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Soutenez nos actions d'informationLes témoignages sont le plus souvent postés par des personnes encore touchées par la maladie, ce qui peut donner une impression « négative ». Les personnes qui se sentent guéries souhaitent passer à autre chose et ne laissent pas forcément de témoignage alors que leur vision de la maladie aurait certainement une connotation plus positive.
Réponse à "Petite Madame" (perte de sexualité)
carlos
8 Oct 2018
(perte de sexualité) Le fait que votre mari se soit "refermé" sur lui-même n'a fait qu'aggraver la situation… En ce qui me concerne (il ne s'agit pas de fanfaronnade), après ma "prostatectomie totale" (T2c) je me suis battu contre "l'incontinence totale" (exercices obstinés) et "l'impuissance" ("Cialis" et "patiente participation" de l'épouse = PRIMORDIAL !)… –Tout revient dans l'ordre en quelques semaines, mais sans prostate l'orgasme devient celui d'un ado… –Un an plus tard : récidive !…2 mois de "Rayons X"…Reprise du même combat et nouvelle réussite… –Six ans plus tard le PSA se multiplie par 2 tous les 6 mois !…Cancer par métastases à juguler par injection "d'Enantone" tous les 3 mois. Nouveau PSA=0,0006… SUPER! Mais il ne s'agit pas d'une "guérison miraculeuse", seulement d'une "mise en sommeil" des métastases… "Impuissance" de nouveau vaincue, mais difficilement car "l'Enantone" ("l'hormonothérapie") rajoute quelque chose de terrible (ce que vous vivez) : la perte totale de "libido"…et là, aucun remède puisqu'il n'y a plus d'envie physique ni psychique…Je lutte, j'y arrive quand même, mais il faut reconnaitre que sans aucune envie…le combat devient inégal…
Perte totale libido
petite madame
12 Sep 2018
bonjour , mon mari a été opéré en 2015 d' une prostatectomie radicale avec conservation des bandelettes . Mais dés l'annonce du cancer , il s'est fermé et cela dure depuis 3 ans avec maintenant nécessité radiothérapie pour récidive locale prise trés précocément. Il a 59 ans , il a fait quelques mouvements de kiné périnéale tout seul , a essayé le vacuum sans conviction et n'a rien voulu essayer d'autre .. Nous sommes en colocation , peu de gestes tendres et surtout plus aucun mot d'amour . Sexualité et amour et cancer sont devenus des mots tabous …. Et une fuite permanente si je m'approche un peu .. Je l'aime , nous avions recomposé notre vie il y a 19 ans .. Il arrive à trouver des sujets d'occupation mais moi ce manque d'élan vers moi et ce rejet physique me détruit .. Survivre oui mais dans quelles conditions et pourtant je suis professionnel de santé , mais complétement dégoutée du manque de prise en charge psychologique de ce cancer . Il faudrait imposer aux hommes des entretiens psychologiques et sexologiques et réalisés en couple avant toute intervention . Malheureusement les chirurgiens ne ressentent pas cela .. Je suis en colère mais si triste et plus trop envie de survivre moi aussi de cette façon . S'il vous plait , auriez vous connu cela ??? je ne sais plus que faire et j'ai si mal …
Vivre avec un homme atteint d'un cancer de la prostate
angelvine
5 Sep 2018
Bonjour, oui je suis une femme, la femme et l'épouse d'un mari qui a subit une prostatectomie radicale en 2010. Vous connaissez tous la suite approximative de ce genre de traitement, incontinence, impuissance. Pour ce qui est de l'incontinence, avec la rééducation (même si mon époux n'était pas tres désireux de l'entreprendre) tout est rentré dans l'ordre ou à peu près, au bout de 3 mois. Pour ce qui est de la virilité, la c'était autre chose, vraiment tres tres dur malgrès ma grande compréhension (je souligne que nous avons 15 ans d'écart et que mon mari avait à l'époque du depistage 58 ans), je lui ai laissé le temps de récupérer mentalement et physiquement après l'opération. Par contre il n'a jamais voulu essayer de produit afin de récupérer une peu d'érection. Nous nous en sommes quelques peu accomodé et puis lassé…., mais bon, il y avait tout de meme beaucoup de tendresse dans notre vie de tout les jours et le soleil entrait chaque jour dans notre maison quand je le voyais à mes côtés. 