3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Auteur
    Messages
  • karasan
    Membre
    Nombre d'articles : 99
    #20790 |

    Professeur Sappino des HUG de Genève m’avait conseillé de fournir un Pet Scan au fluor choline (Tomographie par Emission de Positons) à Dr Galiano pour ma consultation.

    Cependant, cet examen ne se fait qu’à l’Hôpital Tenon à Paris et il faut leur fournir un dossier de protocole préparé par l’urologue pour en bénéficier.

    Or, Dr Galiano n’a pas répondu favorablement à ma demande en me précisant que « le Pet scan n’avait démontré aucun intérêt pour cette indication et qu’une IRM de la prostate était largement suffisante pour conclure »…

    Pourquoi Dr Galiano se contente t-il d’une IRM de la prostate qui n’est pourtant pas très fiable pour visualiser l’extension des cellules cancéreuses ?

    Je suis très étonné de cette réponse. Car les informations que j’ai pu recueillir à Genève sur la performance du Pet Scan prouvent le contraire. En tous cas, je ne manquerai pas d’en parler à Galiano lors de ma consultation prochaine.

    Si vous avez une idée, n’hésitez pas en m’en faire part svp.

    Cordialement,

    Karasan

    « Dans la recherche de tumeurs cancéreuses, le PET scan (ou P.E.T. pour Tomographie par Emission de positons) se révèle bien plus performant comparé à toutes les autres techniques actuellement employées, dont le scanner classique. Y recourir systématiquement représenterait un véritable atout pour les patients.
    Depuis une vingtaine d’années, le scanner, ou Tomodensitométrie, a révolutionné le monde de l’imagerie médicale et permis des progrès considérables dans le traitement des maladies. Les évolutions successives du matériel ont amélioré la qualité des images et la rapidité de l’examen. Les scanners actuels permettent de naviguer très précisément dans tous les organismes du corps humain et d’obtenir des images en coupe, jusque là inaccessibles.
    Une technique performante trop peu utilisée
    Le PET scan, ou TEP, est un autre système d’imagerie plus récent, non plus basé sur les rayons X, mais sur l’émission de positons. De très haute valeur informative, il permet des études fonctionnelles. Malheureusement, cette technique très intéressante, notamment dans la recherche de métastases cancéreuses, reste limitée à certains centres de recherche et à quelques hôpitaux en raison de sa complexité et de son coût. Pourtant, la validation tant scientifique qu’économique de cet appareil est aujourd’hui bien argumentée. Bien plus performant que tous les autres examens pour la détection des tumeurs, le PET scan est par exemple systématiquement utilisé en Allemagne dans cette indication. En France, on pratique encore de nombreux examens (scanner, dosages de marqueurs, autres imageries …) qui finalement reviennent très chers, et plus grave, ils mènent parfois à un doute dans le diagnostic, d’où une prescription importante de chimiothérapie. En Europe, il semblerait que la Belgique soit le pays le mieux équipé.
    Une supériorité prouvée en cancérologie
    Une nouvelle étude vient argumenter la supériorité du PET scan comparé au scanner traditionnel, dans le cadre du diagnostic des tumeurs du pancréas. On été suivis 57 patients suspectés d’être atteints d’une tumeur cystique pancréatique. Tous ont subi un scanner classique, un PET scan et un dosage de marqueurs. Le PET scan a détecté une tumeur chez 16 d’entre eux, contre 12 avec le scanner et, parmi les 39 tumeurs bénignes, une seule a été diagnostiquée comme maligne avec le PET scan contre 5 avec le scanner conventionnel.
    Le PET scan est donc d’un pronostic bien plus performant. Reste à espérer que son usage se développe rapidement. »

3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)

Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.