Cancer de la prostate : « rage de vie ».

« Le cancer de la prostate m’a fait réaliser qu’on ne pouvait pas laisser passer les instants de bonheur », explique Guy VOLK, dans le Parisien.

On soigne de mieux en mieux les cancers : les taux de survie n’ont jamais été aussi hauts.

D’une voix gaie et pleine d’entrain, Guy Volk, 66 ans, parle de la « poussée de vie » née lors de son combat contre le cancer de la prostate. Cet ancien gérant de pharmacie apprend il y a dix ans qu’il est touché par la maladie : « Je l’ai très mal vécu au début, j’étais très stressé et angoissé, j’avais peur du cancer. »

Grâce à l’Association nationale des malades du cancer de la prostate (Anamacap), il apprend à changer son mode de vie pour contrer les effets de la maladie : « La principale chose contre laquelle on lutte, c’est la fatigue. Pour essayer de limiter ce symptôme, je me suis mis à faire du sport. »

L’association lui a transmis des informations pour améliorer son alimentation, en lui faisant part des dernières études scientifiques et en lui permettant d’échanger avec d’autres malades. Il estime que, depuis, il a gagné une meilleure qualité de vie. « Je fais une heure de marche rapide par jour ou une heure de vélo », une activité qui fait disparaître sa fatigue et lui donne une meilleure image de lui-même.

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