2015, grande déception, la scintigraphie trouve des métastases au niveau du bassin avec un taux de PSA qui remontait rapidement, donc retour chez l'urologue (mauvaise idée…) aucune gentillesse ni réponse encourageante envers les personnes tres tres inquiètes. Nous avons pris l'avis d'un oncologue, qui nous a dirigé vers un centre d'examen pour confirmer les metastases (morpho tep). Résultat, confirmation des métastases et découverte d'un primo cancer pulmonaire. Re course d'examens chez le pneumologue et ensuite chirurgie pulmonaire (lobectomie du poumon droit haut). Ouf, retour à la maison de mon mari, il se remettait seulement quant il a du subir une ablation de la vésicule suite à une crise de colique bilaire et engorgement de celle-ci, bref nouvelle opération. Seulement 6 mois après tout cela retour chez l'oncologue pour son avis de traitement sur les métastases, proposition la plus honnête de sa part pour une qualité de vie (tres bonne) homonothérapie. Je savais exactement ce que cela allait provoquer chez mon mari, lui un peu moins ou alors il n'avait envie de le savoir. Il est traité depuis 2015, n'a plus aucun désir sexuel, ni aucun autre désir d'ailleurs, notre couple s'est transformé en colocation, et j'ai l'impression d'étouffer et de mourir a petit feu à ses côtés. Pourtant je suis là, j'ai même réduit mon activité et passé en temps partiel afin que nous puissions etre ensemble le plus souvent possible, mais cela n'a remédier en rien à notre malaise réciproque. J'aime profondément mon mari, mais il me semble qu'il prend la fuite chaque fois que je l'approche d'un peu trop près, j'ai essayé d'ouvrir le dialogue avec lui, mais il fuit également mes paroles, je ne sais vraiment plus comment faire. Je commence même a envisager de le quitter, et pourtant, il faudrait juste de sa part un peu d'attention et d'Amour. je vous remercie par avance d'avoir pris le temps de me lire
De la découverte à l'opération - premières approches d'un vécu
Floppy
10 Juil 2018
J'ai aujourd'hui 58 ans. Pour vous situer ma personnalité j'ai la phobie des hôpitaux eu égard à un passé remontant à ma petite enfance douloureux (réanimation) et j'ai une forte tendance à ne pas positiver. J'ai toujours eu peur d'avoir un cancer, mais je ne m'attendais pas ce qu'il touche ma prostate. Je tenais à vous apporter un premier témoignage qui ne soit pas axé sur les aspects médicaux mais plus sur le vécu. Je tenais à remercier mon généraliste qui m'a sauvé la vie en me convaincant de faire un bilan de PSA et toute l'équipe médicale qui m'a entouré et continue de m'aider dans une épreuve que nombre d'entre nous partage. Année N-2 C'était déjà il y a plus de deux ans. Un beau matin d'avril ensoleillé, je passais la débroussailleuse quand je vis arriver la factrice. Comme à mon habitude, j'allais à sa rencontre et récupérait le courrier. Parmi les enveloppes, une lettre du laboratoire d'analyse. Cela faisait des années que je n'avais pas effectué de prise de sang. Oui je suis négligent mais surtout peureux ! Je lus rapidement les résultats et l'un d'entre eux m’intrigua : PSA 10 (alors que la norme indiquée était à 4) Curieux, je filais consulter mon ordinateur. Et là ce fut la catastrophe : à la lecture des témoignages, certaines personnes avaient des cancers de la prostate avec un PSA à 5, alors moi avec mon 10 je ne pouvais qu'être à un stade avancé ! Mon médecin me fait alors faire un dosage du PSA total : avec 16% le risque statistique du cancer s'estompait un peu. S'ensuivit un toucher rectal : la glande était élastique ! Ouf, pleurs de soulagement qui précèdent une douche froide : la glande comporte une face qui n'est pas accessible lors de cet examen. Sur les recommandations du médecin, je consulte un urologue qui me prescrit