Soutenez nos actions d'information

un témoignage vous a aidé ?

Soutenez l’ANAMACaP ! Sa mission d’information ne peut exister que grâce aux dons et aux adhésions (montant libre). Montant déductible de l’impôt sur le revenu à hauteur de 66 %.
Soutenez nos actions d'information
Attention ! prenez un peu de recul en lisant cette rubrique.

Les témoignages sont le plus souvent postés par des personnes encore touchées par la maladie, ce qui peut donner une impression « négative ». Les personnes qui se sentent guéries souhaitent passer à autre chose et ne laissent pas forcément de témoignage alors que leur vision de la maladie aurait certainement une connotation plus positive.

Cancer de La prostate metastasé...mon Papa est parti
khanfar mostefa
18 Déc 2017

Nous sommes de Lille…. En aout 2008, mon pere se plaint de douleurs au niveau du cou…. on va a l'hôpital..et la on nous parle d'un torticolis..puis les douleurs continuent…alors une radio est effectuée….le drame est annoncé , il s agit d'un cancer de la prostate metastasé… on est passé par hormonotherapie, radiotherapie, chimiotherapie docetaxel jevtana, zytiga et autres…. en Juillet 2017, on nous annonce qu'il n y a plus de traitement qui fonctionne ….on l'oriente vers les soins palliatifs…en Octobre 2017…vers le 10 du mois, on nous annonce que c'est une question de jours maintenant… Le 14 Octobre mon pere nous a quittés…. une simple prise de sang avec prise de PSA aurait pu eviter cela ….voila l'objet de mon temoignage: vous avez 50ans , une petite prise de sang annuelle avec prise du taux de PSA……cela vous écartera des abimes de la douleur tant physique que psychologique… De notre expérience voila un autre conseil :les hôpitaux ou se rendre pour le cancer de la prostate : A Lille : CHR de Lille , professeur A.Villers ou centre Oscar Lambret ,docteur Nicolas Penel AParis Institut Gustave Roussy , professeur Karim Fizzazi ou hôpital Montsourris , professeur guy Valencien, ou l'inestimable Professeur Cussenot…. tous mes vœux de guérison aux malades

Presque 7 ans après
FRANCK
11 Déc 2017

Mon médecin généraliste avait fait de la prévention son cheval de bataille. Ainsi, en mars 2011, pour moi comme pour tous ses patients de plus de 50 ans, il me prescrit une recherche du taux de PSA. Le taux de 8,4 l'intrigue, il demande donc une biopsie que j'effectue dans un hôpital de province. Biopsie sans anesthésie et 15 jours plus tard "cellules anormales détectées". La psychologie science que je pratique moi-même n'était pas le fort de cet urologue. Il me convoque 15 jours plus tard et m’annonce un cancer en me disant qu'une surveillance active suffirait (gleason 6, 1 et 3 mm). Une personne qui connait bien son corps remarque parfois des anomalies. En effet, lors de la biopsie j'avais senti comme une contraction au niveau de la prostate comme une aiguille qui glisse sur quelque chose. J'ai donc demandé d'autres avis et 4 mois plus tard mon nouvel urologue après un PSA à 12,4 me fait une biopsie sous anesthésie cette fois – ci et détecte un gleason 7 avec les 2 lobes pris et suspicion de dépassement de la capsule. Je suis quand même opéré par un excellent chirurgien avec assistance robotique.
Le cancer avait dépassé la capsule mais les limites de l'exérèse étaient en tissus sains pour un PT3a N0 R0. En gros, du bon travail.
Evidemment par la suite les PSA à 3 et 6 mois et aujourd'hui, c'est un par an. Les séquelles : aucun problème d'érection ou d'incontinence malgré quelques soucis (lymphocèle qui a été éliminé et lymphodoeme qui nécessite un peu de kiné). Voila mon expérience en quelques lignes mais sur le fond on peut noter que la prévention et que le choix d'un excellent praticien, quelqu'un de confiance, c'est primordial. J'ai eu le choix des deux techniques opératoires : robot ou pas robot, je savais que ces deux techniques se valaient mais j'ai choisi le praticien avec lequel le courant passait le mieux. J'avais 57 ans. En conclusion, la prévention, la confiance en celui qui va prolonger votre vie et s'occuper (travail, asso, sport) sont des facteurs de stabilité et permettent de mieux d'affronter la maladie.


