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Soutenez nos actions d'informationLes témoignages sont le plus souvent postés par des personnes encore touchées par la maladie, ce qui peut donner une impression « négative ». Les personnes qui se sentent guéries souhaitent passer à autre chose et ne laissent pas forcément de témoignage alors que leur vision de la maladie aurait certainement une connotation plus positive.
Moi aussi j'y ai eu droit malheureusement
18 Avr 2017
Bonjour 57 ans Suite à la découverte de mon cancer, tumeur agressive score de Gleason ( 4+4=8 ) j’ai choisi la prostatectomie radicale, opéré début Décembre 2015 par robot qui s’est très bien passée, suivie de 33 séances de radiothérapies, le taux de PSA s’est effondré à peine un mois après la fin des séances. Six semaines après l’intervention je suis parti faire du ski, j’ai également repris rapidement la marche intensive, aujourd’hui je suis en pleine forme, pour les érections je suis toujours en réadaptation fonctionnelle comme ils disent ! j’arrive à avoir des rapports (injection d’Edex 20 bien supporté) avec pénétration malgré une seule bandelette préservée, mais le principal s’est d’avoir été pris à temps, je remercierais jamais assez mon médecin traitant de m’avoir prescrit préventivement le taux de PSA systématiquement, depuis l’âge de 50 ans car je n’avais aucun signe, ni mictions fréquentes nocturne, ni impuissances ! Donc garder l’espoir ! Je me dirige tranquillement vers la retraite et j’espère en profiter le plus longtemps possible en bonne santé !
Illustration d'un cas banal de dépistage du cancer
23 Mar 2017
Je me permets de vous soumettre quelques réflexions à partir de mon cas personnel. Suite à des mictions nocturnes de plus en plus fréquentes et à une analyse biologique régulière qui montrait une évolution rapide du PSA, mon médecin généraliste me prescrit un traitement médical (Silodyx). Ce dernier reste sans effet. Je m’adresse à un urologue, qui diagnostique une hypertrophie bénigne de la prostate. Devant l’échec du traitement médical précédent, une intervention chirurgicale est programmé pour dans un mois. L’avis du médecin traitant, au seul vu du PSA (12,00) est qu’il s’agit d’un sur-diagnostic et d’une intervention affairiste. Je décommande aussitôt l’opération et demande un délai supplémentaire de réflexion. Entre temps, par l’intermédiaire d’un centre spécialisé en gériatrie, je décide de changer de médecin traitant, qui depuis 20 ans ne faisait que les copiés – collés d’ordonnances antérieures. La technique du Prostiva, très fréquente en Allemagne m’est conseillée comme premier niveau d’intervention. L’urologue de l’hôpital de Toulon, à qui je suggère de voir si une intervention type Prostiva, très peu invasive, ne serait – elle pas possible, va plus loin dans l’investigation et demande une échographie. Le radiologue me parle du cas de son père qu’il a fait opérer. Mais, il le regrette car le père, certes d’un grand âge, décède peu de temps après. Cette confidence m’incite cependant à la plus grande prudence devant une chirurgie. A la seconde consultation, l’urologue de l’hôpital de Toulon, m’ouvre la porte de son bureau en me disant qu’il ne pratiquait que la chirurgie, ce qui avait l’avantage de permettre de prélever des copeaux pour analyse d’un éventuel cancer. Nouvelle interrogation de ma part : pourquoi intervenir en chirurgie si ce n’est pas le bon niveau d’attaque ? Le nouveau médecin traitant, ancien urgentiste, m’adresse à une clinique privée voisine de chez moi (1). On reprend les choses à zéro : scanner, irm, biopsie, scintigraphie. Le verdict est sans appel : début de cancer : 6 prélèvements cancéreux sur 12. Cet urologue est formel : il va y avoir guérison après radiothérapie. En parallèle, un urologue de Lyon, endroit le plus proche de Toulon, où se pratique le Prostiva, est consulté : puisqu’il y a cancer, il est urgent de faire à la fois l’ablation de la prostate et la radiothérapie. Dans cet imbroglio de propositions aussi diverses, je fais confiance au médecin traitant et à l’urologue de la