une IRM . Le verdict tombe : cancer peu probable. Ouf je suis soulagé, avec ce moyen d'investigation moderne je me dis que je suis hors de danger. L'urologue décide toutefois de suivre l'évolution du taux de PSA qui reste élevé (7) pour mon âge. Nous sommes en décembre, je passe de bonnes fêtes ! Année N-1 Deux échéances de prise sang : en juin et décembre. A la première, mon score est de 8. Le moral flanche un peu mais je me dis que c'est circonstanciel. On se raconte des histoires, pour se rassurer. Arrive la seconde : le PSA est à nouveau à 10. Cette fois j'en suis convaincu j'ai gagné le droit de passer par la case BIOPSIES. Bingo, l'urologue me le confirme en faisant montre de beaucoup de pédagogie. A mon âge, un tel taux est suspect. Une précision quand même : mon urologue est jeune, avenant et très attentionné. Les prélèvements, cela sera pour l'année prochaine, fin janvier. Bien entendu les fêtes de fin d'année sont gâchées. Le moral s'écroule et l'environnement familial en pâtit. Je ne vous parle même pas de mes relations professionnelles.Je suis l'ombre de moi même. Je vis suspendu à un compte à rebours : 40 jours avant l'intervention, 30, 29, 28.. Je décide dans ce contexte d'engager une thérapie avec un psychologue. Année N Fin janvier : le jour des prélèvements Je me présente en chirugie ambulatoire totalement à l'ouest comme disent mes enfants. Bien entendu, comme je suis un angoissé, j'ai demandé une anesthésie générale On me rassure, on me cajole. Trou noir. Je me réveille, pas de sonde. Ouf, c'était prévu sans sonde mais sait on jamais. J'urine du sang, mais j'urine ! j'avais tellement peur de ne pas pouvoir ! Je rentre chez moi. J'ai franchi une étape mais reste dans le déni : ma prostate est "grosse" je ne peux pas avoir de cancer. Je sombre quand même dans un état semi dépressif. Février : les résultats 4 carottes sont positives ! "ca y est, j'ai un cancer". C'est idiot, mais le mot pour le moment ne me fait pas peur. Ce que je redoute le plus c'est l'opération, l'incontinence et l’impuissance (encore que je préfère vivre que…). Mon urologue me rassure : le cancer est localisé, mon espérance de vie n'est pas menacée, la prostatectomie par robot préserve les nerfs érecteurs et limite les risques d’incontinence. Il me choisit un anesthésiste et surtout un "relaxologue" adaptés à ma personnalité. Il est vraiment très bien cet urologue ! Ah oui, j'ai le droit aussi à une scintigraphie. Quant à mon généraliste, vu mon état, il me prescrit des anxiolytiques. Ils me seront d'un grand secours comme les séances de relaxation et les discussions chez le psychologue. Pour ne pas être en reste, je consulte également un "guérisseur" qui m'aide également à préparer mon "épreuve". Il n'y a pas de mal à essayer de se faire aider ! Mars :l'opération Une ou deux semaines avant l'opération, je rencontre l'équipe de l'hôpital qui est représenté par le sexologue. Il me confirme qu'au vu des documents en sa possession, il n'y aura pas de radiothérapie post opératoire. Celle ci restera toutefois possible en cas de récidive, ce qui n'est pas le cas si elle est utilisée en première intention. Sur le plan sexuel, la "reprise" devrait intervenir d'ici quelques mois… La veille de l'opération, je prends mes quartiers à l'hôpital avec mon épouse qui restera pour la nuit. La séance de relaxation programmée produit ses effets, je suis très réceptif. Les infirmières sont prévenantes, discrètes et respectueuses. L'urologue et l'anesthésiste plaisantent. Je passe une bonne nuit. Réveillé de bonne heure, une nouvelle séance de relaxation me détend et complète efficacement la "camisole" chimique qui a pour vocation de me faire "planer" . Je pars au bloc comme si j'allais faire les courses. Ma femme s'attendait à une crise, à des pleurs : rien ! Le bloc n'est pas prêt. J'attends sans crainte. Puis on m'installe…dormez je le veux ! Je n'ai aucun souvenir de la salle de réveil. J'avoue, et