En clair, la prostate n'a pas été enlevée en totalité, il reste 5 mm de tissu cancéreux. Des douleurs pendant plusieurs semaines après l'opération, mais un Psa qui devient indétectable très rapidement. 0,08 en sep 2017, 0,03 en janvier 2018…0,09 en juillet 2018 et….0,210 en janvier 2019. Aïe !!! Entre temps, les incontinences ont disparu (au bout de 3 mois environ) et j'ai des érections presque comme avant (traiement au cialis pendant 3 mois). Donc, en janvier 2019, il me faut consulter. Je prends RV à l'institut Curie. Le verdit est sans appel, récidive biologique (localisée à la loge prostatique, ces fameux 5 mm). Après avoir fait un pet scan (négatif) et la pose d'implants or dans la loge prostatique, c'est parti pour 35 séances de radiothérapie 70 Gy en avril et mai 2019. Le Psa redevient indétectable très progressivement et il est de 0,1 depuis plus de 2 ans. aujourd'hui je n'ai aucune incontinence et j'ai des érections très correctes et sans médicament. Voilà mon histoire et j'espère que ce récit permettra à nombre d'entre vous d'aborder cette maladie avec confiance. Je n'ai pour ma part jamais douté et j'avais une totale confiance au personnel médical que j'avais choisi. Des personnes compétentes et d'une extrême gentillesse.
Prostatectomie radicale
Vaillant
20 Oct 2022
Je me suis fait opérer le 5 mars 2022 à la clinique du CI à Nice. Je n’ai jamais rencontré un urologue aussi compétent aussi DIRECT professionnel Très humain à l’écoute de son patient. Il ne compte pas les heures de travail que ce soit le matin très tôt jusqu’au soir très tard ils ne vous lâche absolument pas d’une semelle!!! Une clinique au top un personnel extraordinaire une organisation parfaite et un sérieux incomparable ! Pour en venir à ma seule question après cette opération pensez-vous que l’on puisse retrouver une sexualité normale!! Mon chirurgien urologue m’a bien spécifié qu’il avait conservé tous mes nerfs!! Y a-t-il quelqu’un qui peut m’expliquer à quel moment nous retrouvons une érection mon chirurgien m’a dit qu’il fallait attendre deux ans Pour retrouver tout cela!! Comme beaucoup de personnes dans mon cas Et surtout dans le miens le faite de ne plus pouvoir avoir de rapports sexuels et de ne plus avoir d’érection cela me tape sur le système nerveux vous allez me dire que le 5 mars 2022 c’est encore très court!! Y a-t-il quelqu’un pour me donner un espoir à ce sujet!! Je vous remercie par avance je vous souhaite à tous une très bonne continuation Réponse de l'ANAMACaP : Bonjour, Merci pour votre témoignage. Cette rubrique n'est pas un lieu de questions-réponses, vous pouvez vous rendre dans notre rubrique "forum d'entraide" ou "les réponses à vos questions". Sachez qu'il existe de nombreuses solutions en termes de santé sexuelle. Ne pas perdre espoir, commencer une "rééducation" assez tôt après l'intervention (une simple tumescence peut suffire) et s'informer. Rapprochez-vous de notre permanence téléphonique. L'une de nos commissions travaille activement sur ce sujet. Inscrivez-vous à notre newsletter (info@anamacap.fr) ou adhérez à notre association pour être informé, soutenu et accompagné. Bien cordialement. ANAMACaP
Psa à 131 gleason à 7
DidierDC
20 Oct 2022
J'ai découvert fortuitement ce cancer, à la suite d'une alerte d'un membre de ma famille, j'ai suivi un parcourt d'examen assez complet au delà de la biopsie, scintigraphie, scanner, pscan, pour me voir imposer un traitement hormonal dit renforcé. c'est quasiment les seuls mots que mon oncologue à prononcer, au delà des impacts du traitement , bouffées de chaleur et prise de poids. Un rdv à 6 mois de traitement a été planifié. Sans rentrer dans les détails, il est classé T3 avec des métastases osseuses et ganglionnaires au delà de la périphérie du bassin et de la 'zone iliaque'. A la lecture des témoignages les plus récents je n'ai pas trouvé de cas similaire et pourtant ….. Mon rdv est planifié fin novembre
Pas d'opération mais 6 semaines de radiothérapie
M2lle
25 Juil 2022
Bonjour mon mari a été détecté d'un cancer de prostate il y a plus d'un mois par une biopsie. Au départ l’urologue lui a parlé d'une intervention chirurgicale. Il a fait les examens prescrits dont une scintigraphie osseuse dont le résultat est engagent : aucune trace de métastase. Il reçoit l’urologue qui maintenant lui annonce qu’il ne l’opèrera pas trop de risques avec ses pathologies : diabète stabilisé, traitement hypertension, prise d'anticoagulant. Par conséquent, il l’adresse à un centre sur Boulogne 92 pour faire 6 semaines soit 30 séances de radiothérapie. Cela nous a stressé davantage et nous inquiète . Nous avons RDV lundi matin avec le médecin. Radiothérapeute. Nous avons l’impression de rentrer dans un période sans fin.