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    #21124 |

    Bonjour à tous,

    Nouvel adhérent (hélas !) à l’association suite au diagnostic reçu ce début février d’un « adénocarcinome prostatique moyennement différencié de score 7 (3+4) 5 à 20% de grade 4, répartie de façon bilatérale et prédominant à gauche – emboles périnerveux au niveau de la base gauche – longueur approximative 37,5 mm – capsule saine » …voilà pour le compte rendu des biopsies effectuées fin octobre 2014 dans une clinique Nîmoise.
    Tout d’abord, je dois parler de l’erreur du labo d’anapathologie qui, à la suite d’une inversion de plaquettes, avait envoyé un compte rendu entièrement négatif sur toute forme de malignité, compte rendu qui m’avait été remis par l’urologue début novembre 2014. Evidemment, j’en étais très heureux. Mais, hélas, début février, l’urologue me téléphone pour me dire qu’à la suite d’un bug informatique ( ??) j’avais en fait une « petite » lésion. Je viens de voir mon urologue ce 24/2 pour la première fois depuis l’annonce de mon cancer. Bien que l’erreur commise par le labo ait été rectifiée 12 heures après, l’urologue n’en a pas été informé directement par le labo !
    Je passe sur la discussion relative à cette grosse erreur qui va faire l’objet d’un dossier en commission EPR (Evènement Porteur de Risques).
    Pour en revenir au sujet principal, l’urologue qui, début février, m’avait parlé de « petite lésion » sans doute pour atténuer le choc, m’a bien dit que, compte tenu de la tumeur, je ne pouvais en aucun cas accéder à un protocole de surveillance active et qu’il fallait absolument un traitement. Pour ce faire, il a commencé par me prescrire un Scanner abdomino-pelvien injecté, sorte de check up m’a-t-il précisé, qui n’a rien à voir avec la prostate. Une série de scores à remplir, l’ensemble conduisant à établir au sein d’une réunion pluridisciplinaire la thérapie adaptée à mon cas.
    Je viens de terminer la lecture de l’excellent livre « Touche pas à ma prostate » du Dr Mark Scholtz et son patient Ralph Blum, livre qui m’a beaucoup appris tant sur les multiples aspects des thérapies que sur l’attitude prudente à adopter face aux urologues-chirurgiens.
    Toutefois, il semblerait que je n’ai pas le choix de suivre une surveillance active. J’ai aussi décidé de consulter dès lundi prochain, un oncologue spécialisé prostate du Centre oncogard à Nîmes et peut-être un Professeur (rendez-vous pris aussi pour le 12 mars) au CHU de Nîmes.
    L’urologue m’a bien dit qu’il n’était plus question de biopsies, ce que j’apprécie bien sûr. Mais, après l’erreur qui m’est tombée dessus, je me pose des questions et me demande si, à la limite, les résultats reçus me concernent bien !! Après tout, erreur pour erreur, je suis en droit de ne plus avoir confiance dans les résultats qui m’ont été attribués. Et aucun moyen de vérifier si ce n’est de refaire des biopsies. L’urologue à qui je demandais de me prescrire au moins un contrôle trimestriel du PSA (le dernier était en léger recul) a refusé nettement me disant que ça ne servait plus à rien. J’avais 5.29 contre 5.75, et il me disait que je n’aurai jamais un PSA à 2 (je suis sous ChibroProscar depuis une bonne dizaine d’années). Je suis très orienté naturopathie avec une alimentation particulièrement saine et équilibrée, surtout depuis septembre 2014. J’essaie aussi des médecines alternatives, mais ce genre d’arguments est vite balayé par l’urologue…je trouve ce manque d’ouverture bien regrettable.
    Je vais arrêter là ma présentation pour cette première fois, mais j’aurai sans aucun doute des questions supplémentaires au fur et à mesure de mon parcours. Je n’ai pas l’intention de me précipiter.
    Merci de vos bons conseils
    Jean-Louis

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