croyez moi je suis douillet, que je n'ai jamais ressenti de douleurs post opératoire. Juste des désagréments liés à la sonde dont le maintien dure une semaine. Aie, "c'est pas top" quand l'infirmière la secoue pour faire descendre les impuretés. Deux jours après l'opération, je suis de retour chez moi. J'ai une perte d'autonomie que je vis mal, à cause de la poche urinaire. Je redoute bien entendu les toilettes intimes mais finalement cela se passe bien. Une infirmière à domicile gère les pansements. Elle me retire la sonde, comme prévu. J'étais angoissé, je me suis même réfugié sous l'oreiller. Or, je n'ai rien senti juste un frottement léger, un peu comme lorsqu'on retire sa ceinture en gardant son pantalon. On sent la ceinture glisser dans les passants. La sonde retirée, je vais uriner normalement. Bien entendu je suis "garni" car il y a des fuites Ho surprise ! le lendemain du retrait une petite érection matinale, alors ça c'est totalement inattendu. Voilà, je mets un terme à ce récit. J'écrirai un peu plus tard la suite. J'ai juste pour ambition de vous faire partager une expérience positive. C'est sans doute ce que je recherchais le plus avant mon opération. Or j'en ai rarement trouvé. A bientôt, gardez confiance et surtout n'hésitez pas à informer le corps médical de vos craintes par peur du ridicule !
Cancer de la prostate
Paul237
10 Juil 2018
Voilà, ça fait 10 ans cette année que j’ai subi une prostatectomie suite à un adécarcinome découvert en juin 2008. Je veux témoigner sur ce site pour tous ceux qui viennent de découvrir qu’ils sont atteints d’un cancer de la prostate et pour ceux qui sont opérés depuis quelques semaines ou quelques mois. Je connais le traumatisme moral, l’abattement, l’angoisse, lorsqu’on apprend la terrible nouvelle et le traumatisme psychologique et physique de la période post-opératoire. C’est un témoignage positif et optimiste, car découvrir que l’on est atteint d’un cancer de la prostate n’est pas forcément la fin d’une vie, ni le commencement d’une autre, c’est avant tout une épreuve. Si le cancer est détecté et traité suffisamment tôt, vous avez toutes les chances de retrouver une vie tout à fait normale d’où l’importance du dépistage. Voici mon expérience : A l’âge de 57 ans, en février 2008, PSA à 4.35 ng/mml. Consultation en mai, chez un Urologue de la polyclinique de Cholet et décision de pratiquer une biopsie. Juin, le résultat tombe, j’ai un adécarcinome, taux de Gleason 6 (3+3). Je suis abattu le moral au plus bas. Puis en juillet, un IRM pour établir un bilan d’extension. Résultat : pas de débordement, le cancer est au stade pT2a Nx M0 R0. Ouf, cela aurait pu être pire, je retrouve le moral. En octobre, prostatectomie sous cœlioscopie avec préservation des bandelettes neurovasculaires. L’opération s’est bien passée sans aucune complication. Quand ils m’ont retiré la sonde urinaire, catastrophe, je ne contrôlais plus mes urines. L’incontinence était totale. Trente séances de rééducation périnéales avec améliorations constantes, mais il a fallu attendre environ 2 ans environ pour retrouver une continence acceptable. Dix ans plus tard, la continence n’est pas parfaite mais me permet de vivre tout à fait normalement. Concernant les érections, je n’ai pris aucun médicament ni autres palliatifs d’ailleurs. Les érections sont revenues progressivement, avec le temps, pour arriver au bout de 18 mois à un niveau comparable à celui de l’avant opération. Là encore, je mène sur ce point une vie tout à fait normale pour mon âge. Dix ans sont passés, mon PSA est toujours de l’ordre de 0.010 ng/ml et cette période difficile de ma vie est pratiquement oublié, du moins je l’espère. Si j’ai décidé de témoigner, c’est parce qu’il y a beaucoup trop de témoignages à connotation « négative ». Je le rappelle, une prostatectomie n’est pas un drame mais une épreuve qui dans beaucoup de cas s’efface avec le temps, alors restons positif et gardons le moral.