clinique, en raison de leur juste compréhension du problème : radiothérapie uniquement. Rendez-vous est pris pour 38 séances à partir de fin septembre 2016. Entre temps, une émission du journal de la santé présente une nouvelle méthode de radiothérapie par cyber-knife avec 8 séances plus intenses avec la même efficacité. De toute évidence l’oncologue de Toulon est intéressé par une éventuelle innovation. Il me donne une lettre de recommandation pour une consultation à l’hôpital privé de Marseille. Tout compte fait, le cyber-knife n’est pas adapté car il n’intervient qu’en cas d’échec de la méthode classique des 38 séances. Conclusion : 1. Ne pas hésiter à consulter plusieurs urologues et à mettre les verdicts en concurrence, d’autant plus que le médecin traitant n’est pas formé au dépistage des délicats états de la prostate. Dans mon cas, j’ai épuisé : 1 médecin traitant, 1.urologue, 1. Urologue-oncologue. Actuellement le résultat est le suivant : après être monté à 16, le PSA est descendu à 2 après radiothérapie. 2. Comment peut-on proposer des méthodes d’intervention aussi contraires à la logique ? Les urologues proposent avec beaucoup d’aplomb, en fonction de leur savoir-faire et non sur diagnostic sérieux et exhaustif, sans compter celui qui pratique la redondance : chirurgie et radiothérapie, alors que dans mon cas la chirurgie ne convenait pas. 3. Il semblerait qu’actuellement, les méthodes d’intervention évoluent très rapidement. Comment le patient peut-il s’y retrouver, si ce n’est en faisant lui-même le tour du marché des différentes possibilités. C’est là qu’un organisme comme l’ANAMACAP peut jouer tout son rôle ! (1) C’est à cette occasion que j’ai rencontré M. MUNTZ. Il a été très clair sur les aberrations interventionnistes liées à la spécialité du médecin : l’urologue ne demande qu’à opérer, l’oncologue qu’à pratiquer la radiothérapie. Il faut être prudent devant le zèle de tous ces praticiens. C’est là que l’ANAMACAP trouve sa raison d’être.
Réponse à HUERNE jp
23 Fév 2017
Je voulais vous remercier de vos encouragements. Je n'ai pas répondu plus tôt car un bilan devait avoir lieu après la 6ème chimio et je viens d'en avoir les résultats : "tout va bien", s'il l'on peut dire. L'activité métastatique est en régression, mon PSA est à 0,06. L'oncologue m'a déclaré en rémission. Pas de contrôle avant avril. Pour la première fois depuis un an, je vais rester plus de 4 semaines sans aller à l'hôpital. Je dois bien sûr continuer l'hormonothérapie et les injections de bio-phosphonates. Je me sens très bien, les effets secondaires des hormones sont jusque maintenant plus que supportable et j'ai merveilleusement supporté la chimio (en comparaison de ce que je peux entendre ou lire). Je suis soigné en Belgique dans un hôpital de réputation européenne ou seul le cancer est soigné, donc j'ai l'espoir que beaucoup de solution existent ou vont exister. Pour me donner un peu d'espoir, l'oncologue m'a dit que je serais peut-être une exception et que tout allait rester endormi.... J'en rêve !!! En espérant ce moment tout comme vous, je marche 4 ou 5 km 5 à 6 fois par semaine, je vais reprendre le vélo dès les meilleurs jours et aussi la natation d'ici peu. Je mene une vie normalle si ce n'est mon inconitence qui dure depuis onze mois et bien sûr la disparition définitive des érections mais bon à 57 ans, je pense que j'ai passé l'âge... Merci à vous Monsieur Huerne, j'aimerais rester en contact avec vous car nos cas sont très similaires.
Réponse à Jean Claude
16 Jan 2017
J'ai 59 Ans, j'ai été opéré d'un cancer de la prostate le 6 Novembre 2006 (une prostatectomie radicale. Grade Gleason:3+4) Avant l'opération mon chirurgien m'a fait faire des séances d'électrostimulation pour le périnée. Suites de l'opération, un mois avec un peu d'incontinence, trois mois d'abstinence sexuelle. A ce jour, tout va bien aucun soucis pas d'incontinence, en pleine forme sexuelle. Depuis, je suis devenu grand-père 5 fois, donc ce n'est que du bonheur. Ayez confiance la médecine à beaucoup évoluée, je suis devenu un bon exemple. Courage.