Suite de mon parcours
Dechmich
1 Déc 2017

Il y a a peu près un an j'ai laissé sur ce site un témoignage relativement pessimiste… Un an a passé et je suis toujours là. Pour rappel j'ai été opéré à 56 ans d'un cancer stade 2 (donc encapsulé) – Gleason 4+5 en mars 2016, à l'opération (robot Da Vinci) on découvre que c'est un stade 3 (donc sorti) et avant de commencer la radiothérapie en juillet 2016, on découvre 5 métastases osseuses. Je me suis cru foutu. Lors de premier témoignage sur le site je devais être à ma 4ème séance (sur 6).
Le but était de faire une chimio précoce pour augmenter mes chances de survie. La dernière séance a eu lieu début janvier 2017. Depuis prise de sang tout les 2 mois, scanner et scintigraphie osseuse tous les 4 mois, dernier contrôle il y a 1 mois. Toute l'activité métastatique est à l'arrêt et le scanner est tout à fait négatif.
Cela est encourageant et me donne de l'espoir même si le PSA bouge petit à petit : 0.04 – 0.05 – 0.08 – 0.18 et malgré cela l'oncologue met maintenant les contrôles tous les 3 mois, le prochain en janvier 2018.
Je vis tout à fait normalement.
Je suis soigné en Belgique dans un centre hyper-spécialisé comme Gustave Roussy.
Ce que je peux dire pour essayer de rassurer la plupart d'entre vous (attention, je ne suis pas médecin) attention c'est que suite à toutes mes rencontres et contacts depuis bientôt 2 ans c'est que tous les cancers NON-métastasés (stade 1-2 et 3) peuvent pratiquement être tous guéris et pour ceux qui ne pourront pas l'être, il est plus que vraisemblable qu'il ne causeront pas la mort. Pour les stades 4, la survie moyenne aujourd'hui va bien au delà des 5 ans voir 10 et au delà.
Il faut bien retenir qu'un cas n'est pas l'autre et se garder de faire des comparaisons hâtives mais l'ESPOIR EST LA et la recherche évolue constamment.
Bien sûr la qualité de vie est importante, je ne souffre pas et j'espère que cela ne m'arrivera jamais.
L'autre souci de la plupart des hommes est bien sûr l'érection, moi j'ai fait un choix je préfère vivre sans érection que mourir en pouvant en avoir, partant du principe qu'il y a un âge pour chaque chose mais cela reste bien sûr un choix personnel à chacun, pour moi et mon épouse le fait de ne plus avoir de relation depuis plus de 2 ans n'a pas posé problème.
Courage à tous car l'ennemi le plus difficile à mon sens, c'est le doute.