TEMOIGNAGE A + 3 MOIS PROSTATECTOMIE et dernier
patrick
22 Mai 2018
Voila 3 mois que j ai subi une prostatectomie dans une clinique bordelaise de renom ,effectue a l aide d un robot vinci par un chirurgien urologue de renom . 3 mois après voici mon cas personnel car j insiste chaque cas est différent c est pour cela que les témoignages ne peuvent pas servir à tout le monde pour se constituer un avenir .Mon incontinence est toujours là, mais cela ne semble pas une surprise en effet le kiné chez lequel je fais ma reeducation a vu plus de 300 patient est la moyenne se situe plutôt entre 3 et 6 mois au delà on peut se poser des questions, les cas qui n ont plus de fuites au bout de 2 semaines ceux sont des phénomènes. Il faut respecter le temps de cicatrisation ,beaucoup font en effet des imprudences physiques ceux qui peut accentuer l incontinence et la rendre plus longue dans le temps. Enfin j ai lu que les urologues prenaient en compte le choc psychologique pour le malade ,donc ne pas hésiter à se rendre chez un psychiatre ou psychologue moi j ai préféré un psychiatre, l annonce du cancer,l incontinence , l impuissance tout ceci est vraiment très lourd à supporter. bon j attends maintenant le prochain résultat de mon psa a 6 mois la fin de mon incontinence après retrouver un peu de virilité , j ai une pensée pour ceux qui n ont pas eu de chance et qui doivent se battre durement contre ce cancer, et n oubliez pas chaque cas est différent ne vous évaluez pas par rapport a un témoignage. bon courage à vous.
Cancer resistant a la castration
Belge
5 Avr 2018
J'ai 74 ans et mon parcours avec le cancer dure depuis 2 ans.Tout evolue tres vite. 1.2016 diagnostic, gleason 9 donc agressif.Aucune atteinte hors prostate selon imagerie. Trois urologues dont un parent proche proposent sans hesiter la prostatectomie radicale.Ce sera fait a Bruxelles.Gleason 9 confirme et atteinte hors capsule inconnue avant, 2 ganglions atteints . Aucun effet postoperatoire. 3 mois plus tard le psa double donc recidive biologique selon criteres d'usage (0,01,0,1 et puis 0,3) 2 Radiotherapie adjuvante prevue sur loge etc. Examens imagerie preparatoires revelent mainintenant metastases osseuses avant imperceptibles ou erreur medicale pre-operatoire? 3.Nouvelle strategie: horomonotherapie 1ere ligne avec Decapeptyl associe a une radiotherapie Taxotere. Psa retombe 0,08. 4. Suivi imagerie revele legeres nouvelles metastases osseuses alors que les marqueurs classiques sont tres bons: psa indetectable,testoterone 0,05. 5. Nouveau traitement hormonotherapie 2eme ligne par Zityga. 3 mois a peine metastases toujours la et plus reactives. Marqueurs toujours tres bons. Oncologue dit que cela arrive mais que suis cas rare ! Arret immediat Zityga avec sevrage de la prednisone. Pour terminer previdion prochainement de nouveau traitement innovant: radium 233 par perfusion je crois pour traitement local metastases osseuses encore sans trop de degats. Conclusion: ai l'impression d'avoir fait grosse connerie en me faisant operer.Tout s'emballe et a la fin je ne vivrai pas ni mieux ni plus longtemps. Ou alors bonne decision mais guerison impossible. Parfois medecins semblent perdus … Consulte naturopathe qui ne pige rien !
