Le Curcuma

Bonjour,

J’ai fait une recherche sur le mot : « curcuma » sur le site de L’ANAMACaP. Le résultat de cette recherche c’est 13 témoignages sur une période d’environ 10 ans. Tous vous prenez ou preniez, entre autre, du curcuma.
De nombreuses questions dont certaines trouvent une réponse à la p.330 et suivantes du livre des Dr Alain DUMAS et Eric MENAT, Cancer être acteur de son traitement, 2016 (notamment : curcuma en cas de radiothérapie, à quel moment utiliser le curcuma, les propriétés du curcuma, le mode d’emploi).
• Certains ont remarqué, en association avec d’autres aliments, compléments alimentaires, sport… un ralentissement de la croissance du PSA (VODJIDJI, DORNEGAN), la maladie est contenue. (DORNEGAN)
• D’autres ni croient pas ! Médecine parallèle, le prix… pas de résultat. (PAT46)
• Une contre-indication. (PAPIPOUN )
• Des interrogations. (MICHEL34)
• Des utilisateurs : ASOR avec son brocoli frais « sepoudré » de curcuma, PATRICE15 avec ses 2 ou 3 cures par an de 2 mois chacune, JEAN41 qui cultive dans son jardin et CARASAN qui indique sa conduite : Une réduction nette de la consommation de la viande. Arrêt quasi-total des produits laitiers, du sucre et des produits sucrés. Plus de bière, plus d’alcool fort sauf quelques verres de bons vins par semaine. Consommation des produits issus de l’agriculture biologique. Prise régulière des compléments alimentaires tels que le curcuma, le magnésium, les antioxydants, les compléments en oméga 3, de la vitamine D… De la marche rapide d’une heure 2-3 fois par semaine. Perte de poids et de la masse graisseuse au niveau abdominal. J’ai perdu 6 kg depuis mon opération. Une meilleure gestion du stress et là, j’ai encore des efforts à faire !… Je ne sais pas si cette façon de vivre si différemment, plus sainement, en considérant mon corps va réellement influer sur ma santé et empêcher la récidive de la maladie mais en tous cas, je peux t’assurer que je ne me suis jamais senti aussi bien depuis… très longtemps.

Le curcuma est une racine de la même famille que  le gingembre, il contient des curcuminoïdes dont la curcumine. (excipient E100) C’est une épice que l’on retrouve dans le curry. En Inde, on note que le cancer de la prostate est beaucoup moins fréquent grâce à la curcumine, molécule présente dans le curcuma qui joue un rôle anti-inflammatoire et qui stimule l’apoptose (= mort cellulaire : pour une cellule saine détruite, 100 cellules de nature tumorale le seront également). ANAMACaP.

Pour résumer, le curcuma est intéressant, car il est :
• antioxydant (à dose nutritionnelle),
• anti-inflammatoire (à plus forte dose),
• anti mutagène et régulateur de nombreux mécanismes immunologiques impliqués dans le cancérogenèse.
p.332, Dr Alain DUMAS et Eric MENAT.

J’essaie de faire mienne la conduite adopté par CARASAN, avec l’aide d’une micro nutritionniste de l’hôpital d’Aix-en-Provence. Le curcuma, comme beaucoup d’autres aliments, n’est pas un médicament mais il participe à un meilleur équilibre nutritionnel.

NB1 : Dans le curcuma, il y a un très faible % de curcumine (principe actif). Pour le curcuma en poudre, l’absorption est très faible. Le curcuma est plus efficace s’il est chauffé et consommé avec du gras, exemple : dans un curry. (le consommer bio pour qu’il ne contienne pas de chromate de plomb) Mais aussi, des compléments alimentaires (plusieurs dizaines de fois mieux absorbés) associés avec du gingembre (pas de poivre irritant) et des lipides (une cuillerée à soupe d’huile d’olive par ex.). Il ne faut pas attendre un résultat immédiat, mais un meilleur équilibre.

NB2 : Attention au Curcuma ! Il accélère la chasse des sels de la vésicule biliaire… Il faut faire attention si l’on a des calculs. La curcumine peut interférer avec les anticoagulants ayant un effet antiagrégant plaquettaire. Comme elle réduit la glycémie il faut une surveillance accrue chez les diabétiques de type 1 et 2. (conseils de ma micro nutritionniste)