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Les témoignages sont le plus souvent postés par des personnes encore touchées par la maladie, ce qui peut donner une impression « négative ». Les personnes qui se sentent guéries souhaitent passer à autre chose et ne laissent pas forcément de témoignage alors que leur vision de la maladie aurait certainement une connotation plus positive.

PSA SUITE PROSTATECTOMIE

2 Mar 2016

BONJOUR Je reviens vers vous pour donner des nouvelles de mon mari 73 ans, opéré en décembre d’une prostatectomie après 3 ans de surveillance, je rappelle rapidement son cas : Oct 2012 découverte d’un PSA à 47, sans autres symptômes, donc examens Résultats : adénocarcinome gleason 5 (3+2) pas trop méchant apparemment, mais en discordance avec un PSA à 47, scintigraphie osseuse négative, pas de dépassement ni d’extension En avril 2013, l’urologue de l’époque voulait absolument l’opérer et faire un curage ganglionnaire, Ne voulant pas en rester là, et mon mari ne voulant pas se faire opérer par ce chirurgien de toute façon, nous avons souhaité un 2e avis, et ayant découvert l’Anamacap, nous avons eu l’avis d’un professeur ainsi qu’un RV, au vu de ces éléments plus un tep à la choline, l’opération ne semblait pas nécessaire, nous étions rassurés et mon mari a opté pour la surveillance active, le PSA n’a cessé d’augmenter pour arriver à 188, en mai 2015 à nouveau tous les examens, biopsie ciblée révélant cette fois un gleason 7 (3+4) – 9 prélèvements sur 12 positifs, avec contingent colloide, toujours pas d’extension apparente, mais compte tenu de cette progression et après un 3e avis il s’est fait opéré dans notre région, par coelioscopie, durée 6h, découverte polype vessie à faible potentiel de malignité extrait en même temps, quelques petits problèmes post opératoires, sonde gardée un mois, phlébite, douleur dans un bras de l’épaule à la main suite compression d’un nerf lors de l’intervention, incontinence urinaire importante au début, rééducation en cours,, tout ceci en voie de guérison sauf sexualité bien sûr, sujet pas encore abordé pour l’instant nous procédons par étapes mais il va assez bien dans l’ensemble. Les résultats postopératoires ont révélé un grade PT3aR1N0 et le PSA un mois après intervention était de 0,35 et nous espérions qu’il allait rebaisser puisqu’il partait de très haut 188, mais un mois après 0,47 ! il revoit le professeur prochainement, il lui avait parlé de radiothérapie ou d’hormonothérapie selon le cas sachant qu’il y a un contingent colloide . On dit toujours que c’est un cancer qui évolue très lentement, dans son cas cela a beaucoup évolué en 3 ans, donc il faut toujours être vigilant mais c’est un cas particulier semble t’il ? je me culpabilise un peu et me pose plein de questions (plus que lui) - aurait t’il dû se faire opérer plus tôt pour éviter que cela progresse, bien que cette surveillance lui ait permis de vivre encore 3 ans normalement ! - pourquoi le premier urologue voulait t’il absolument l’opérer, doutait t’il de sa biopsie par rapport au psa à 47 ? - Le cancer colloide donne plus de PSA semble t'il, cette forme est assez rare, peut être plus difficile à détecter, et se propage peut être plus facilement ? je n’ai pas trouvé beaucoup de renseignements ni de cas semblables, sur ce cancer. - pourquoi certains urologues s’inquiètent t’ils à partir d’un PSA peu élevé et d’autres non ? ........... Dans l’ensemble le moral a toujours été là, même si un peu en baisse parfois, comme à ce jour où nous sommes toujours dans l’incertitude du traitement et de l’avenir , si quelqu’un pouvait m’éclairer un peu sur mes interrogations, sur cette forme de cancer colloide et sur ce PSA postopératoire trop élevé, je les en remercie.