Le doute, toujours le doute
fautresterzen
28 Nov 2017

Bonjour, Je suis un nouveau venu dans cette maladie et j'ai déjà fait le long chemin que la plupart d'entre nous ont malheureusement fait. En février 2017, à 49 ans, suite à un PSA prescrit pour débuter une surveillance que je voyais longue et sereine, découverte d'un taux à 14. Une IRM confirme la présence de zones suspectes et donc me voici un mois plus tard, sans l'avoir trop imaginé quelques semaines plus tôt, les jambes sur des étriers (les mêmes qu'avait ma femme lors de son accouchement, mais à l'époque je n'y avais pas trop prêté attention …) avant que l'anesthésiste ne m'évite de trop voir le déroulement des biopsies prostatique. En revanche, j'ai bien senti pendant deux mois l'endroit où elles ont été pratiquées. Verdict, les deux lobes touchés. L'urologue me confirme alors que l'intervention est vivement conseillée. Bon, ça aurait un problème sur un orteil, j'aurai dit oui tout de suite lors de la consultation, mais là, la perspective de devenir stérile ou impuissant m'a très très nettement refroidi. J'ai commencé à me demander si l'urologue ne s'emballait pas un peu vite à vouloir me supprimer une glande qui d'ailleurs ne faisait pas du tout parler d'elle au quotidien. J'ai consulté un second urologue qui m'a dit que je n'aurait que les inconvénients d'une vasectomie. Ça tombait bien, c'est une solution de contraception qui ne m'avait jamais attirée. Des lectures choisies sur internet (comme sur ce site) m'ont correctement informé des conséquences à intervenir mais aussi des risques à ne rien faire. Mais alors, qui choisir et quelle technique. J'ai choisi le robot, notamment parce qu'il permettrait peut être d'être au plus prés de la limite de la glande au moment de l'intervention. Un peu trop peut être. L'intervention a eu lieu en juin 2017. Je n'y suis pas allé de guetté de cœur, mais je me sentais déjà dans une spirale infernale où les ennuis s'accumulaient et dont il fallait en urgence s'extirper. Sans trop se poser de questions. Je passe sur les détails (prendre une douche avec une sonde urinaire, c'est pas naturel …) d'une convalescence rapide (un mois) et sans complication. J'ai pu constater avec satisfaction (oui, on est peu de choses) que j'avais récupéré une érection dés le 5ème ou 6ème jour et par la suite que j'avais des sensations agréables bien que légèrement différentes de ma "vie d'avant" (pour ceux qui s'en inquiètent: c'est plus fin, plus intense surtout au moment où on s’attendait, avant, à voir sortir en même temps un liquide qui maintenant ne sortira plus jamais: je ne sais pas si je suis clair, mais je dis cela pour rassurer ceux qui comme moi commençaient à entrevoir de toucher le néant). Mais je sais bien aussi que cela n'est malheureusement pas toujours possible de conserver les bandelettes, donc voilà, c'est juste pour ne pas trop noircir le tableau. D'ailleurs, ce n'est pas fini. Comme j'avais une marge chirurgicale en regard du foyer le plus important, je chirurgien me conseillait d'attendre que les PSA devenus indétectables remontent et le radiothérapeute de faire une radiothérapie avant les 6 mois de l'intervention. Mais là, on propose de griller les bandelettes si héroïquement découvertes, choyées et conservées depuis 4 mois. Que faire, car avec un Pt2NoMoR1, il n'y a pas trop de protocole bien établi. Le délai des 6 mois ne m'a pas trop laissé le temps de réfléchir. Je fais donc cette radiothérapie. Pour le coup, j'ai une pollakiurie et des gênes en regard de la vessie qui durent plus longtemps qu'avec la chirurgie. L'équipe soignante, très présente, me rassure et me dit que c'est passager. Ils ne sont pas inquiets pour les bandelettes. Certes, certes. Si quelqu'un a une expérience du même genre, je serai intéressé. En tous cas, je m'étais dit que je ferai peut être un témoignage sur le site une fois que je serai un peu plus fixé sur l'évolution de mon histoire, mais à la lecture de certains témoignages qui du coup, sont intéressants pour avoir des évolutions, je me suis dit qu'il fallait aussi des informations sur les impressions lors de traitements plus récents. J’espère que cela aidera un autre homme à faire son chemin un peu plus dans la sérénité, même si ce mot ne peut vraiment pas s'appliquer au cancer de la prostate.

CANCER PROSTATE METASTASES OSSEUX 48 ANS
BENOIT
28 Nov 2017

Pour Francois: témoignage du 14 novembre Je suis Benoit, j'ai appris mon cancer en juillet 2015 à l'âge de 48 ans: PSA 4 chiffres !!!! gleason 9 !!! chimio 6 seances (docetaxel) et hormonothérapie zoladex ( injection tous les 3 mois ) bilan tous les 4 mois ( urologue et oncologue ) physiquement aucune douleur, vie normale. psychologiquement c'est très compliqué : la maladie et les effets secondaires de l'hormonothérapie.

