Christian le 17 Octobre 2006

Bonjour,

Tout d’abord, je tiens à vous adresser toutes mes félicitations pour le
site anamacap.fr, que j’ai découvert récemment et que j’ai beaucoup
apprécié :
les informations y sont nombreuses, complémentaires les unes des autres,
présentées avec beaucoup de clarté et selon le « bon format » (ni trop long,
ni trop bref).

J’ai quelques questions à propos du traitement par ultrasons focalisés.

1. Recul
Vous écrivez que le recul par rapport à l’efficacité de ce traitement est
de 5 ans seulement.
Je suppose que ce chiffre concerne la France ?
Y-a-t-il des pays où l’on dispose d’un recul plus important ?
Cette méthode de traitement a-t-elle toujours un statut de « méthode
expérimentale, en cours d’évaluation », en France ?
Si c’est le cas, combien d’années (approximativement, bien sûr)
seront-elles encore nécessaires pour que cette approche soit aussi
« établie » que la prostatectomie, la radiothérapie et la curiethérapie ?

2. Conséquences physiologiques
Vous expliquez que le traitement par ultrasons provoque une nécrose à la
suite d’une forte élévation locale de la température, que les cellules
situées dans la zone cible sont détruites, et que l’application de 300 à
700 tirs permet de détruire l’ensemble de la prostate.
Dans ces conditions, la prostate conserve-t-elle un rôle physiologique minimal,
ou bien se trouve-t-elle réduite à un assemblage de tissus morts ?
D’autre part, le degré de résolution du traitement d’éléments de prostate
successifs par les ultrasons est-il suffisant pour éviter de léser, en
bordure de prostate, les nerfs responsables de l’érection, les sphincters
lisse et strié, etc… ?
Je suppose que la réponse est nuancée, puisque vous signalez une
dysfonction érectile, après traitement, dans 40 à 60 % des cas.

3. Volume de la prostate et traitement par les ultrasons
Vous expliquez que la prostate ne doit pas être d’un gros volume initialement.
Pourriez-vous me préciser (approximativement) à partir de quel volume ou de
quel poids de prostate l’application des ultrasons n’est plus possible ?
Vous écrivez que l’on procède d’abord à une résection (grattage) de la
prostate par les voies naturelles : l’objectif de cette préparation est-il
de diminuer le volume de la prostate, pour que le traitement soit plus
précis ou plus efficace ?

4. Dans quels services d’Urologie ?
J’aimerais savoir quels sont en France les Services ayant acquis
l’expérience la plus grande dans ce domaine des ultrasons appliqués à la
prostate.

Je vous adresse mes vifs remerciements et mes cordiales salutations,

Christian

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