A mon tour
18 Déc 2016
Depuis l'âge de 50 ans je fais le test PSA chaque année, c'est à dire depuis 2009. En décembre 2014, mon PSA est de 2.5, tout va bien. En mai 2015, je ressens bien quelques douleurs dans le bas ventre, je me relève de la nuit pour n'uriner que quelques gouttes mais je n'y prête pas beaucoup d'attention, de toutes façons, 6 mois plus tôt mon PSA était bon ... Décembre 2015, prise de sang de contrôle annuel et le PSA est à 11 !!! Panique à bord, mon généraliste opte pour une sérieuse prostatite et me conseille la visite chez un urologue qui pose le même diagnostic : antibiotique pendant 8 semaines et prise de sang après... Résultat : PSA à 21 !!! Décision de faire un biopsie (début février 2016) résultat de la biopsie : 3 échantillons positif sur 3, score de Gleason de 5+4 !!! Selon les premiers éléments, la capsule n'est pas fracturée, la scintigraphie est négative, si on procède à un prostatectomie rapidement, je vais guérir !!! Mon urologue m'envoie chez un confrère pour être opérer par le robot Da Vinci, je rentre à l'hôpital le 15 mars, la fleur au fusil, je vais guéri du cancer !!!! Au réveil, au m'annonce que la capsule s'est tout de même fracturée et que "toute la région a été touchée" mais moyennement traitement complémentaire je vais guérir. Je dois suivre une hormonothérapie pendant 3 ans et une radiothérapie programmée en juillet 2016. Examen préparatoire : IRM et Scanner. On détecte quelque chose de suspect.... Un Petsan PSMA est nécessaire... Le 2 aout, le verdict tombe : 5 lésions osseuses (2 vertèbres, une côte et deux dans le bassin). En 8 mois, je passe d'une parfaite santé (pas un certificat médical en 35 ans de carrière) à un cancer stade 2 puis stade 3 puis stade 4 !!! Ma maman décède, je perd mon petit chien mal soigné... Visite chez l'oncologue... Une chimio précoce est conseillée en plus de l'hormonothérapie et de piqure de bio phosphate. Demain 5ème chimio, je n'ai eu aucun effet secondaire jusqu'à aujourd'hui,j'ai toujours mes cheveux et je suis en pleine forme, bien sûr je serai impuissant à vie et je n'ai toujours pas vaincu mon incontinence mais voilà le cancer de la prostate est vaincu dans 95% des cas mais je suis dans les 5% qui vont mourir... Pas facile a admettre à 57 ans ... C'est la vie, je vais me battre encore un peu et puis ... Un seul consiel : faites le dépistage par PSA au moins tous les ans, en cas de doute tous les 6 mois !!! Bonne fête de Noel à tous et bonne année 2017
Dépistage précoce 41 ans
16 Déc 2016
Bonjour, je viens vous apporter mon témoignage quand à l'utilité d'un dépistage précoce. En effet et bien que sans antécédent familiaux mon médecin traitant a demandé un contrôle PSA à mes 41 ans. Celui ci sera de 5,2 ng puis 6 mois plus tard à 6.4 ng. Les biopsies se révéleront positives 3 sur 12 pour un score de Gleason de 7 (4+3) en janvier 2016. J'ai opté pour la prostatectomie radicale robot assistée DaVinci avec préservation nerveuse, en mai 2016. L'opération s'est très bien déroulée et je suis rentré chez moi 4 jours après l'opération. Pas d'incontinence lors du retrait de la sonde après 10 jours. Toutefois l'analyse post opératoire de la prostate va révéler un dépassement capsulaire et une limite chirurgicale positive, ainsi que pour moi un nouveau PSA détectable. J'ai donc du enchaîner avec 33 séances de radiothérapie qui provoqueront quelques effets secondaires sur la vessie et hémorroïdes qui sont maintenant passés. 1 mois et demi après la radiothérapie mon PSA est indétectable <0,05. Le seul point négatif reste l'absence d'érection, compensé par piqûres d'edex. Aujourd'hui j'ai 42 ans et j'aurai vécu une année 2016 difficile, mais aujourd'hui, je vais bien. En tout état de cause sans ce dépistage précoce, les différents médecins m'ont tous indiqué qu'un dépistage intervenu après mes 45 ans voir 50 ans aurait été trop tardif, le cancer aurait métastasé et qu'il aurait été trop tard pour opérer. Je sais néanmoins qu'il va falloir que je teste mon PSA encore régulièrement avant d'être définitivement considéré en rémission. Et je remercie également ma famille pour son soutien inconditionnel. Bon courage à tous et ceux qui sont dans ces situations.
