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Retraité

humanivers le 05 Novembre 2008

MON OPÉRATION :
J’ai eu une prostatectomie radicale avec préservation des bandelettes nerveuses sous coelioscopie il y a 3 semaines.
Je commence seulement à émerger car, suite à un traitement d’antibiotique 1 mois avant (rien à voir avec mon cancer), j’ai contracté une violente diarrhée de clostridium difficile le lendemain de l’opération (5 heures d’anesthésie générale).
Je précise que j’ai 64 ans et que j’ai été surpris d’apprendre mon cancer en juillet.
Un conseil : ce n’est pas le taux de PSA mais son augmentation qui peut faire soupçonner un cancer.
Un spécialiste sur 3 avait conclut rien d’anormal !
Alors que l’augmentation de mon PSA date de 2004 à 2006 et à ce moment j’aurais peut être évité la prostatectomie.
Avis aux amateurs et surtout criez le à tous vos amis (et même à vos ennemis !).

L’ INCONTINENCE :
Après 3 semaines, le sphincter marche bien assis ou couché mais il me prend par surprise aux changements de position, si j’inspire subitement, si je tousse, si j’ai le hoquet, ou lié à une émotion. J’arrive une fois sur deux à le contenir mais il est parfois « inconsolable ».

L’ ÉRECTION APRÈS LA PROSTATECTOMIE ?
La question de l’érection m’a toujours préoccupé.
Depuis 15 jours mon chirurgien me fait prendre 1/2 comprimé de LEVITRA tous les 2 jours.
Effet secondaire : rougeur du visage, maux de tête, légère oppression respiratoire, nez qui se bouche, mal de tête et à l’oeil.
Persuadé qu’il fallait favoriser l’érection, j’ai utilisé tous les moyens usuels, ma femme, images, masturbation mais cela n’a rien changé : mes bijoux étaient douloureux jusqu’ à ces derniers jours et seul mon gland grossissait.
Même en dehors de la période d’efficacité du LEVITRA j’ai obtenu plus d’effet de l’ordre de 25 pour cent surtout localisé à la base et au gland lorsque les douleurs ont progressivement disparu.

L’ ÉRECTION PAR ASPIRATION :
Aujourd’hui je viens de faire une expérience dictée par la méthode d’aspiration trouvée dans le Web :
J’ai introduit mon pénis dans un tube en verre (diamètre environ 5 cm) et j’ai progressivement fait le vide d’air au moyen de mon aspirateur à l’autre bout.
Je suis arrivé à 80 % de mes capacités par rapport à celles de mes 20 ans c’est à dire à pratiquement 90% de mes capacités avant l’opération (la tenue n’est pas encore longue sans doute car l’opération est récente).
Je précise que vers 2004-2006, j’ai eu une maladie de Lapeyronie réduisant le diamètre du milieu de ma verge (alors plus gonflée que le reste) de 5 mm, sa longueur de 15 mm et provoquant une déviation de 10° à gauche (peut être un autre indice de mon cancer).
A la suite de cette expérience je ressens un bien être pour mes bijoux bien oxygénés. Mais j’ai surtout l’espoir de pouvoir pénétrer ma femme même si le sperme ne passera plus directement dans la verge.

QUESTION 1
Cette méthode d’aspiration est elle sans danger, en particulier en présence d’une maladie de Lapeyronie et prépare t elle bien à une rééducation érectile naturelle ?

QUESTION 2
Depuis mon opération, l’excitation de mes bijoux provoque un relâchement d’urine (agréable par ailleurs) alors qu’une érection normale interdit d’uriner. Est ce un sphincter à la base de la vessie qui tient habituellement ce rôle ? Dans ce cas peut on espérer que, après cicatrisation, l’urine sera bloquée pendant les rapports sexuels ?

QUESTION 3
Les canaux provenant des testicules, une fois la prostate et les vésicules séminales enlevés, sont ils raccordés à la vessie ou au canal provenant des reins ?

Merci aux prostatectomen et aux médecins qui voudront bien répondre à mes questions (des questions universellement humaines….)

1 réponse

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