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#21038 |
Bonjour à tous,
Membre de l’association depuis quelques jours, je devrais atteindre mon 55ème anniversaire le 29 avril. Donc depuis peu, je suis aussi membre du club, dont l’effectif ne cesse de croître, celui des hommes atteints d’un cancer de la prostate!
Synthèse de ma situation :
Aucun antécédent relatif à la prostate.
Août 2009, PSA à 3.54, mais en janvier 2012 le PSA affiche un taux à 4,48. Donc visite chez l’urologue. L’examen clinique retrouve une prostate T0 et l’échographie une prostate de 20 gr. Résultats manquants de cohérence aux yeux de l’urologue qui après hésitation me propose une biopsie que j’accepte avec un RdV au 1er mars.
Le 21 mars, j’ai rendez-vous pour la visite d’annonce ; ce jour là, j’ai reçu un coup de massue en plein visage d’une intensité effroyable ! J’apprends que la biopsie a mis en évidence un adénocarcinome de score 7 sur 10 (3+4) de gleason au niveau d’une carotte (1 sur 12) médiane droite sur une longueur de 6mm. A priori, avec absence d’image d’infiltration périneurale et absence d’image d’infiltration capsulaire. Traduction de l’urologue, il s’agit d’un cancer moyennement gentil !
Prescription d’une IRM que j’attends de pouvoir passer et pour laquelle je vous raconterais ultérieurement le parcours ubuesque pour obtenir un RdV que je n’ai pas encore obtenu.De toute façon, l’urologue m’explique qu’à mon âge le plus important c’est l’espérance de vie et que pour cela la solution la plus efficace consisterait en une prostatectomie radicale et avec ça, hop, plus de cancer. Je ne suis pas issu du monde médical, mais je sais à quoi sert la prostate. Je suis actif professionnellement, sportivement et sexuellement, donc ma question sur les risques d’impuissance liés à l’intervention reçoit une réponse de l’ordre de 50 %. Cette réponse finit de m’achever psychologiquement que j’en oublie de poser la même question pour les risques d’incontinence.
Je maîtrise très mal les crises d’angoisse liées à cette situation nouvelle, mon généraliste a essayé de me remonter le moral et m’a prescris un anxiolytique, mais au bout d’une semaine son effet semble s’estomper.
Tout en déniant le diagnostic et rejetant la mutilation de la prostate, je me suis mis à dévorer une masse d’informations sur le sujet ; je ne suis pas certain d’avoir tout assimilé correctement. Une dizaine de jours après cette terrible nouvelle, mon esprit semble accepter un peu cette situation, car j’en suis maintenant à m’interroger sur les techniques d’opérations envisageables.
Coelioscopie traditionnelle, coelioscopie assistée par robot Da Vinci et à ciel ouvert. Alors là comment choisir ? Le robot Da Vinci semble avoir le vent en poupe, mais à condition de trouver un chirurgien avec pas mal d’expérience ; l’intervention à ciel ouvert beaucoup plus invasive semble avoir une sommité en la personne du Dr Barré à Nantes qui aurait une réputation excellente en matière de préservation des bandelettes nerveuses et d’excellents résultats au sujet de la continence ainsi que pour la marge positive. Concernant ce problème de « marge positive » je n’ai peut-être pas tout compris, mais cela semble lié au risque de récidive du cancer en fonction de ce que le chirurgien a enlevé ou pas autour la précieuse glande ?
Pour m’aider à me faire une idée pour le choix de la technique, il me serait très utile de partager l’expérience des membres de ce forum ayant subie une prostatectomie avec l’une ou l’autre de ces techniques et éventuellement des conseils, voire des noms, pour choisir l’établissement et le chirurgien.
Pour info complémentaire, je vis dans le Cantal, et à Aurillac les chirurgiens pratiquent la coelioscopie traditionnelle. Nantes c’est loin !
D’ores et déjà, je remercie tous ceux qui pourront contribuer à me communiquer des éléments susceptibles d’enrichir ma réflexion. Grand merci et une reconnaissance infinie à ceux qui ont créé cette association et qui la font vivre.
Cordialement.
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