SUITE DE L'OPERATION et DEPISTAGE PRECOCE

1 Mar 2016

Suite à un contrôle sanguin de routine effectué en juillet 2014, à l'âge de 45 ans, tout est normal, sauf le PSA qui apparaît à plus de 9. Après renseignement auprès de mon médecin traitant qui avait pris l'initiative d'ajouter ce contrôle PSA sans m'en parler, nous décidons de refaire une analyse à fin août 2014. Cette fois, le PSA atteint plus de 10. Va s'en suivre, une série d'examens complémentaires : échographie, toucher rectal et enfin biopsie réalisée en Février 2015. Il faut alors se rendre à l'évidence : le cancer est bien là, à un stade précoce logé dans la prostate (Gleason 3+3). Mon médecin traitant, et mon urologue me conseillent l'ablation de l'organe. Après plusieurs consultations à droite, à gauche, je décide de me faire opérer à Nantes, sur les conseils de mon urologue, et après avoir consulter le chirurgien de Nantes. Je vous confirme que c'est avant tout un choix de confiance dans l'homme qui va vous opérer, quelque soit la technique retenue... Pour mon cas, ce fut une technique classique, où mon chirurgien a tout fait pour conserver les fameuses bandelettes. L'opération a eu lieu en Juillet 2015, je me suis arrêté de travailler pendant 8 semaines, puis j'ai repris mes activités presque normalement. Les fuites urinaires sont vite disparues au bout de 2 mois. Pour l'activité sexuelle, tout n'est pas encore bien en place, mais j'ai bon espoir... Je tiens ici à remercier mon médecin traitant qui a provoqué ce dépistage précoce de sa propre initiative. Je tiens également à remercier les 2 urologues qui m'ont accompagné dans cette aventure : le premier pour son honnêteté et son conseil, et le second pour la qualité de son intervention chirurgicale et le suivi qu'il m'offre aujourd'hui. J'espère que mon témoignage permettra à certain néo-dépistés d'y voir plus clair, car il est vrai que lorsque l'on apprend la nouvelle, on est perdu et on cherche des infos tous azimuts : c'est à ce moment là que j'ai découvert le site ANAMACAP...

Qatre ans après

1 Mar 2016

Pour rassurer ceux qui viennent de se faire opérer, la gymnastique périnéale quotidienne a fini par stopper complètement l'écoulement d'urine...Par la suite un simple protège-slip de femme, au cas où...Puis plus rien du tout, continence parfaite...Question sexualité, des massages quotidiens de la verge (serrer circulairement la base de la verge et remonter lentement vers l'extrémité pour amener le sang à regonfler les "corps caverneux")...L'utilisation du Cialis par petites cures redonne le moral... Un anneau (diam. 3cm) placé à la base de la verge maintient une érection suffisante...Et tout doucement ces artifices ne sont plus nécessaires...Sauvé ! Evidemment ce n'est plus un "jeune homme", mais la sexualité retrouvée est un bonheur pour ceux qui étaient "très actifs" avant l'opération...Pour ceux qui ne l'étaient pas, la "paix du slip" peut aussi être un bonheur...Bonne chance à tous !

3ieme avis médical…..

25 Fév 2016

25/02/16 par Bonjour, L'histoire de ma maladie est banale. Je faisais régulièrement des contrôles de PSA. Comme celui-ci augmentait, une échographie a montré des traces suspectes confirmées par IRM et biopsie (score de Gleason 6(3+3) au lobe gauche et 0 au lobe droit). Mon urologue m'a proposé de la radiothérapie mais, l'affection étant localisée et craignant les effets secondaires, j'ai recherché un traitement focal et la cryothérapie m'a été proposée à l'IMM. L'intervention a eu lieu en octobre 2011, deux jours et demi d'hospitalisation et j'au pu reprendre une vie normale. Le PSA a baissé puis est remonté régulièrement. Deux IRM et deux biopsies n'ont rien montré d'anormal. Ce n'est qu"en octobre 2015, par une échographie, puis en janvier 2016 par une IRM, que la récidive a été constatée. L'urologue de l'IMM ne veut pas faire une autre intervention par cryothérapie, il me prescrit un traitement hormonal de courte durée. J'ai revu mon urologue de départ qui me fait passer un TEP Cholin pour vérifier qu'il n'y a pas eu d'extension de la maladie, en particulier dans des ganglions. Sa proposition de traitement sera très probablement de la radiothérapie et je vais être devant un choix difficile. C'est pourquoi je souhaiterais un 3ème avis. Je suis, bien sûr, preneur de toute information qui pourrait m'aider. Recevez mes sincères salutations.

Mon histoire

8 Fév 2016

mon temoignage:un psa A 4 en 2009 puis a 7 en 2010 prostatectomie en laparoscopie en 2010 .resultat deux lobes envahis en 3+3 par des tumeurs millimetriques. Plus de problemes urinaires au troisieme mois ,edex puis cialis et a partir de la troisieme annee retour des erections naturelles.A noter qu'un simple anneau ameliore considerablement le rapport. Le psa est a ce jour indedectable soit <0.01 Le cancer etait tres pres des limites de resection ,il presentait un risque d'extension a proche terme. Mon cas semble assez classique .Choisissez un chirurgien d'experience ,c'est lhomme qui compte ,derriere un robot ou pas.