Rééducation après prostatectomie
2 Déc 2016
Autre méthode « moins agressive »que la sonde j'ai été opéré en mars 2015 et pendant 1 an 3 mois j'ai suivi une rééducation avec sonde. Au quotidien, la situation s'est améliorée mais la présence de fuites constantes plus ou moins importantes surtout lors d'efforts (ex : marche nordique, danse de salon) était toujours gênante. Il m'a été conseillé de pratiquer une rééducation selon le concept URO-MG. Il s'agit d'une méthode de rééducation périnéo-expiratoire composée d'exercices qui se pratiquent chez soi avec une surveillance périodique par un thérapeute. Je pratique cette méthode depuis la mi-septembre , je dois encore persévérer mais je suis vraiment satisfait des progrès. Paul
2013 et 3 ans plus tard
18 Nov 2016
constaté fin 2012 PSA de 50 le mois d'Octobre et monté en flèche Janvier 2013. opération fin Janvier 2013. Subi une prostatectomie suivi par hormone thérapie et un radio thérapie. Maintenant en 2016, je me sens un homme heureux et je profite de la vie chaque jour. Érection...pas grand chose mais cela n'est pas le plus important. Pénétration pas évident mais cela n'est pas si grave. Votre partenaire peut vous surprendre et même vous même avec un peu de fantaisie arrive de satisfaire votre vie sexuelle de vous et de votre partenaire. L'amour remplace cela qui était présent avant. J'ai abandonné toutes les pilules ou autre produits pour avoir une érection...même les injections. Important d'accepter la situation et comprendre que ce n'est pas seulement l'acte qui est important. Aussi très important de communiquer avec votre partenaire si quelque chose ne va pas ou s'il y a une panne....c'est pas grave. Courage à vous tous et la vie est belle.
Incontinence
8 Nov 2016
en réponse au problème d'incontinence de Jacques 76. Opéré en 2013 à ciel ouvert, je n'ai eu pratiquement pas d'incontinence, probablement grâce à la qualité du geste opératoire, mais peut être également au renforcement des sphinctères avant et après l'intervention. Exercices à faire soi même durant plusieurs mois, chez soi, au boulo,t en voiture,...Huit fois par jour (toutes les 2 h environ): scéance de contraction des sphinctères * pendant 10 secondes, relachement pendant 12 à 15 secondes, à répéter 10 fois de suite. * les muscles concernés sont ceux qui permettent de bloquer le jet d'urine en cours de miction. on peut le "sentir travailler" en positionnant ses doigts entre l'anus et les bourses leur de l'exercice Courage, ça marche.
Cancer ou variation du PSA
7 Nov 2016
On m'a détecté des cellules cancéreuses à la prostate en avril 2011 suite à un taux de PSA à 8,40. Sous surveillance active, j'ai décidé d'appliquer un régime un régime strict sans sucre et sans graisse. Trois mois plus tard, un contrôle PSA effectué par mes soins indiquait 11,9. J'ai donc décidé de passer rapidement à l'action, c'est à dire la prostatectomie. J'ai consulté deux excellents chirurgiens, l'un qui pratique l'ablation de la prostate à ciel ouvert et l'autre qui s'aide de la technique robotisée afin de pratiquer ce type d'intervention. J'ai finalement choisi l'opération effectuée à l'aide du robot Da Vinci. J'ai donc été opéré en octobre 2011 et il était grand temps. Le PSA était passé à 12, la capsule avait été franchie mais le travail réalisé par le chirurgien était tout simplement admirable. Pt3a r0n0, pas de problème d'incontinence ni d'érection (moins spontanée qu'avant mais acceptables). Tout cela pour dire que la variation du PSA est propre à chacun et doit être interprétée individuellement. Certains de mes amis ont des taux de PSA fluctuant qui sont les résultats de simples inflammations, d'autres des taux plus faibles avec de petits cancers qui n'évoluent que très lentement. Il y a aussi ceux qui ont pensé que l'évolution serait lente et qui ont été surpris lorsque hospitalisés les praticiens ont annoncé la présence de métastases. Je pense pour ma part que le contrôle par le PSA devrait être systématique, cela sauverait des vies. Autour de moi, beaucoup de personnes ont appris qu'ils étaient atteints d"un cancer de la prostate suite à un contrôle de PSA prescrit par leur généraliste. Pour la plupart prostatectomie robotisée ou pas et PSA indétectable à 5ans. Je pense qu'il est temps d'arrêter le carnage et de mettre en place une démarche scientifique qui fait la part belle au curatif au détriment du palliatif. Aujourd'hui, les statistiques font dire à certains que le contrôle de la prostate par le PSA ne sert à rien, je sais par expérience (professionnelle) que les statistiques cachent l'essentiel. La même démarche est appliquée aux mammographies dans le cadre de la prévention du cancer du sein chez les femmes. Pour ma part, j'essaie de convaincre les hommes que je côtoie de se faire prescrire une recherche PSA ou demander eux mêmes en laboratoire cette analyse.