10 ans après....
Gaby
14 Nov 2017

J'ai 73 ans. Actuellement, un de mes proches amis est confronté à un cancer de la prostate. J'ai moi-même été atteint de cette maladie il y a plus de dix ans. Je suis guéri. En octobre 2006, lorsque mon cancer a été diagnostiqué à la suite d'une biopsie, j'avais visité ce site pour m'informer, avant de choisir parmi les différents moyens thérapeutiques qui m'étaient proposés, celui qui me semblerait le mieux approprié à mon cas, en fonction de mon âge (j'avais 62 ans), de mon style de vie et de mes activités. En accord avec mon épouse (je suis marié depuis 1966) j'avais opté pour l'opération (dite prostatectomie radicale) effectuée à la clinique Saint-Martin de Caen. A aucun moment je n'ai pas regretté mon choix. Ce que je regrette encore aujourd'hui, par contre, c'est de n'avoir pas (par superstition peut-être…) déposé un témoignage ici, quinze jours après ma sortie de clinique, car celui-ci aurait probablement participé à rassurer ceux qui sont dans l'indécision sur la méthode à choisir, ou qui se sont engagés et sont angoissés en attente d'être opérés. En octobre 2006, mon PSA étant proche de 5, j'ai subi une biopsie pour être fixé sur mon cas. Je ne fus pas surpris du résultat. Sur 20 prélèvements, 2 se sont révélés positifs sur le lobe droit, avec un score de Gleason de 3+2=5. J'ai passé une IRM trois semaines plus tard. Celle-ci a confirmé le diagnostic et m'a déclaré opérable, ce qui était une bonne nouvelle. La tumeur décelée restait contenue dans la capsule prostatique, mais peut-être à la limite d'en sortir… L'opération a eu lieu le 31 janvier 2007. A l'examen, la pièce opératoire a révélé un score Gleason plus élevé que trois mois auparavant : 3+4=7. Il avait donc été préférable de ne pas attendre trop longtemps avant d'agir. L'intervention "à ciel ouvert" s'est parfaitement déroulée. Le chirurgien a pu préserver les deux bandelettes érectiles. Je lui avais demandé de faire le maximum en ce sens. Je suis resté trois jours en clinique en post-opératoire. Le temps d'enlever les "redons" (drains) et de contrôler que tout allait aussi bien que possible. Je suis rentré en taxi à mon domicile, avec une sonde urinaire qui m'a été enlevée un matin, moins d'une semaine plus tard, après que l'infirmière ait ôté la première moitié des agrafes. J'ai bu (de l'eau) comme on me l'avait demandé. Je devais aller aux toilettes deux heures plus tard, au maximum. J'y suis allé plus tôt. Pas de problème. J'ai mangé. J'ai bu. Je me suis déplacé dans la maison aussi normalement que me le permettaient les agrafes encore présentes… Le soir, je me suis couché, sans protection aucune. J'ai dormi avec tout de même une appréhension… J'ai été très surpris de ne pas avoir la moindre fuite ! Pas de douleur d'aucune sorte non plus. A l'approche de la St Valentin (le 14 février, pour rappel…) je m'inquiétais de l'autre problème d'un opéré de la prostate. J'ai eu ma première érection (sans piqûre ni médicament) avant que la totalité des agrafes me soit enlevée. Soit moins de trois semaines après mon entrée en clinique. Je n'ai pas eu besoin de radiothérapie adjuvante. Mon PSA, deux mois après l'opération était de 0.07 ng/ml. Il est tombé à 0.02 après que le laboratoire qui me suivait ait affiné sa méthode de recherche, en 2015. Je mène une vie tout à fait normale. Je fais des nuits compètes (23h30-8h00) sans jamais avoir à me lever. En 10 ans, la technique opératoire a fait des progrès. Mais le matériel (robot et autre) ne fait pas tout. C'est avant tout la main du chirurgien qui prime. Il faut avoir confiance en lui. Choisir un praticien qui a de l'expérience – c'est-à-dire qui fait beaucoup d'opérations et si possible une clinique ou un hôpital qui a une bonne réputation pour ce genre d'opération. Il faut se préparer, se mettre en forme, se motiver moralement. Je ne conserve pas un très bon souvenir de la période 2006-2007. Ni de cinq-sept années qui ont suivi. C'est le délai sur lequel je devais compter, pour me considérer comme guéri. Nous avons, ma femme et moi, débouché une bouteille de champagne dans l'heure qui a suivi chaque ouverture de l'enveloppe qui contenait le résultat de mon PSA, entre 2007 et 2017. J'ai une pensée pour ceux (et celles, par extension…) qui sont concernés par cette épreuve. C'est dur. Mais, heureusement, les chances de guérison sont grandes. Messieurs, vous qui êtes passés par là, comme moi, dites bien autour de vous, à vos fils, à vos amis, qu'il faut qu'ils se fassent surveiller parfois dès avant d'avoir 50 ans, s'il y a des cas de cancer dans la famille. Mon père est mort à 88 ans. C'était un grand cardiaque. Mais, en dehors de se lever la nuit à cause d'un adénome, je ne pense pas qu'il ait eu un cancer de la prostate. Par contre -mais peut-être n'est-ce qu'un hasard- deux oncles, les deux frères de ma mère, ont eu un cancer de ce type. L'un à plus de 80 ans (ce dont il n'est pas mort, il a fait un AVC massif), le second a été opéré à 60 ans -à peu près à mon âge- et aux dernières nouvelles, il se porte aussi bien que possible, pour un homme qui a dépassé, récemment, 80 ans.

