Diagnostic en 2014 d’un adénocarcinome prostatique ISUP2-T3a-PSA=6ng/ml. Octobre 2014-décembre 2014: radiothérapie . Hormonothérapie par Enantone de octobre 2014 à mars 2016 + Casodex – arrêté en septembre 2022. Compliquée d’une rectite radique (persistance de traces de sang à la défécation.

PSA : 7 sept 2014, 0,06 oct 2015? 0,09 sept 2016, 0, sept 2017, 0, 03 sept 2018, 0,008 août 2019, 0,006 sept 2020, 0 sept 2021, 0 sept 2022, 0,55 mars 2023, 0,59 août 2023, 0,75 déc. 2024, 0,834 mars 2024.

Mon urologue ayant quitté l’hôpital où j’ai été suivi depuis 2014 (Tenon), j’ai changé d’hôpital en septembre 2018 et suis suivi actuellement en oncologie à Pompidou. Mon oncologue m’a fait remarquer que la durée de l’hormonothérapie a été anormalement longue. Il m’a également fait savoir qu’il n’y a pas de récidive pour le moment mais il faut poursuivre la surveillance par un bilan biologique et dosage PSA tous les trois mois (chaque mois s’il y a augmentation) assorti d’un rendez-vous en consultation tous les six mois. Il m’a aussi indiqué que le délai de doublement du PSA est de 48 mois. Il m’a enfin fait savoir que n’étant pas urologue il ne s’occuperait pas de problème urinaire soigné jusqu’ici par Tamsulosine. D’où mes questions:

1) que va-t-il se passer si le PSA atteint le taux fatidique assimilé à la récidive (2 ng)? Une piste thérapeutique existe-t-elle sachant que j’ai déjà eu la radiothérapie et l’hormonothérapie?

2) Dois-je redouter une conséquence néfaste en raison d’une hormonothérapie jugée trop longue ?

3) Mon problème urinaire est assez bien pris en charge par le traitement actuel (tamsulosine) car je me réveille en moyenne une fois par nuit pour uriner, mais ce traitement ne sera probablement plus renouvelé par mon oncologue pour les raisons indiquées (il estime que c’est un problème d’urologie). Dans cette hypothèse, en cas de complication, dois-je envisager une deuxième consultation en urologie, en plus de celle que j’ai en oncologie ?

Merci de me répondre.