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Compléments alimentaires ? Peut-être !
Des taux sanguins très faibles ou très élevés d’un nutriment peuvent être nocifs et des taux intermédiaires bénéfiques (courbe de réponse dose-effet en forme de U). Tout est une question d’équilibre : ni trop, ni pas assez ! Pour surveiller ces valeurs santé rien de mieux que des analyses. Ainsi, vous serez vous situer par rapport aux taux bénéfiques pour votre santé et, si vous êtes indécis, votre médecin est là pour vous assister, vous conseiller…
C’est le cas, par exemple, pour les nutriments suivants :
• La vitamine D : en dessous de 30 ng/ml, on est en déficit, elle devient toxique à partir de 150 ng/ml, le taux optimal est entre 50 et 70. Mais, rien de mieux qu’une exposition modérée aux rayons UVB du soleil (1/2 h) et régulière (si possible, tous les jours).
• Les vitamines E (4 tocophérols + 4 tocotriénols) de valeurs faibles (inférieures à 7mg/l) pourraient être associée à un risque augmenté de cancer de la prostate. Les valeurs de référence sont entre 8,6 et 15 mg/l et les valeurs santé de 15 à 19 mg/l. Les vitamines A, E et C doivent travailler en collaboration.
• Le sélénium : ni trop (toxique à 140 mg par jour, après un diagnostic de cancer de la prostate, il présenterait un risque presque trois fois plus important de mourir du cancer de la prostate), ni pas assez ! Selon l’étude de G.F. GOMBS, 2004, une consommation de 200 microgrammes par jour (soit l’équivalent de 3 noix du Brésil) de sélénium réduit de 63 % l’incidence et la progression du cancer de la prostate. Attention, une consommation de 400 microgrammes a un effet pro-oxydant.
• Le calcium des produits laitiers : 100 g/J de lait ou moins de 30 g de fromage de chèvre ou de brebis par jour, pas plus. Au delà, par exemple 50g/J de fromage frais, yaourt… est associé à un risque augmenté de cancer de la prostate. Privilégier des sources, sans risque, de calcium autres que les produit laitiers (eau, fruits, légumes, viandes, poissons…) notamment, en vieillissant, pour retarder, éviter l’ostéoporose.
• L’équilibre acido-basique : ni trop acide, ni trop alcalin. Le cancer aime l’acidité. Si le pH reste inférieur à 6 au cours de l’après-midi, il faut agir en conséquence (citrate). Et n’oubliez pas de respirer profondément, les poumons éliminent de CO2 acide.
• Etc.Un autre équilibre à surveiller : le rapport entre les oméga 6 (W6) et les oméga 3 (W3). Un ration W6 / W3 compris entre 2 et 3 est à rechercher en surveillant ses GLA ; EPA, DHA (analyse des acides gras, non remboursée, mais très intéressante pour évaluer sa nutrition).
Il faut éviter de se supplémenter en « aveugle ». Pour cela, rien de mieux que des analyses périodiques (6 mois, 1 an) et des graphes pluriannuels. Ces graphiques me permettent de mette en évidence les évolutions, et éventuellement, de corriger les manques ou les excès. Il faut rechercher les causes de mauvais fonctionnement (qui sont souvent plurielles et parfois cachées) et les corriger. C’est, également, un excellent outil de dialogue avec le corps médical et notamment un (une) micro-nutritionniste.
Et, sans oublier, une alimentation diversifiée de type méditerranéenne, équilibrée, riche en fibre, en fruits et légumes, de limiter la consommation de viande et de charcuterie, de limiter la consommation d’alcool, des aliments trop sucrés, trop gras et trop salés.Bon courage
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