Un an après
doolitle
3 Oct 2017

à 48 ans j'ai été opéré d'un cancer de la prostate en Octobre 2016. gleason 7 (3+4) PSA à 22 Suite à l'opération il s'avère que la tumeur était une T3B, la capsule légèrement dépassée, les ganglions n'étaient pas touchés et les bandelettes érectiles ont été préservées. Aujourd'hui le PSA est à 0,05 au dernier examen (0,03 à l'avant dernier), je ne sais pas si je dois m'inquiéter de cette légère remontée, mon urologue me dit que non. Les fuites urinaires ont cessé, malgré quelques accidents encore à ce jour. Les douleurs anales elles ressurgissent parfois. Pas d'érection naturelles, ou très faibles avec stimulation, mais des orgasmes existent, à ce moment là, une légère érection se produit mais trop faible et trop tard. l'Edex était en rupture de stock, je viens d'en retrouver à Lyon, lors d'un déplacement pro. un urologue me dit de m'en tenir à l'edex, un autre de prendre du viagra et du vitaros. Grâce à une injection d'Edex j'ai eu pour la première fois un rapport avec mon épouse la semaine dernière. Mais après une injection, la douleur est présente et je dois rester tranquille. Je ne sais que penser de mon état, la peur d'une récidive est toujours présente et en ce qui concerne l'absence d'érections qui provoque un trouble psychologique, je lis et j'entends des tas de choses contradictoires. Peut être voudrez vous réagir à mon témoignage, ce sera avec plaisir de vous lire. cependant ma Verge semble avoir rétrécit.

AMELIORATION DE MA QUALITE DE VIE
Jean Claude B.
11 Juil 2017

Je veux par la présente remercier Mr. Roland MUNTZ qui a créé l’ANAMACAP et son site exemplaire. C’est par un mail réservé aux adhérents que j’ai été informé que L’Hôpital Tenon recherchait des volontaires pour des essais pour réduire les fuites urinaires par la duloxétine, fin 2009 début 2010. J’y ai participé mais sans résultat apparent et j’ai du interrompre ce test suite à une forte grippe. Par la suite j’ai compris que j’avais eu droit à un placebo. Opéré en Novembre 2006,j’avais des fuites urinaires qui s’étaient stabilisées à 7 grammes avec kiné 2 fois par semaine pendant 3 ans. A l’arrêt de la kiné, le moyenne journalière est passé à 10 gr.(avec certains jours 30 voir 40g en cas de fatigue, de forte chaleur, de marche de plus dune ½ heure). Lors de l’assemblée Générale de 2011, le Professeur CUSSENOT a donné le résultat de cette étude qui s’avère positive pour les petites fuites urinaires. Depuis un an, j’utilise cette molécule et les fuites ont diminué de plus de 75% pour s’établir a une moyenne journalière de moins de 2.5 gr. Je peux avoir une vie plus active, effectuer de longues promenades, et moralement c’est d’un grand réconfort.