Pré et Post opératoire
Pierre49
5 Avr 2018
Après avoir été diagnostiqué par biopsie Gleasom 7 (4+3) PSA 9.81, j'ai voulu, sur le conseil d'amis, avoir plusieurs avis. J'ai été voir en tout ,en plus de mon urologue, 4 spécialistes dont 3 radiothérapeutes (dont 3 profs ), c'est probablement de trop mais deux des rendez vous a été pris par des amis! Sur la lecture de l'IRM, 2 ont diagnostiqué une capsule atteintes et 2 ont déclaré la capsule intègre. 3 m'ont proposé une radiothérapie avec hormonothérapie de 2 ans (dont un avec curiethérapie haute énergie et hormonothérapie de 6 mois) et le dernier la prostatectomie radicale (il est à noter que les radiothérapeutes proposent surtout la radiothérapie et les chirurgiens, la chirurgie…… Il étaient tous d'accord sur la survie à 7-8 ans de 85 à 90%. Ce qui fait beaucoup de chance de survie mais pas neutre non plus en terme de problème. L'avantage de ces rencontres a été que étant parfaitement au courant des tenants et aboutissants des différentes techniques, j'assume très sereinement mon choix qui a été la prostatectomie radicale. et ses conséquences ultérieures L'opération (toute fraîche du 21/02/18) s'est très bien passée, la meilleure preuve, ils voulaient me faire partir dés le lendemain de l'opération ayant mangé,et me promenant comme une âme en peine dans les couloirs de l’hôpital. J'ai quand même préféré rester 48h habitant à 300 km de là. Les consignes étaient simples: faire ce que je veux (peux?)! programme très sympa. Aussitôt dit aussitôt fait 4 jours après: concours général agricole et sur le podométre de mon téléphone 5.8km…. Seul problème mais de taille: fuite urinaire à coté de la sonde. Après, je me suis un peu calmé sur la pression amicale de l'infirmière. Ce post op aurait pu continuer d'être idyllique si après l’ablation de la sonde, je n'avais pas une mega incontinence, qui commence à se calmer un peu au bout de 3 semaines de post op. Ce témoignage essentiellement pour dire qu'il ne faut pas trop s'écouter à tout faire si tout va bien car je ne pense pas que la sonde soit une grande alliée du sphincter et que l'hyperstimulation mécanique de la sonde avec le sphincter ne soit pas à en relation avec mes problèmes d'incontinence. (je n' ai même pas parlé de mes excès avec le chirurgien car je connaissais sa probable réponse….), il vaut mieux privilégier le repos même si on a le potentiel physique. Un des choix de la chirurgie est, également à pronostic égal ,que je peux continuer de faire du sport, j'ai un petit à marathon en septembre….
Prostatectomie programmée
antoine
23 Mar 2018
J'ai 65 ans. Mon grand père est mort d'un cancer de la prostate, mon père est mort d'un cancer de la prostate+, mon frère ainé est atteint d'un cancer de la prostate très invasif… Quelles chances avais-je d'y échapper ? Ma voie était toute tracée, mon héritage certain. Etant "éligible", je savais que tôt ou tard je serais "élu". Je surveille donc l'évolution de mon PSA depuis l'âge de 50 ans, à raison d'une analyse par an, en me disant "jusqu'ici tout va bien" tant que j'étais dans les normes (PSA à 4.1). L'analyse que j'ai faite cette année a révélé un saut du PSA à 5.8. Vous ne me croirez pas, mais je me suis senti presque soulagé ! J'étais nominé depuis plusieurs années – comme on dit à l'académie du cinéma- mais je n'avais pas encore remporté l'oscar. Maintenant c'est fait. J'ai ma statuette ! Non content de l'avoir, je me suis fait confirmer que mon nom était bien inscrit sur son socle: toucher rectal, biopsie, scanner, IRM, scintigraphie osseuse. Gagné. Je l'ai ! Mais il est tout petit. 