Voici un article du Figaro Santé sur les cancers de la prostate publié le 8 février 2018. Le Pr Olivier CUSSENOT est le Président du Conseil scientifique de l’ANAMACaP :
Une équipe française a mis au point un test permettant de différencier les cancers agressifs de ceux qui évolueront peu. Il permettra de traiter seulement les malades qui en ont besoin.
Traiter ou ne pas traiter les cancers de la prostate de petite taille, telle est la question qui taraude tous les urologues. Encore aujourd’hui, la communauté médicale ne s’accorde pas sur les bénéfices du dépistage systématique du premier cancer chez l’homme. Chaque année, 54.000 nouveaux cas sont diagnostiqués, et 8900 hommes décèdent de leur cancer de la prostate.
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«Aujourd’hui, plus de 60% des cancers diagnostiqués sont localisés dans la prostate. Un grand nombre d’entre eux resteront latents durant 10 ou 15 ans. Ces tumeurs peuvent être simplement surveillées. Mais un tiers des cancers sont évolutifs et justifient un traitement intensif», précise l’urologue. Plusieurs études récentes publiées dans le New England journal of Medicine ont démontré que les traitements classiques, prostatectomies (ablation de la prostate) ou radiothérapie, peuvent être insuffisants pour environ 20% des cancers qui récidiveront.
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Pour guider le choix des médecins, le Pr Cussenot et son équipe se sont donc attelés à la recherche de marqueurs biomoléculaires. Ils se sont appuyés sur le programme de recherche «Cartes d’identités des tumeurs» (CIT) initié en 2000 par la Ligue contre le cancer. Dédié à la génomique des cancers, ce projet dirigé par Aurélien de Reynies réunit des informations sur plus de 14.000 tumeurs d’une vingtaine de pathologies cancéreuses.
Lire l’article complet : http://sante.lefigaro.fr/article/cancer-de-la-prostate-identifier-les-patients-qui-n-ont-pas-besoin-d-etre-traites/
Pour aller plus loin : indications des traitements alternatifs du cancer de la prostate : https://www.anamacap.fr/les-traitements/indications-des-traitements-focaux/