choix du traitement

Philou à Ando

L’opération par coelioscopie manuelle consiste à ne pas ouvrir le ventre mais à pratiquer quatre incisions dans le ventre qui laisseront peu d etraces coir aucune, dont une juste au-dessous du nombril, à fleur. On y insère ce que l’on appelle des trocards qui permettent au chirurgien et à son assistant, de visualiser le champ opératoire. Les avis sont très partagés dans le milieu médical, d’un praticien à l’autre, car cette technique nécessite des compétences particulières car beaucoup plus difficile à réaliser qu’une opération classique. et certains praticiens contestent le fait que la coelioscopie procure les mêmes résultats sur le plan carcinologique que l’opération classique notamment en termes de récidive, sans pouvoir néanmoins étayer leurs dires par quelque publication que ce soit. . Moi j’ai des suites opératoires plutôt difficiles, mais d’autres sont enchantés, car aucune douleur ou presque et très peu de fatigue, et une incontinence d’un mois seulement avec quelques rares fuites. Chacun est différent et chaque chirurgien aussi. L’opération dure en moyenne entre trois et quatre heures. Je suis resté huit jours hospitalisé. L’on parle de quatre ou cinq jours par coelioscopie. En ce qui me concerne, je ne me serais pas vu sortir au bout de quatre ou cinq jours. J’étais sans doute mal préparé psychologiquement et nerveusement, avant l’opération. L’opération s’est selon les chirurgiens, bien passée. cela n’empêche pas que les lendemains ou surlendemains peuvent être difficiles. L’ennui est que l’on a quatre cicatrices après qui se résorbent très vite mais qu’à l’intèrieur l’on a été opéré comme en prostatectomie normale, ce que l’on a tendance à oublier en sortant, donc attention à se ménager dès le départ pour éviter un retour de flamme après.
Vous êtes mis sous anti-coagulant voir sous antibiotiques. En deux jours et demi, les douleurs s’estompent juste après l’opération, car vous êtes sous anti-douleurs, morphine ou autres. Par contre je suis crevé, vidé, avec des douleurs post-opératoires que je voudrais bien m’expliquer, sans compter une fatigue persistante due certainement, du moins je l’espère, à l’anesthésie. Il paraît que j’ai fait le plus dur. OK. Reste à gérer les fuites. Le reste, sur le plan sexuel, se fera en temps et en heure. D’abord les fuites. Mais allez-y confiant. Cela va bien se passer. Vous nous direz comment après.

Je vous souhaite de la patience, je n’en ai pas assez, et du courage, car il en faut, mais la guérison est incontestablement à ce prix.

Amicalement.