Traitement par Ablatherm
pierre
27 Juin 2017

En juin 2011, à 65 ans, on m'a détecté par biopsies un adénocarcinome prostatique avec un score Gleason de 3+3 et un PSA à 5,32 ng/ml. Mon urologue m'a vivement incité à traiter immédiatement par curithérapie. Après réflexion j'ai préféré prendre d'autres avis. Le radiologue du centre anticancer local m'a proposé un traitement par radiothérapie. Ces deux spécialistes insistant sur l'efficacité de leurs traitements respectifs et minimisant les effets secondaires (on fait dire ce qu'on veut aux statistiques!).
J'ai poursuivi mes consultations et j'ai décidé d'opter pour la surveillance active qui me semblait la plus appropriée à mon cas. Le nouvel urologue me précisant bien que ça ne durerait pas éternellement, qu'il faudrait bien un jour envisager un traitement mais que c'était des années de gagnées.
Jusqu'en avril 2017, j'ai donc fait des contrôles de PSA régulièrement et subit 3 fois des biopsies avec des IRM préalables; si le PSA a continué à monter lentement mais sûrement pour atteindre 11, les biopsies n'ont pas montré d'évolution particulière ni en nombre de foyers ni en taille.
En avril 2017, en accord avec l'urologue nous avons décidé de mettre fin à la surveillance active et d'opter pour un traitement HIFU par Ablatherm Focal One.
Le 23 avril 2017 l'intervention a été effectuée sous anesthésie générale à la clinique Beausoleil de Montpellier par le Docteur Rebillard qui me suit depuis 2011, en parallèle une résection de la prostate a été réalisée (5 blocs pour 12 gr). Tout s'est bien passé, je n'ai absolument pas souffert , 3 jours plus tard on m'a enlevé la sonde et je suis rentré à mon domicile. La nuit suivante, direction les urgences avec une rétention urinaire aiguë et pose d'une sonde urinaire pour 7 jours…Au terme de ce délai, sonde enlevée et contrôle des mictions, ça fonctionne. 5 jours plus tard urgences à nouveau pour la même raison et nouvelle pose d'une sonde pour 12 jours ! Je revois l'urologue qui me fait une cystoscopie qui révèle des débris liés à la résection et à la nécrose de la prostate; la onde est enlevée au bout de 12 jours et là tout refonctionne normalement sauf qu'avec toutes ces manipulations j'ai attrapé une infection urinaire qui me provoque des fuites…Avec les antibiotiques (10 +15 jours quand même car ça ne marche pas du premier coup), j'espère en venir à bout, les fuites ont quasiment disparu ; j'ai repris mes activités sportives avec encore une gêne pour le vélo (périnée douloureux).
La bonne nouvelle dans tout ça c'est que le PSA est tombé à 0,08 ! On peut considérer que l'intervention a atteint son objectif, à vérifier dans le temps (prochain PSA dans 6 mois). J'ai donc tout lieu d'être satisfait mais j'ai quand même des critiques. Je regrette l'insuffisance des informations sur les risques post opératoires, (rétention, infection très fréquents), le document remis avant l'opération recense tous les cas mais ne précise pas ce qu'il faut faire en cas de survenance. La parole du patient n'est pas assez écoutée, j'ai dit à l'interne que j'avais sans doute une infection mais elle ne m'a pas cru car je n'avais pas de fièvre…on a perdu une semaine de traitement!
Pour le choix du traitement HIFU je ne peux qu'être satisfait et le conseiller. Il reste un point à vérifier, c'est celui de la qualité des érections, c'est encore trop tôt, j'aurais l'occasion de compléter ce témoignage.


Mon cancer de la prostate
jepima
2 Juin 2017

A 56 ans fin 2004 le remplacant de mon médecin en congés demande le calcul du PSA…Résultat 34…De retour médecin demande une écho qui ne fait rien apparaitre… Il faut dire que je n'avais aucun symptome…trois mois plus tard le PSA a augmenté à 38…Mon médecin me propose de voir un urologue dans un clinique locale qui trouve la prostate un peut dure au toucher…nouveau PS a à 40…Donc prélèvements et taux de gleason de 8….L'urologue me dit que j'ai un cancer agressif et qu'il faut agir sans trop tarder et réaliser une opération…La synthigraphie réalisée dans la foulée est bonne. Le scanner montre un ganglion anormal près de la vessie. probablement cancéreux selon l'urologue. Il classe mon cancer en T3N1. Avec difficulté j'exige un second avis auprès de mon médecin qui me conseille un autre urologue à reims….Cet urologue et son collègue oncologue me conseillent la radiothérapie plus ennantone et casodex. Choix que je vais retenir. Le traitement s'est bien passé. Régime et reprise d'une petite activité physique (vélo tous les jours) pendant le traitement. J'ai perdu une dizaine de kilos et repris 4 depuis… Aucun problème de miction jusqu'à ce jour. Par contre érections insuffisantes quelques mois (3 a 4) après la fin de la radiothérapie. Aucun traitement n'a solutionné ce dernier problème à ce jour, ni viagra et Cie, ni piqures edex…J'avais don repris mon travail fin 2005. J'ai pris ma retraite en 2008. A ce jour le PSA reste à 0.03 environ. Je vis tout à fait normalement sans régime. je fais toutefois attention à ce que je mange. Je suis satisfait de mon choix avec le traitement à reims. le seul problème reste l'érection insuffisante. …

1 12 13 14 15 16 21

Devenez un patient éclairé cancer prostate