Curiethérapie sous hypnose médicale

30 Jan 2016

Bonjour, J'ai 63 ans, un cancer de la prostate a été décelé en juillet 2015 : Coté droit : adénocarcinome Gleason 3+3 =6 visible sur deux biopsies parmi 7 biopsies examinées. La longueur totale de la tumeur est de 9 mm soit 8% du tissu éxaminé. Capsule non visible. Filets nerveux non visibles. Coté gauche: adénocarcinome Gleason 3+3 =6 visible sur une biopsie parmi 6 biopsies examinées. La longueur totale de la tumeur est de 2 mm soit 2% du tissu éxaminé. Capsule non visible. Filets nerveux non visibles. J'ai consulté plusieurs spécialistes à Lyon proposant différentes thérapies ( ablation totale de la prostate par chirurgie classique ou par coelioscopie assistée par robot, curiethérapie et ablatherm). L'ablatherm m'a été déconseillée (patient trop jeune moins de 65ans) Après avoir listé les effets secondaires, je me suis tourné vers la curiethérapie sous hypnose médicale. Sachant que ce geste chirurgical peut se faire en ambulatoire, j'ai opté pour une entrée la veille et une sortie le lendemain à l'hôpital. Avant l'intervention qui s'est déroulée jeudi 28 janvier, un travail en amont a été effectué par l'anesthésiste par hypnose (choix des thèmes: passionné de cyclisme amateur, j'ai choisi celui-ci). Le jour j, debout 5h30, douche à la béthadine, puis transfert au bloc vers 7h30. Prise en charge par l'anesthésiste pour un travail préparatoire avec pose d'un catheter au cas ou et préparation mentale. 8h entrée dans la salle d'intervention, préparation vécue en direct puis passage à l'acte médical parfaitement conscient et au courant de toutes les opérations: nombre de grains implantés (47) et ressenti des piqures (15), douleur tout à fait supportable (niveau 5 ou 6 en ce qui me concerne). 10h50: fin de l'intervention. Durant 3h30 environ sans bouger, l'anésthésiste par hypnose médicale n'a pas cessé de me parler et de me demander de réagir en bougeant un doigt à certains moments. A la fin de l'acte, je suis retourné directement dans ma chambre et j'ai pû me lever aussitôt. Expérience tout à fait concluante à mon sens. Si c'était à refaire, je le referai. Entré à 16h à l'hôpital mercredi, je suis sorti vendredi à 11h. Un grand merci à toute l'équipe médicale et chapeau à l'anésthésiste sous hypnose. J'attends maintenant de voir si des effets secondaires se produisent. Christian

Retraité

3 Oct 2015

Mon témoignage sera court! Il y a sept ans, en mars 2008, alors que j'avais 75 ans, la progression de mon PSA , 4,5, à l'être mon médecin: s'en est suivi une échographie repérant un remaniement cellulaire a l'intérieur du lobe gauche confirmé par une biopsie révélant un un cancer localisé (3+4); adressé à un premier urologue, celui-ci me proposa une prostatectomie; mais ayant appris par internet qu'il existait un traitement par ultrasons, j'ai consulté le docteur Gelet, urologue a l'hôpital Édouard Herriot de Lyon (j'habite moi-même cette ville); après plusieurs autres examens, le docteur Gelet accepta de me soumettre à ABLATHERM Cette intervention se déroula dans de bonnes conditions: un mois plus tard, mon PSA était de :0.05; aujourd'hui après contrôles réguliers, il est toujours à 0,05...

PROSTATECTOMIE TOTALE

30 Sep 2015

Opéré il y a huit ans d'un cancer de la prostate et l'un des premiers a l'avoir été avec le robot VINCI, je m'en suis sorti rapidement sans problème urinaire, mais malgré efforts, pilules et essais de toutes sortes mentionnées dans les nombreuses rubriques je suis resté impuissant. L'âge aidant, 80 ans, on se fait à ce problème !!!!

Avec beaucoup d'amour

7 Août 2015

presque 3 ans les début n'étaient pas très brillants nous avons usés des pilules, pompes, injections notre couple s'est reconstruit autrement, une complicité accrue et je ne regrette rien

La vie mais plus intense

21 Mai 2015

Mon mari est décédé en janvier à 57 ans après 7 années de maladie mais nous avons vécu pleinement, nous avons pratiquement pu élever nos enfants aujourd'hui adolescents. Il a continué à faire du sport : du vélo : le mont Ventoux alors même qu’il était en chimio, le tour du lac Léman, Lyon free VTT, de la montagne, du ski, de la natation et à travailler presque jusqu'au bout, c'est ce qu'il voulait. Ce que je voudrais dire aux autres malades, c’est que la vie ne s’arrête pas à l’annonce de la maladie mais elle devient alors plus intense car le temps est compté et qu’il faut profiter, profiter de la personne et de la vie. L'amour aussi est plus fort, autrement, il faut retrouver un équilibre, mais l'amour est alors pur. Cela a été difficile ensemble et cela l'est plus encore sans lui car il nous manque mais quelle belle vie nous avons vécu sur ces 7 années. Courage à tous et vivez intensément.

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