5 mm. Localisé. Ce n'est pas le jackpot, mais c'est mieux que rien. Donc, comme font la plupart des gens, à partir de là, je suis devenu un grand spécialiste du cancer de la prostate "en ligne". J'ai consulté des dizaines de sites, j'ai lu des dizaines de témoignages, j'ai "étudié" les techniques, les effets secondaires, les risques, les coûts, etc… A vrai dire, étant très averti de la chose du fait de mes antécédents familiaux, ma décision de dire adieu à ma prostate était prise depuis longtemps (entre vous et moi, à 65 ans, je considérais que mon ami "Paupol" avait bien droit à une retraite anticipée !). Mais ce n'est pas une décision qu'on prend seul. J'ai donc consulté mes vieilles copines avec qui j'ai fait quelques folies dans notre jeune âge – nous avons gardé de très bonnes relations complices… Là, j'ai compris que l'hypocrisie (ou la complaisance) des femmes est sans limites. Quand je les faisais grimper aux rideaux, elles me regardaient comme Eros descendu de l'Olympe pour les servir. Maintenant que je leur annonce que je vais devoir penser à me mettre sur une voie de garage, elles m'apprennent qu'il y à 1000 façons d'aimer et qu'il n'y a pas que le sexe dans la vie !!! Je me fais donc à l'idée que je vais devoir mettre en oeuvre les 999 autres façons. Cette perspective est extrêmement réjouissante: se promener main dans la main, faire la cuisine ensemble, voyager, parler, rire, aller au cinéma, au concert, au théâtre, faire du sport (bon, j'arrête là, mais en fait il y a 999 options). Dire que je n'y avais jamais pensé ! Alors, j'ai décidé de devenir un vrai gentleman, élégant, attentionné, disponible, courtois, serviable, patient, à l'écoute, serein… le genre d'hommes que les femmes adorent. Au diable le "VAGINA BUSINESS". (j'ajoute qu'une de mes copines plus hardie m'a dit l'air de rien: "on ne va pas te couper les doigts et la langue aussi !!!"… comme quoi le pire n'est jamais certain. En conclusion, j'ai le sentiment que maintenant que je n'aurai plus l'usage "athlétique" de mon sexe, je vais devenir un partenaire apprécié, dont l'élégante compagnie sera très recherchée. Aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie.
Accompagner pour le mieux...
danmey
15 Mar 2018
HISTORIQUE_date de naissance : 17/05/1953 Fin décembre 2013 PSA 14 Biopsie gleason 5+5 carcinome prostatique C'est le coup de massue, la panique… Pas de lésions secondaires Décision : Traitement par radiothérapie (40 séances) en mars et avril 2014 traitement clinique : hormonothérapie décapeptyl Je décide d'être acteur, de me prendre en charge…début du défrichage. Juin 2015 apparition d'une lésion osseuse en D8 Aille… les difficultés s'affichent… décembre 2015 et mars 2016 progression de l’atteinte osseuse, avec apparition de plusieurs foyers au niveau de la jambe gauche ( tibia, pied ) ça prolifère… restons confiant avril 2016 Suite à des douleurs du dos, radiothérapie sur la D8 le traitement bénéfique, mon dos est calmé. PSA : 17,96 C’est mon score le plus haut atteint. Mes hormones ne peuvent se contenir….Ne serait-ce pas naturel ??? Je m'ouvre au traitement naturel, je marche, j'élimine le sucre, mon approche alimentaire est orientée vers les fruits, les crudités, les légumes, l'équilibre corps/esprit est recherché par un décodage biologique Malgré quelques réticences l'oncologue m'oriente vers la chimiothérapie juin 2016 6 cures de taxotère. Je fais le nécessaire pour limiter les effets secondaires par des traitemnts naturels. Pas de nausées, ni vomissements, ni perte de cheveux..A la dernière cure mon corps dit "NON" pour continuer. novembre 2016 PSA : 0,96 scintigraphie et scanner = stabilité janvier 2017 ( scanner, scintigraphie, IRM ) Stabilité, pas de lésions évolutives, diminution en D8 disparition de l’infiltration PSA : 5,24 février 2017 PSA : 3,31 mars 2017 scanner TAP stabilité Suite à douleurs intermittentes radiothérapie sur le tibia ( 10 séances ) Le traitement est efficace avril 2017 Dosage PSA : 6,39 avril 2017 De mon plein grès, début du traitement métabolique du Dr L.Schwartz – acide alpha-lipoïque 600mg matin midi et soir – hydroxycitrate 500mg matin midi et soir Traitement sans effets secondaires. Il faut y croire …et pourquoi pas ??? Travail sur une vision positive. mai 2017 Scintigraphie osseuse étendue sur tibia gauche, apparition foyer diaphyse fémorale gauche stabilite D8, fixation pied gauche. Le traitement sous hormonothérapie se continue avec ENANTONE juin 2017 PSA : 10,55. Le marqueur explose de nouveau. L’oncologue me propose une nouvelle chimiothérapie que je refuse. Orientation vers une hormonothérapie de seconde ligne : ZYTIGA intolérances au début de prises ( maux de tête, nausées ) J’ai du diminuer les doses ( 1 à 2 comprimés par jour ) aout 2017 PSA : 0,43 Le marqueur reste stable malgré une prise minimale du zytiga. Le confort de vie se maintient. septembre 2017 PSA : 0,36 stabilité du marqueur. octobre 2017 PSA : 0,98 novembre 2017 Scanner TAP stabilité D8, pas de lésion nouvelle, discrète majoration de l’atteinte iliopubienne droite J’ai volontairement réduit la prise de zytiga, pour avoir un meilleur confort de vie pendant ce mois de novembre. Le PSA est remonté le mois suivant décembre 2017 PSA : 4,21 Scintigraphie osseuse. Progression de l’activité et de l’étendue des lésions osseuses connues ( D8, cotyle droit, fémur, tibia et pied gauche ) reprise du zytiga à raison de 2/jour. Meilleure tolérance avec prise le soir deux heures après manger. janvier 2018 Dosage PSA : 0,57 La reprise régulière du Zytiga agit bien sur le PSA. 10 séances de radiothérapie sur le pied gauche. Le résultat est plutôt satisfaisant, je marche jusqu’à deux heures sans douleur. fin janvier 2018 Scanner TAP stabilité de D8, pas de lésion osseuse nouvelle, ni de lésion viscérale. Dosage PSA : 0,53 Prise régulière du Zytiga le soir. entre 1 et 2 comprimés/4. Auto-dosage qui surprend mon oncologue. Il me fait confiance et me propose un rendez-vous dans 3 mois. Plutôt des bonnes nouvelles. J’ai l’impression de contrôler l’évolution de ma maladie. L'énergie est plutôt bonne. Pas de perte de poids. Appétit et sommeil normal Douleurs intermittentes supportables sans obligation d’anti-douleur. février 2018 Dosage PSA : 0,53 quelques soucis d'hématuries dus à la radiothérapie de la prostate ( brûlures ) CE QUE J'AI ENTREPRIS : * Alimentation Le régime cétogène ne me convient pas, il est pour moi contre nature. J'ai accentué l'élimination du sucre. Orientation vers céréales, fruits, légumes frais, crudités, jus, thé vert, tisane d'ortie. Tendance Bio. Peu de viande rouge. Viandes blanches et poissons ( 1 à 2 fois par semaine ) * compléments alimentaires cures alternatives pour renforcer l'immunité à base de sérum de Quinton, de propolis, huile de foie de requin, échinacée. – curcuma à haute dose. D3 – cocktail d'huiles essentielles * Activité physique Une à deux heures de marche par jour, accompagnées d'exercices de respiration. Connexion forte avec la nature et l'énergie qu'elle dégage. * Méditation / relaxation * Sphère émotionnelle. Limiter les situations de stress et de conflits ainsi que les relations toxiques. Décodage biologique pour entrer dans les émotions bloquées au plus profond de moi. * Sonothérapie utilisation des sons, des fréquences et des vibrations à des fins d'harmonie et de thérapie. * Créativité. Membre d'un collectif d'artistes. Pratique de la photographie. Transmission de mon histoire, de mes rencontres, de ma vision… par l'intermédiaire de mon blog : www.cancerjemesoigne.unblog.fr Un ensemble de démarches volontaristes qui entretient la vitalité et développe un terreau de défense et d'accompagnement. Je souhaite tout simplement que ça dure….On se tient les mains.